Afficher/masquer le menu Revest actualités
  • Journal
  • Mots-clefs
  • Carnets
  • Forum
  • Images
  • Cartes postales
  • Rechercher
  • Options d’affichage
    • Liens par page :
    • 20 liens
    • 50 liens
    • 100 liens
  • RSS Feed
  • Connexion

 Liste des liens

Égypte : comment Ramsès II a manipulé des faits à des fins de propagande - FranceInfo
Sun 25 Sep - 16:35

Récrire l'histoire : Ramsès II, ce grand manipulateur

Il y a près de 5 000 ans, naquit en Égypte la civilisation la plus éblouissante et la plus longue de l'antiquité. Âge d'or de cette époque, le Nouvel empire, qui s'étendit de 1 500 à 1 070 avant J.-C. Une période faste qui vit l’apparition du premier État hiérarchisé, constitué d'une organisation politique sophistiquée. Le succès de cette culture tint, en grande partie, au désir de puissance des différents pharaons qui dirigèrent l’Égypte antique.

Ramsès

L'un des plus illustres, Ramsès II, (v.1303 - v.1213 av. J.-C.) fut d'une longévité exceptionnelle avec un règne qui dura 66 ans. Considéré comme le souverain des souverains, sa monarchie est estimée comme l'apogée de la puissance de l'Egypte. Le documentaire "Champollion et Ramsès II, rencontre sur le Nil", diffusé dans le cadre de l'émission "Des racines et des ailes", révèle non seulement son vrai visage, mais revient sur l'incroyable héritage laissé par ce roi : bâtisseur insatiable, fin stratège, maître en communication avant l'heure, mais également adepte de la propagande.

Des arrangements avec la bataille de Qadesh

Si le nom de Ramsès II résonne encore si fort aujourd'hui et berce notre imaginaire, c'est en grande partie grâce à Jean-François Champollion. Après avoir percé le mystère des hiéroglyphes en 1822, l'égyptologue français décide de partir en expédition aux pays des pharaons, six ans plus tard. Durant son périple de dix-huit mois le long du Nil, Champollion prend la mesure de l'omnipotence de Ramsès II face à la myriade de temples grandioses édifiés sous son égide. L'égyptologue français découvre que le roi égyptien était un communicant astucieux, gravant dans la pierre le moindre de ses faits d'armes et inscrivant son nom sur les constructions de ses prédécesseurs dans un souci de déification de sa personne. Mais il ignore que Ramsès II avait manipulé certains faits dédiés à sa gloire.

L'exemple le plus frappant fut la bataille de Qadesh, dont les combats contre les Hittites sont sculptés sur une partie d'un temple de Louxor, et qui fut la première guerre à être documentée par des sources antiques. Sur ce bas-relief, le pharaon s'arroge la victoire de ce qui fut la plus grande bataille de chars de l'Histoire. "Si la bataille de Qadesh, ce jour-là, est une éclatante victoire de Ramsès II, analyse, dans le documentaire, l'égyptologue Claude Obsomer, ce n'est pas pour cela que Ramsès a atteint son objectif qui était de prendre la ville. Cette campagne est donc un échec. (...) Rentré en Egypte, Ramsès, en fin politicien qu'il est, ne va pas expliquer tous les détails. Il va mettre en exergue sa victoire éclatante et personnelle le jour de la bataille et passer sous silence les détails de ce qui s'est passé après."

Cet aspect méconnu de Ramsès II, dit " le grand", n'entama en rien son aura bien au contraire. Ses nombreuses réalisations, telles que les temples d'Abou Simbel, la salle de Karnak, le complexe d'Abydos, le Ramesseum de Thèbes (actuellement Louxor), sans compter d'autres centaines de bâtiments et sculptures, sont toujours considérées, par les historiens, comme le summum de la culture et de l'art égyptiens.

histoire propagande
https://www.francetvinfo.fr/culture/patrimoine/archeologie/video-egypte-comment-ramsesii-a-manipule-des-faits-a-des-fins-de-propagande_5360452.html
Votre eau du robinet comporte-t-elle des pesticides au-dessus des limites de qualité ? - FranceInfo (extrait de l'article)
Thu 22 Sep - 11:22

Résultats des prélèvements réalisés dans votre réseau de distribution entre janvier 2021 et juillet 2022

Le Revest-les-Eaux (Var) - Adduction Le Revest - Village (Le Revest Village)

Dans le réseau de cette commune, 2 prélèvement(s) ont été réalisés entre janvier 2021 et juillet 2022. En moyenne, on y teste 316 molécules par prélèvement.

Aucun prélèvement n'a révélé de dépassement de limite de qualité.

