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Une crèche pour reconstituer la vie du village d'antan au Revest - Var-Matin
Mon 26 Dec - 19:12

Longue de dix mètres avec ses grands santons, la crèche de l’église Saint-Christophe du village offre des scènes la vie revestoise d’antan. Elle est à découvrir jusqu’au 2 février.

Créche

Texte et photo C. S. Publié le 26/12/2022 à 17:00

Inscrits au patrimoine immatériel culturel, les santons vous plongent dans le quotidien de la vie d’autrefois et des professions souvent oubliées: la lavandière remplacée par la machine à laver, le vitrier, le chiffonnier (l’estrassaïre), le berger, le bûcheron, les marchands ambulants, le forgeron, le maréchal-ferrant, le puisatier, le tambourinaïre, le batteur de blé, le sourcier, l’étameur, le bouilleur de cru, le boscattier...
50 grands santons mis en scène

Créées par le curé Alejandro et le vicaire Jorge, en deux jours chacune, le public est invité à venir découvrir ces scènes de vie locales d’antan à l’église Saint-Christophe du village du Revest et l’église Saint-Pierre dans la vallée de Dardennes rue des Oliviers.

"À l’église du village du Revest, plus de cinquante grands santons sont mis en scène de la plus pure tradition provençale. Ils ont été offerts il y a très longtemps par des paroissiens tout comme la maquette du village."

Elle sera visible jusqu’au 2 février, jour de la Chandeleur.

À Saint-Pierre, la crèche est visible les jours de messe: les mardis et les jeudis dès 18h et le dimanche 10h45.

crèche Noël Revest
https://www.varmatin.com/vie-locale/une-creche-pour-reconstituer-la-vie-du-village-dantan-au-revest-817122
Des travaux d’envergure lancés sur le massif du Mont Faron | Métropole Toulon Provence Méditerranée
Wed 21 Dec - 04:39

Afin de répondre à la problématique de sécurité liée à l'instabilité rocheuse du Mont Faron, espace remarquable protégé et classé, la Métropole TPM et la ville de Toulon mènent des travaux d'ampleur sur le massif afin de sécuriser la zone urbaine riveraine. Ce chantier d’une grande précision et d'une haute technicité a démarré en 2020 et s'étalera sur une quinzaine d'années. A ce jour, neuf secteurs ont été sécurisés et cinq chantiers seront engagés en 2023.

Travaux de sécurisation - massif du Mont FaronTravaux de sécurisation - massif du Mont Faron

C’est un chantier d’une grande envergure qui est actuellement en cours sur le massif du Mont Faron*, à Toulon. Cordistes chevronnés et hélicoptères sont à l’œuvre afin d'assurer l’installation des parades et du matériel nécessaires dans l’optique de sécuriser la zone urbaine qui jouxte le massif.

En effet, comme tout espace naturel, de par sa géologie calcareuse et sa topographie accidentée, le mont Faron est soumis à des mouvements de terrain et de fréquentes chutes de blocs pouvant engendrer des risques humains et matériels. 

15 ans de travaux de 2020-2035

Dans un souci de prévention des risques, la ville de Toulon s’est associée en 2007 à la Métropole TPM (gestionnaire du site) dans l'objectif de conduire un ensemble d'études environnementales réglementaires (comprenant l'étude d'impact, l'étude des incidences sur la faune flore et sur le paysage, ...) et géotechniques. Ces études préalables ont en effet permis, avant toute intervention sur le massif, de définir les mesures d'évitement et de réduction des incidences à la fois sur les habitats, la faune et la flore mais aussi sur le paysage au regard des travaux à réaliser; les études géotechniques ont permis de dimensionner les ouvrages de protection (parade). S'en suivra l’octroi des autorisations réglementaires ainsi que trois enquêtes publiques menées entre 2018 et 2022 afin d'informer les usagers et propriétaires afin d'enclencher les procédures. 

Un Plan Prévention Risques Naturels – Mouvements de Terrain (PPRN-MT) a été approuvé en décembre 2013.

3 zones identifiées et 19 projets

Dès lors, seules les zones dont l'aléa identifié comme « élevé » et « très élevé » ont été retenues et font l'objet d'un programme global de travaux géographiquement répartis en 3 zones et étalés sur une durée prévisionnelle de 15 ans (2020-2035) :

face nord-ouest,
face sud,
face nord.

L'observation de terrains et de modèles numériques ont conduit, en effet, l'individualisation de nombreux compartiments rocheux identifiant précisément la nature des travaux à engager face au risque.

19 projets, dont 10 portés par la Métropole TPM ont ainsi été identifiés comme prioritaires. 

