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Exposition Anne Krog - décembre 2022
Tue 29 Nov - 15:35

Exposition Anne Krog - décembre 2022

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Mont Caume - Dimanche 11 décembre 2022 – Balades et randonnées – Sur la Place du Village
Mon 28 Nov - 16:12

Trois ans après une première fort appréciée, nous reprendrons l’ascension du Mont Caume et cette belle randonnée sur le plus haut des Monts Toulonnais. Nous retrouverons au fort Ouest pour un pique-nique les chasseurs d’images de Cécile en quête de lichens photogéniques, avant de poursuivre notre chemin vers l’Est.

Mont Caume

Pour retrouver le parcours effectué en 2019 : Parcours 2019

Prévoir la journée. Difficulté moyenne à physique : environ 10 km et 500m de dénivelé. Bâtons conseillés pour la descente. Chaussures de marche, eau et assurance personnelle sont indispensables pour ce type de sortie. Les accompagnateurs ne sont pas des guides officiels mais des bénévoles qui vous font partager la découverte des lieux.

RV au Parking du Col du Corps de garde à 9h30.
Inscrivez-vous en utilisant le lien : Inscription Xoyondo

Renseignements : Marie-Hélène Taillard 06 20 95 21 88

AVR Mont-Caume Rando
https://forum.revestou.fr/post1105.html#p1105
Fourmi électrique à Toulon : appel à signalement - L'Etat dans le Var - Préfecture de Toulon (83)
Mon 21 Nov - 09:50

Préfecture du Var : La fourmi électrique, une espèce envahissante, vient d’être découverte à Toulon. Pour estimer les zones envahies, merci de signaler vos observations à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
 
Fourmi

La fourmi électrique, petite fourmi jaune orangé d’environ 1,5 mm, est une des 3 fourmis les plus envahissantes du monde.
Elle vient d’être découverte à Toulon. Cette espèce est extrêmement envahissante et très préoccupante pour la biodiversité locale Varoise.

Malgré sa très petite taille, sa piqûre est douloureuse et peut entraîner des complications.
L’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) lance un appel à la population pour les aider à estimer la zone envahie.

Appel à signalement

Les habitant du Var sont invités à :

  • signaler les observations de fourmis électriques (contacts et modalités sur la page de l’INPN),
  • s’abstenir de les toucher et de les récolter,
  • ne pas tenter de les détruire.

Pour tout signalement, rendez-vous sur le site de l’INPN en cliquant ICI

Sur le site de l'INPN : Aidez-nous à détecter la fourmi électrique Wasmannia auropunctata, en France.
La fourmi électrique, petite fourmi jaune orangé d'environ 1,5 mm, est une des 3 fourmis les plus envahissantes du monde.
Elle vient d'être découverte à Toulon (83).

Fourmi électrique Wasmannia auropunctataFourmi électrique Wasmannia auropunctata

La fourmi électrique est incluse depuis peu dans la liste des espèces préoccupantes pour l'Union européenne. Ses impacts écologiques et économiques sont majeurs.
Malgré sa très petite taille, sa piqûre est douloureuse et peut entrainer des complications. Elle est originaire d’Amérique du Sud et a été introduite en Asie, Pacifique, Afrique, États-Unis, Israël et depuis 2016 en Espagne.
Plusieurs dizaines de millions de dollars sont dépensés chaque année pour sa lutte.

La zone envahie, connue à ce jour, couvre environ 5 000 m2 à Toulon (83). Cette espèce étant facilement transportée avec des plantes ou des déchets verts, il est probable que d'autres zones soient envahies.

Pour nous aider à estimer la zone envahie, signalez-nous vos observations :

sur INPN Espèces si vous avez le matériel photo adéquat ;
par envoi de spécimens morts (secs dans du coton ou dans un tube avec de l'alcool) à :
Quentin Rome
Muséum national d’Histoire naturelle
CP50 - 45 rue Buffon
75005 Paris
ou
Olivier Blight
UMR IMBE
337 chemin des Meinajariés
Site Agroparc - BP 61207
84000 Avignon
Espèces-exotiques-envahissantes fourmi invasif Préfecture Toulon Var
https://www.var.gouv.fr/fourmi-electrique-a-toulon-appel-a-signalement-a11398.html
Le prix Médicis pour Emmanuelle Bayamack-Tam
Tue 8 Nov - 17:54

Emmanuelle Bayamack-Tam prix Médicis 2022La romancière Emmanuelle Bayamack-Tam, lauréate du prix Medicis pour son roman "La treizième heure"
(POL) le 8 novembre 2022 à Paris BERTRAND GUAY / AFP

Emmanuelle Bayamack-Tam a remporté mardi 8 novembre le prix Médicis du roman français avec La Treizième Heure (éditions POL). La lauréate, professeure de français de 56 ans, écrit du point de vue d'une adolescente, Farah, et de sa famille, investie dans une église fondée par le père, qui se retrouve autour de lectures de poésie.

