Trois ans après une première fort appréciée, nous reprendrons l’ascension du Mont Caume et cette belle randonnée sur le plus haut des Monts Toulonnais. Nous retrouverons au fort Ouest pour un pique-nique les chasseurs d’images de Cécile en quête de lichens photogéniques, avant de poursuivre notre chemin vers l’Est.
Pour retrouver le parcours effectué en 2019 : Parcours 2019
Prévoir la journée. Difficulté moyenne à physique : environ 10 km et 500m de dénivelé. Bâtons conseillés pour la descente. Chaussures de marche, eau et assurance personnelle sont indispensables pour ce type de sortie. Les accompagnateurs ne sont pas des guides officiels mais des bénévoles qui vous font partager la découverte des lieux.
RV au Parking du Col du Corps de garde à 9h30.
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Renseignements : Marie-Hélène Taillard 06 20 95 21 88
Le mot de Kat : pour tout connaître de ce terrible incendie de 1906 qui vit la mort de trois soldats, consulter le document très complet rédigé par Armand Lacroix pour la Société d'histoire locale Les Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène.
Photos © Cécile Di Costanzo pour Les Amis du Vieux Revest
Article de Claude Serra paru dans Var-Matin - Tous droits réservés Var-Matin pour Les Amis du Vieux Revest
En ces jours où l'on reste chez soi, les photographes veillent à la longue vue.
Pris depuis ma fenêtre, sans bouger de chez moi.
Vous aussi, restez chez vous.
Cécile Di Costanzo
Tous droits réservés Cécile Di Costanzo pour Les Amis du Vieux Revest
À chacun son sommet. Pendant qu’Emmanuel Macron était dans le massif du mont-Blanc pour réaffirmer sa sensibilité écologique, Geneviève Darrieussecq, la secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, était hier après-midi au sommet du mont Caume.
Si 4 000 mètres d’altitude séparent le plus haut des monts toulonnais du toit de l’Europe, le déplacement ministériel avait un objectif commun avec celui du président de la République : mettre en avant la défense de l’environnement.
Une préoccupation sur laquelle le ministère des Armées fait figure de pionnier. « Sur les 270 000 hectares que possède le ministère sur l’ensemble du territoire national, 200 000 font l’objet d’un classement de protection à caractère environnemental et 40 000 sont labellisés Natura 2000 », affirme ainsi Geneviève Darrieussecq.
Avec dix « petits » hectares, le terrain que possède la Défense sur le mont Caume fait figure de confetti, mais est très riche en matière de biodiversité. « La zone abrite un cortège faunistique et floristique très intéressant. On y dénombre notamment 211 espèces floristiques, mais aussi des aigles de Bonelli et neuf espèces de chiroptères », détaille Hélène Lutard, administratrice du Conservatoire d’espaces naturels (CEN) de Provence-Alpes-Côte d’Azur, partenaire privilégié du ministère des Armées pour la gestion de ses sites en matière environnementale.
Faire la promotion de la protection des chauves-souris n’est sans doute pas évident en pleine épidémie de coronavirus…
Blague mise à part, les actions menées sur le mont Caume, dans le cadre du programme Life Defense Nature 2Mil, portent leurs fruits : un gîte d’hibernation et deux gîtes de reproduction ont ainsi été aménagés dans d’anciennes galeries militaires.
« On n’a pas d’éléments chiffrés sur la population des chauves-souris mais on sait que, sur les neuf espèces répertoriées sur le site, toutes n’étaient pas présentes au début du programme en 2012 », commente Vincent Mariani, chargé de mission a pour le CEN. Ce dernier évoque par ailleurs la restauration de la végétation originelle (pelouses méditerranéennes, landes à genêts épineux et autre matorral à genévriers).
Des réussites que la secrétaire d’État auprès du ministère des Armées n’a pas vraiment pu observer de ses yeux. Pas plus que la vue sur la rade de Toulon d’ailleurs. Hier après-midi, le sommet du mont Caume était plongé dans un épais brouillard.
Réunion du COPIL du 22 octobre 2019, présidée par M. Ange Musso, Vice-Président de Toulon-Provence-Méditerranée., de 9 h 15 à 11 h. dans la salle de la Mairie du Revest.
Compte rendu de Michel Bonjardini, président de l'Association Défense et protection du Faron
A l’invitation de M. Ange Musso, son Président, nous avons participé à la réunion dressant le bilan de l’animation 2016-2019 du COPIL pour le site Natura 2000, la Forêt des Morières, le Mont Caume et le Mont Faron, ainsi que la relance du dispositif arrivé à échéance la 8 septembre 2019.
Par rapport aux séances précédentes nous avons été étonnés par l’assistance clairsemée et par l’absence des maires des communes incluses dans Natura 2000, excepté M. Musso, Maire du Revest.