Encadrés par la réglementation et les contraintes de sécurité militaire, ces travaux ne peuvent se dérouler que sur 3 mois d’octobre à décembre et nécessitent, depuis 2021, l'évacuation des populations impactées par le périmètre de survol de l'hélicoptère en charge. 

A ce jour, 9 secteurs ont été sécurisés, dont 6 sous maîtrise d’ouvrage de la Métropole et 2 en urgence (Vallon des Hirondelle et St Antoine).

En 2023, cinq chantiers devraient être engagés dont deux par la Métropole TPM (hors travaux d’urgence). 
À savoir que ce programme fait l’objet de subventions (État, Région, Département) dans le cadre de la politique de gestion du risque et protection des populations.

Protection de la faune et de la flore

Différentes mesures de protection ont été calibrées afin de garantir une protection optimale vis à vis du risque tout en réduisant l'impact pour le paysage, le milieu naturel et les espèces faune, flore associées. 

Cette protection est assurée par :

  • des parades dites passives (écrans pare-blocs, merlons) situés en pieds de falaises, dont l'intérêt est de stopper la propagation de blocs rocheux provenant des massifs dominants;
  • des parades actives (filets plaqués, emmaillotage, béton projeté, clouage...) qui assurent, quant à elles, le maintien des masses rocheuses instables, pouvant donner des blocs présentant un volume trop important pour les écrans pare-blocs.

Selon la nature, la complexité des travaux et la maîtrise foncière des sites, certains secteurs seront réalisés sur plusieurs années. 

Un suivi environnemental a été lancé dès 2021 et s'échelonnera sur 35 ans. Il sera réalisé pour l’ensemble des secteurs confortés et sur les deux sites de compensation (la Carrière de l'Ourdan et la grotte de Truébis) afin de suivre les impacts des travaux sur la faune et la flore et poursuivre leur protection.

Massif sous surveillance

Préalablement à la réalisation des travaux, le massif s’est doté, dès 2005, d’une surveillance dynamique en temps réel par instrumentation, tant sur les blocs les plus instables que sur un ensemble de falaises.

Ce dispositif vise à mesurer et enregistrer d'éventuels mouvements de falaise. 

Dès lors qu'une alerte est déclenchée, les services opérationnels des deux maîtres d'ouvrage (Ville et TPM), accompagnés par la sécurité civile et au PICS (Projet Intercommunal de Sauvegarde), peuvent déployer rapidement les moyens de protection nécessaires et adéquates selon le risque évalué. 

*Le massif du Mont Faron est un site classé ZNIEFF, Espace Boisé Classé, Espace remarquable, Réseau Natura 2000 et un site militaire protégé. De par sa dominante naturelle, il est par ailleurs renommé pour être le terrain de jeux de nombreuses activités sportives (randonnée, site d’escalade, cyclisme, ...)

Faron travaux
https://metropoletpm.fr/actualites/travaux-d-envergure-lances-massif-mont-faron
Contre toute attente, les arbres stockeraient deux fois plus de carbone
Tue 20 Dec - 13:45

En utilisant une technique de scanner en trois dimensions, des chercheurs britanniques estiment que les forêts du Royaume-Uni stockeraient plus de carbone que ce que l’on pensait.

Dans Richmond Park, à Londres, en Angleterre, le 1er décembre 2022Dans Richmond Park, à Londres, en Angleterre, le 1er décembre 2022. PHOTO TOBY MELVILLE-REUTERS

Une étude parue dans Ecological Solutions and Evidence révèle que le poids des arbres au Royaume-Uni aurait été sous-estimé, et, par la même occasion, leur contribution en matière de stockage de carbone.
Lire aussi Le chiffre du jour. Des milliers d’espèces d’arbres sont encore à découvrir

Les chercheurs ont scanné près de 1 000 arbres dans la forêt de Wytham (Oxfordshire) pour obtenir une image en trois dimensions de chacun d’eux. “Cela a donné une mesure du volume de chaque arbre, ce qui a permis aux scientifiques de calculer la quantité de carbone capturé dans les troncs et les branches”, précise la BBC. “Lorsque vous connaissez la densité du bois, vous pouvez convertir le volume en masse, explique Mathias Disney, professeur à l’University College de Londres. La moitié de cette masse se trouve être du carbone, l’autre moitié de l’eau.”

Préserver les vieux arbres

“Les résultats montrent qu’un lopin de forêt britannique pèse deux fois plus que ce que les précédents calculs suggéraient”, peut-on lire sur le site de la BBC.