"Je suis ravie. J'ai l'impression de m'inscrire dans une lignée", a déclaré la lauréate à la presse, citant d'anciens lauréats comme Georges Perec, Mathieu Lindon ou Marie Darrieussecq. "C'est un roman certes, mais aussi un hommage à la poésie (...) Je ne peux que redire ma fierté d'avoir ce très beau prix", a affirmé la romancière.

Les parents d'Emmanuelle Bayamack-Tam sont Revestois. Voir sur Wikipédia.

Emmanuelle-Bayamack-Tam littérature Revestois
https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/roman/le-prix-medicis-pour-emmanuelle-bayamack-tam-prix-du-roman-etranger-pour-andrei-kourkov_5464864.html
« L’éclairage artificiel est une incarnation de notre monde capitaliste » - Reporterre
Sat 15 Oct - 10:15

Dans « Osons la nuit », le zoologiste suédois Johan Eklöf formule une belle ode à l’obscurité. Et alerte sur les effets néfastes de la pollution lumineuse sur l’ensemble du vivant.

Flickr CC-by2.0 Mike LevinskFlickr CC-by2.0 Mike Levinsk

Samedi 15 octobre, c’est la 14e édition du Jour de la Nuit. Un événement national national de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne. À cette occasion, Reporterre publie une série d’articles sur les changements et dangers qui guettent notre ciel étoilé.

Johan Eklöf est un chercheur et zoologiste suédois, auteur d’« Osons la nuit — Manifeste contre la pollution lumineuse » (Tana).

Reporterre — Dans « Osons la nuit », vous écrivez que « le crépuscule et la nuit sont, de manière générale, pleins de vie ». De quelle manière ?

Johan Eklöf — La grande majorité des insectes et des animaux sont actifs au moment de la nuit, du crépuscule et de l’aube : accouplements, chasse, pollinisation... Nous avons tendance à étudier des phénomènes et des espèces qui sont actives durant le jour, comme les oiseaux ou les papillons, en occultant le fait que la nuit est elle aussi pleine de vie. Si vous vous installez par exemple dans une forêt la nuit, sans source de lumière artificielle, vous appréhenderez différemment votre environnement et entendre des bruits inédits, sentir de nouvelles odeurs, voir des yeux d’animaux scintiller dans l’obscurité… La pollution lumineuse, en reculant toujours plus la nuit, a des effets néfastes très concrets sur la biodiversité.

Quels sont ces effets néfastes ?

Les effets sur les humains font l’objet d’un champ d’études assez inédit, d’autant que les problèmes de santé peuvent être induits par une concomitance de facteurs. Cela dit, on sait par exemple qu’une trop grande exposition à l’éclairage artificiel perturbe la sécrétion de mélatonine, communément appelée « hormone du sommeil », ce qui nous fait moins bien dormir. Par ricochet, cela entraîne d’autres conséquences néfastes : dépression, surpoids... Des études récentes ont également montré que certaines formes de cancer, comme celui du sein, pouvaient avoir pour origine indirecte une exposition excessive à la pollution lumineuse.

Quant à la faune et la flore, les effets sont différents en fonction des espèces d’animaux ou des variétés de végétaux. Une chose est sûre : tous les êtres vivants ont une horloge interne qui est ajustée en fonction de la lumière et de l’obscurité. En quelque sorte, cette horloge interne dit à chaque être vivant quoi faire à quel moment ; or, la pollution lumineuse affecte cette horloge, ce qui aura de nombreuses conséquences. Par exemple, une étude suisse a montré que la pollinisation diminue de 60 % quand un champ d’herbe est exposé à de la lumière artificielle : il y a alors moins de fleurs et de plantes.

En s’habituant à évoluer dans le noir, on se rend vite compte de l’aspect relaxant de l’obscurité.  Pxhere-CC0En s’habituant à évoluer dans le noir, on se rend vite compte de l’aspect relaxant de l’obscurité. Pxhere-CC0

Les organismes vivant dans les mers et océans sont également affectés par cette pollution lumineuse...

Ce phénomène m’a beaucoup surpris. La pollution lumineuse, notamment près des côtes, a des effets sur tout ce qui vit dans les lacs, les mers et les océans : sur les poissons, les mollusques, les crustacés, les récifs coralliens…

Comment expliquer notre propension à tout éclairer ?

De façon générale, nous avons peur de la nuit. C’est plutôt naturel, les humains, qui ont toujours été des êtres diurnes [vivant le jour], ne voient pas très bien dans l’obscurité. Pourtant, il n’est pas très dangereux pour nous d’évoluer la nuit, sans lumière. Il suffit de passer du temps dehors la nuit pour se rendre vite compte qu’en fait, on s’y habitue et qu’il ne fait pas si noir.