M. Mathieu Lascève a dressé un bilan du travail accompli : rédaction du DOC UB, bilan des richesses naturelles et biologiques. Les inventaires effectués ont montré la richesse que représentent les ripisylves du Gapeau, du Las, de la Ripelle. Il y a eu création de vasques utiles aux batraciens. Un recensement des chiroptères : 4 espèces cavernicoles qui sont toutes hors périmètre Natura 2000 mais qui chassent sur le site.
Exposé sur les observations de l’aigle de Bonelli qui niche sur les falaises du Mont Caume et chasse jusqu’à Pierrefeu.
Les équipes ont trouvé des lézards ocelés sur le Faron auxquels il faut porter une grande attention car l’espèce a disparu en beaucoup d’endroits.
En revanche et malgré de nombreux échanges sur le terrain et l’aide de la DDTM, il n’a pas été possible d’établir des contrats Natura 2000 : pas de candidats, actions reportées. Sur le secteur des Salins, la lutte est perdue ou presque pour enrayer la prolifération de la tortue de Floride, de l’eucalyptus et de l’ailanthe.
Dans le cadre du confortement des falaises du Faron, Toulon et la Métropole s’engagent pour la protection des chauves souris. La carrière Hourdan est proposée comme espace de compensation et une procédure d’acquisition est lancée par TPM.
Nous faisons remarquer que ces travaux de confortement vont également toucher des populations de merles bleus, de perdrix, et que l’impact sur la flore (présence du genêt de Lobel et du chou de Robert) ne saurait être négligeable. Il est prévu de constituer un comité de pilotage mené par l’ONF et la LPO qui devront proposer un plan de gestion.
Nous rappelons qu’entre 2009 et 2011 nous avions attiré l’attention de la municipalité sur cette carrière abandonnée devenue squat, terrain de rodéos motos… Le maire nous avait répondu que la propriétaire ne désirait pas vendre. Le propriétaire actuel a le choix entre un rachat à l’amiable et l’expropriation.
Est évoquée ensuite la présence sur le Mont Caume d’un papillon spécifique, d’un troupeau de chèvres sauvages, du loup ainsi que d’une meute de chiens errants.
Un point préoccupant pour le COPIL et l’ONF est la détérioration de l’impluvium de la forêt des Morières, important point d’eau. Un contrat de réfection est à déposer avec un suivi de la faune et de la flore.
Nous demandons des éclaircissements sur le projet de parc éolien de la Compagnie du Vent. M. Musso répond que cette compagnie a été rachetée par Engie. M. Lascève ayant mentionné un projet de 7 éoliennes, M.Musso déclare qu’il n’y a pas eu de contact, aucune sollicitation. Nous faisons remarquer que, depuis le premier projet de 18 à 20 éoliennes, ramené à 10 dans une nouvelle version, et maintenant à 7, l’impact sera à peu près identique : défrichement de O,5 ha par appareil, création de 6 km de pistes pour desservir les machines, soit un défrichement de forêt de 15 ha, auquel il faudra ajouter 12 ha supplémentaires pour débroussailler les abords des voies (risque incendie).
Depuis 2016, la situation a changé :
— Le projet de parc naturel régional (PNR) a abouti. Le décret actant la création du PNR de la Ste Baume est paru au Journal officiel du 20 décembre 2017. Il s’étend sur environ 81000 ha et 26 communes.
— Sur le plan législatif, ce projet se trouverait dans le périmètre du PNR où il est écrit noir sur blanc que les éoliennes sont proscrites. D’autre part il semblerait que l’installation d’éoliennes ne soit pas compatible avec le SCOt-Provence-Méditerranée. Enfin le PLU de Solliès Toucas n’est pas compatible avec de telles installations ; or la révision n’est pas à l’ordre du jour.
Notre opposition à ce projet vient du fait que ces éoliennes, quel que soit leur nombre, seraient implantées sur le territoire de l’aigle de Bonelli. Nous rappelons qu’il n’y a dans le Var qu’ un seul couple et qu’il s’agit d’une espèce très en danger. D’autre part, cette forêt abrite toutes les espèces de chiroptères dont certaines sont très rares.
M. Musso redit qu’il n’y a aucun projet. Donc le COPIL n’a pas à prendre position sur ce qui n’existe pas… Peut-être la Métropole a-t-elle eu une approche mais Natura 2OOO n’a pas à interdire mais à réfléchir. Il faut être persuadé que l’Etat est très vigilant et lui-même peut témoigner, en tant que maire, de discussions très serrées avec la DREAL. « Si un projet est présenté, nous n’attendrons pas le COPIL et je vous réunirai » affirme-il. Mais il faut faire confiance aux services de l’Etat et à l’ONF. Il signale qu’une personne en Préfecture va coordonner les actions de gestion, la gouvernance et les aspects financiers.
Enfin, il faut initier la suite du dispositif par deux élections au COPIL. Il présente la candidature de la Métropole et la sienne en tant que Président de l’instance, votées à l’unanimité.
Il remercie l’assistance et revient une dernière fois sur le projet d’éoliennes pour marteler qu’il n’y a pas de projet et que donc, le COPIL n’a pas à se prononcer.