Selon Mathias Disney, cette découverte indique que, pour chaque km2 perdu de forêt, “nous avons potentiellement perdu deux fois plus de capacité de stockage de carbone que ce que l’on pensait”. De plus, l’étude se penche aussi sur le cas des arbres adultes : l’importance de leur rôle semble difficile à compenser en plantant simplement de nouveaux arbres. “La valeur des vieux arbres est quasiment incalculable, par conséquent, on devrait éviter de les perdre à tout prix, peu importe le nombre d’arbres qu’on souhaite planter. Ces grands arbres sont terriblement importants”, avertit Mathias Disney.

arbre carbone Forêt nature
https://www.courrierinternational.com/article/forets-contre-toute-attente-les-arbres-stockeraient-deux-fois-plus-de-carbone
"Tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l'air": un chercheur azuréen alerte sur les stratégies de plantation en ville - Var-Matin
Wed 7 Dec - 20:27

Un arbre par habitant à Nice d'ici 2026, un milliard d'arbres plantés en France d'ici 2032... Chercheur à Sophia Antipolis, le docteur Pierre Sicard alerte sur les stratégies de plantation mises en œuvre dans certaines villes: "Tous les arbres sont bons pour l'homme, mais tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l’air".

Pierre Peyret Publié le 08/11/2022 à 10:20, mis à jour le 08/11/2022 à 14:48

Les platanes, espèce pointée du doigt, présente pourtant des bienfaits pour la qualité de l'air. Photo L.MLes platanes, espèce pointée du doigt, présente pourtant des bienfaits pour la qualité de l'air. Photo L.M

Chercheur à Argans à Sophia-Antipolis, le Dr Pierre Sicard travaille sur les impacts de la pollution de l’air et du changement climatique sur les forêts, et sur le rôle de l’arbre en ville. Depuis 2019, à Aix-en-Provence et Florence, il coordonne notamment le projet européen Airfresh. Il a pour but de quantifier, pour la première fois, les bénéfices environnementaux et sociétaux des arbres en ville. Dans le cadre de ce projet, 300 essences d'arbres ont été étudiées, et 400 arbres ont été plantés dans les deux villes.

Aujourd'hui, alors que les municipalités se lancent dans la plantation d'arbres et alors qu'Emmanuel Macron a annoncé la plantation d'un milliard d'arbres en France d'ici 2032, il alerte sur les stratégies de plantation en cours ou à venir dans certaines villes.

Pourquoi avez-vous décidé de tirer la sonnette d'alarme?
Ce n'est pas la première fois que j'alerte sur ce sujet. À partir de l'été 2019, après la vague de chaleur et les épisodes de pollution qui ont eu lieu, les municipalités, à l'approche des élections municipales, ont avancé des stratégies de plantation pour répondre à une politique du chiffre. Sauf que planter des arbres, c’est bien, mais pas n’importe où et n'importe quoi. J’essaie de faire passer le message suivant: "Tous les arbres sont bons pour l'homme, mais tous les arbres ne sont pas bons pour la qualité de l’air". C'est-à-dire que des arbres émettent des composés qui engendrent l’émission de polluants secondaires. Selon les essences que vous allez planter, vous allez parfois dégrader la qualité de l'air.

Vous parlez de politique du chiffre. À Nice, la municipalité souhaite un arbre par habitant d'ici 2026, quel peut être le risque?
Souvent, dans les municipalités, les services vont réfléchir en amont et planter. D'autres ne réfléchissent pas vraiment. Cela peut vous amener à des contradictions. En périphérie de Madrid, on a observé une dégradation significative de la qualité de l’air car ils ont planté des essences locales qui n'étaient pas adaptées. Aux abords de Grasse, où vous avez des chênes et des pins et une augmentation de l’ozone, si, en plus de cela, vous ne prenez pas en compte l’existant et que vous allez planter d'autres chênes pubescents, vous allez aggraver la situation.
Il faut savoir que si vous plantez 100 chênes chevelus, vous allez éliminer 800 kg d’ozone par an. Mais si vous plantez 100 chênes pubescents, vous allez former 4 tonnes d’ozones. Il faut sélectionner l’existant et faire une évaluation.

Comment expliquez-vous que certaines essences d'arbres dégradent la qualité de l'air en ville?
Il y a deux types de polluants: les polluants particulaires, comme les particules fines, et les polluants gazeux. Pour les polluants particulaires, une partie se dépose sur les branches, les feuilles et les troncs. Pour les polluants gazeux, une partie va se déposer et être absorbée par le végétal. Tout cela, c'est quantifiable. Il y a des essences, comme l’eucalyptus, qui émettent des composés organiques volatiles. Ces derniers, quand ils sont émis, sous l’effet du rayonnement solaire, vont former l’ozone. Pour chaque essence, nous pouvons donc calculer ce qu’elle absorbe, ce qu'elle élimine. Résultat, certaines essences forment plus que ce qu’elles absorbent.
 