En vous immergeant dans la nuit, vous verrez que plein de belles choses s’y passent.

Mais voilà : on ne connaît pas la nuit. Et de la même manière qu’on coupe à tout va les forêts ou que l’on étend nos villes, on allume toutes ces lumières en ne pensant qu’à notre propre intérêt, sans tenir compte des autres organismes vivants.

Vous écrivez que hormis certains lieux précis (comme les hôpitaux), rien ne justifie de tout illuminer la nuit ; et que la lumière artificielle, au-delà de détruire notre planète, a permis d’exploiter davantage les classes populaires, en rendant possible le travail de nuit. La pollution lumineuse est-elle un vice dû au capitalisme ?

Si nos lieux de travail sont à présent électrifiés, c’est notamment pour une raison simple : permettre aux entreprises de gagner davantage d’argent en faisant travailler les gens potentiellement 24h/24, 7j/7. De la même manière, on voit bien que si des bureaux restent allumés la nuit, et que si d’énormes logos de marques et d’entreprises brillent de mille feux à des heures très tardives, c’est avant tout pour des logiques commerciales : l’idée est de renvoyer une image moderne, séduisante. Et ce, encore une fois, au mépris du reste du vivant. L’éclairage artificiel est l’une des incarnations de notre monde capitaliste.

Si vous participez à une excursion de nuit avec des naturalistes, vous verrez qu’il se passe plein de choses. » Flickr-CC BY-NC 2.0-Vladimir AgafonkinSi vous participez à une excursion de nuit avec des naturalistes, vous verrez qu’il se passe plein de choses. » Flickr-CC BY-NC 2.0-Vladimir Agafonkin

Structurellement, comment lutter contre cette pollution lumineuse ?

Dans un premier temps, il faudrait lancer des campagnes d’information sur ses effets délétères. Par ailleurs, il faudrait mettre en œuvre une législation bien plus protectrice de la biodiversité. Par exemple, en regardant toujours quelles espèces d’animaux évoluent dans les lieux publics que les autorités souhaitent illuminer, et en se posant toujours ces questions : a-t-on vraiment besoin de cette lumière ? Quel est le but de cette installation lumineuse ? Cet endroit a-t-il besoin d’être éclairé 24h/24 ? D’autant que l’éclairage artificiel mondial représente aujourd’hui un dixième de l’ensemble de notre consommation énergétique, alors qu’une minuscule proportion de cette lumière nous est vraiment utile.

« Avoir sous les yeux la beauté de la nature et de la nuit ne peut qu’avoir des effets positifs »

Il faudrait aussi penser à utiliser des lumières moins fortes, qui ciblent des endroits bien précis ou qui ne s’activent qu’au passage de piétons. Ou même des lumières de couleurs différentes : par exemple, les insectes supportent mieux les lumières orangées. Il est surtout très important que, de façon globale, l’on change notre attitude vis-à-vis de la nature.

Appréhender la nuit et sa beauté, de manière empirique et sensible, en quoi cela pourrait-il permettre de changer nos attitudes ?

Avoir sous les yeux la beauté de la nature et de la nuit ne peut que, je l’espère, avoir des effets positifs. En s’habituant à évoluer dans le noir, on se rend vite compte de l’aspect relaxant de l’obscurité. Si par exemple vous vous promenez la nuit à la campagne et que vous apercevez la Voie lactée, et que le lendemain, en ville, vous ne voyez que cinq malheureuses petites étoiles, vous allez regretter la Voie lactée. Si vous participez à une excursion de nuit avec des naturalistes, vous verrez qu’il se passe plein de choses, et vous voudrez en savoir davantage. Or, en général, plus on en apprend sur un sujet, plus on y fait attention. En vous immergeant dans la nuit, vous verrez que plein de belles choses s’y passent.

En tant que zoologiste, quel est votre plus beau souvenir d’observation nocturne ?

Question difficile... Je pense à une expérience récente : il y a un mois, j’étais à l’extérieur d’une église à l’aspect très médiéval, à Gotland [en Suède]. J’attendais de voir des chauves-souris sortir du grenier de l’édifice et, tout à coup, j’ai vu une chauve-souris voler tout près du sol. J’ai réalisé qu’il s’agissait d’une espèce très spéciale, dont je connaissais l’existence, mais que je n’avais jamais eu l’occasion d’observer. L’obscurité était totale, je n’ai pu la voir voler que grâce à la lumière de la lune qui se reflétait contre les murs de l’église. C’était un très beau moment.

nuit pollution-lumineuse
https://reporterre.net/L-eclairage-artificiel-est-une-incarnation-de-notre-monde-capitaliste
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