Des résultats vous ont-ils surpris?
En local, l’eucalyptus est une des pires espèces. À titre d’exemple, un eucalyptus adulte forme 180 gr d’ozone par jour dans l’air. Le chêne pubescent, que l'on retrouve beaucoup ici, c’est 120 gr d’ozone par jour.
À l'opposé, il y a des essences comme les érables et les tilleuls qui absorbent 40 gr d’ozone par jour. Quand vous en plantez, vous éliminez donc de l’ozone de l’atmosphère. 

Outre la difficulté de choisir la bonne essence, quels écueils peuvent rencontrer les villes?
Souvent, les citoyens disent: il faut planter davantage d'arbres. Mais il faut savoir que dans les villes densément peuplées, l’espace public géré par la municipalité est restreint.

Il est de 15 %, le privé représentant 85%. Dans ses 15%, une fois que vous avez enlevé là où vous ne pouvez pas planter, il ne reste plus grand chose. C’est pour ça qu’il faut communiquer auprès du grand public pour que les essences appropriées soient plantées. L'érable argenté, le tilleul, le platane sont de bonnes espèces, l'olivier lui, est une essence neutre. Mais à Aix-en-Provence, où nous avons planté sur 1,2 hectare, les gens ne comprennent pas que certaines espèces ne sont pas bonnes.

air arbres ville
https://www.varmatin.com/environnement/tous-les-arbres-ne-sont-pas-bons-pour-la-qualite-de-lair-un-chercheur-azureen-alerte-sur-les-strategies-de-plantation-en-ville-806108
Face au réchauffement climatique, comment faire des arbres nos alliés? - Var-Matin
Wed 7 Dec - 20:11

Étés de plus en plus chauds, incendies en série, inondations incontrôlées… le Var et les Alpes-Maritimes sont mis à mal par le dérèglement climatique. Ardemment défendus par les citoyens, brandis par les politiques comme moyen de lutte contre le dérèglement climatique, les arbres sont au centre des attentions. Mais s’ils peuvent être des alliés précieux contre le réchauffement climatique, ils en sont parfois aussi les premières victimes. Comment trouver un équilibre? Nous avons un mois pour enquêter.

Flora Zanichelli Publié le 04/12/2022

Face au réchauffement climatique, comment faire des arbres nos alliés ? - Photo Sébastien BotellaFace au réchauffement climatique, comment faire des arbres nos alliés ? - Photo Sébastien Botella

En août dernier, la ville de Gattières est au cœur d’une polémique. En cause, l’abattage de deux cèdres du Liban pour faire place à une résidence sociale sénior et un parking. Sur les réseaux sociaux, les habitants laissent exploser leur colère. 

Quelques semaines plus tôt, c’est à Saint-Paul-de-Vence que le lever de bouclier a eu lieu, après la coupe rase de cyprès et de pins. 

Une mobilisation de citoyens qui révèle combien le sujet des arbres est brûlant.

Rafraîchir les villes, capter le carbone

Si cela fait depuis longtemps que la forêt est au cœur de réflexions, les derniers étés, caniculaires, au cours desquels nous avons assisté à des incendies et des hausses de température spectaculaires, ont accéléré les prises de conscience et les réflexions.

“Les arbres ont un rôle essentiel dans la lutte contre le réchauffement climatique”, rappelle Michel Vennetier, ingénieur forestier et écologue, qui a longuement analysé les effets du changement climatique sur la forêt méditerranéenne. 

Réduction de la température urbaine, puits de carbone permettant de lutter contre l’effet de serre, lutte contre l’érosion des sols, préservation de la biodiversité, source d’énergies renouvelables, les bienfaits des arbres sont nombreux.
“Non seulement, l’arbre contribue à la beauté de la ville, mais il peut aussi atténuer les conséquences des canicules urbaines en rafraîchissant les rues”, explique Caroline Mollie, paysagiste et auteur du livre “Les arbres dans les villes: l’urbanisme végétal.”
C’est en partie pour cela que Christian Estrosi a inscrit les arbres à l’agenda politique de Nice, promettant une forêt urbaine pour 2025.

Menaces en série

Mais si les arbres sont de précieux alliés pour lutter contre le réchauffement climatique, ils en sont aussi les victimes. 

“De façon générale, il n’y a plus que très peu d’arbres qui se portent vraiment bien dans la nature”, constate Michel Vennetier. 
 Chute des feuilles, branches mortes, les conséquences des sécheresses et canicules se font sentir. “Aujourd’hui, les gens ne savent plus à quoi ressemble un arbre en bonne santé”, observe l’écologue.
Caroline Mollie précise: “On ne devrait pas voir le ciel au travers du feuillage”.
Michel Vennetier ajoute : “Les arbres sont également moins réactifs face aux parasites qui eux, parfois, deviennent plus résistants ou attaquent plus de fois dans l’année qu’auparavant. On l’a vu, par exemple, avec le charançon sur les palmiers. ” 

Bien planter les arbres

“Planter des arbres, c’est bien, mais pas n’importe où et n'importe quoi”, réagissait Pierre Sicard, chercheur “Air et forêt” chez Argans, à Sophia-Antipolis, dans une interview donnée à Nice-Matin le 8 novembre dernier.

Une remarque qui va à contre-courant des promesses souvent faites par les politiques.
En fixant l’objectif de planter 280 000 arbres dans la Métropole d’ici à 2026, le maire de Nice, Christian Estrosi, confirme l’enjeu auprès de ses concitoyens.
Mais il est souvent difficile d’évaluer la portée de telles annonces, estiment plusieurs experts.

“Si vous prenez le problème de l’arbre en ville, explique Caroline Mollie, il faut tenir compte de l’espace qu’on va pouvoir lui donner pour se développer. Pour qu’un arbre se développe, il faut de la terre et de l’espace aérien. Donc planter, oui! Mais où? Et comment? Avec quelles perspectives?”

Trouver un équilibre aussi. Pierre Sicard continue : “[Certains] arbres émettent des composés qui engendrent l’émission de polluants secondaires. Selon les essences que vous allez planter, vous allez parfois dégrader la qualité de l'air.” 

Développer de nouvelles pratiques

En ville, par exemple, planter mobilise experts des espaces verts mais nécessite aussi une bonne connaissance du réseau souterrain, pour que les arbres puissent se développer au mieux, et sous-tend le renouvellement des pratiques, in fine.
“Il faut trouver un équilibre, commente Michel Vennetier qui préconise trois pistes. Éclaircir les forêts, pour laisser de l’espace aux arbres pour se développer, rajeunir en plantant de nouvelles espèces, diversifier les espèces “pour éviter de mettre tous les œufs dans le même panier”.”
Mettre en place une gestion équilibrée qui permette de régénérer la forêt. 
“L’idée est aussi de laisser de l’espace à la nature, de lui faire confiance pour s’adapter, de la laisser faire sa propre sélection”, ajoute Michel Vennetier. 
“Il faut réfléchir à long terme, commente Caroline Mollie. Un arbre met 10 à 15 ans à se développer, c’est plus long qu’un mandat politique.”

Comment agir?

Tous concernés par les arbres? La collecte organisée par l’émission “Aux arbres, citoyens” en faveur des forêts françaises avec 1,8 million d’euros récoltés montre que les Français ont à cœur leur patrimoine vert. 

“Souvent, les citoyens disent: il faut planter davantage d'arbres. Mais il faut savoir que dans les villes densément peuplées, l’espace public géré par la municipalité est restreint. Il est de 15 %, le privé représentant 85%“, constate encore Pierre Sicard. 
Dès lors, comment agir chez soi? 

Certaines collectivités n’hésitent pas à engager leurs administrés à leurs côtés. Comment s’y prennent-elles? A la suite des incendies qui ont ravagé le Var, comment la forêt se reconstruit-elle? Et quel rôle peut-elle jouer pour limiter les effets des feux alors que la menace plane entre sécheresse et canicule? Nous avons un mois pour enquêter.

Les arbres dans nos départements

Dans nos départements du Var et des Alpes-Maritimes, les arbres représentent un enjeu tout particulier. “Avec 1,5 million d'hectares, la forêt en Provence-Alpes-Côte d'Azur représente 9,4% de la forêt française. La région se place en deuxième position nationale pour son taux de boisement (48%, contre 29% en moyenne au niveau national)”, écrit l’ONF sur son site.
En matière de superficie forestière, le Var est le cinquième département de France. 

Les Alpes-Maritimes, elles, se classent au quatorzième rang. Mais la surface dédiée à la forêt ne cesse de s’y développer avec une augmentation de 47% depuis 1985 contre 15% pour le Var.

arbre
https://www.varmatin.com/faits-de-societe/teaser-face-au-rechauffement-climatique-comment-faire-des-arbres-nos-allies-811989
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