Le Revest-les-Eaux (Var) - Adduction Le Revest Haut (Le Revest Haut)

D'après les données disponibles dans la base SISE-Eaux que nous avons analysées, aucun prélèvement analysant des molécules de pesticide n'est enregistré pour ce réseau. Attention, cela ne veut pas dire que l'eau n'est pas surveillée : des tests ont pu être réalisés plus en amont de ce réseau en particulier.

Le Revest-les-Eaux (Var) - Adduction Le Revest Bas (Le Revest Bas)

D'après les données disponibles dans la base SISE-Eaux que nous avons analysées, aucun prélèvement analysant des molécules de pesticide n'est enregistré pour ce réseau. Attention, cela ne veut pas dire que l'eau n'est pas surveillée : des tests ont pu être réalisés plus en amont de ce réseau en particulier.

Source : base SISE-Eaux

eau pesticide
https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/votre-eau-du-robinet-comporte-t-elle-des-pesticides-au-dessus-des-limites-de-qualite-decouvrez-le-grace-a-notre-moteur-de-recherche_5364667.html
L'écriture manuscrite est-elle vouée à disparaître? | Slate.fr
Wed 21 Sep - 10:14

Un professeur américain raconte que les deux tiers de ses étudiants ne savent pas lire les cursives, et qu'un nombre encore plus grand est incapable de les écrire.

Acte de baptême d'Augustin Hermitte au Revest en 1618Acte de baptême d'Augustin Hermitte au Revest en 1618
Certes, le copier-coller est plus difficile.

Pour The Atlantic, un professeur d'histoire d'une fac américaine s'interroge sur les conséquences potentielles de l'arrêt de l'apprentissage de l'écriture cursive (l'écriture «à la main»). Son questionnement sur le sujet a démarré après qu'un de ses étudiants d'un niveau similaire à celui de nos licences lui a confié n'avoir pas pu tirer beaucoup d'informations du livre sur la guerre de Sécession que l'enseignant lui avait prêté, car il avait été incapable de déchiffrer les reproductions de manuscrits qui y figuraient.

Drew Gilpin Faust, le prof, a alors procédé à un sondage, et s'est rendu compte que les deux tiers des étudiants de cette promotion ne savaient pas lire les cursives, et qu'un nombre encore plus grand ne savait pas les écrire. D'où le début d'une réflexion, menée conjointement avec ses élèves, sur la place –et surtout l'absence– de l'écriture manuelle dans leur existence.

Au début des années 2010, rappelle Drew Gilpin Faust, l'écriture cursive a été rayée des enseignements imposés au sein du système américain K-12, sigle désignant le cursus scolaire allant de la maternelle au secondaire. Les étudiants d'aujourd'hui étaient alors à l'école primaire, où on leur a appris à utiliser des tablettes, des ordinateurs et des tableaux numériques. La plupart d'entre eux affirment n'avoir reçu que les bases de l'écriture cursive, pendant une année maximum.

Étonné par sa propre époque mais bien décidé à ne pas sombrer dans une observation amère de celle-ci, Drew Gilpin Faust fait preuve d'un certain fatalisme.

«Le déclin de l'écriture cursive semble inévitable», écrit-il. «Après tout, l'écriture est une technologie, et la plupart des technologies sont tôt ou tard dépassées et remplacées.»
Une affirmation frappée du sceau du bon sens, même si pour la plupart d'entre nous, qui avons grandi dans un système éducatif où l'écriture cursive était au centre de tout, il semble improbable que celle-ci puisse disparaître un jour.

Il reste particulièrement difficile d'envisager que des étudiants en histoire ne sachent ni lire ni écrire en lettres cursives, étant donné qu'ils ne pourront alors déchiffrer aucun manuscrit, et qu'ils devront se contenter de lire les travaux de recherche produits par d'autres. Cela ne signifie pas pour autant qu'il soit impossible de mener de brillantes études d'histoire: c'est ainsi que l'un des étudiants de Faust est allé au bout de sa thèse, dont il a simplement remodelé le sujet afin de ne pas rencontrer d'obstacles liés à sa méconnaissance de l'écriture manuscrite.

Pour autant, n'est-il pas regrettable de devoir limiter son champ de recherche à cause de cette compétence manquante? L'enseignant cite aussi le cas d'une étudiante passionnée par Virginia Woolf, mais qui a décidé d'abandonner ses recherches sur l'autrice car elle n'était pas capable de lire ses nombreuses correspondances, écrites à la plume.

Communication rompue

Autre préoccupation de l'enseignant: comment font les étudiants et étudiantes pour déchiffrer les annotations laissées sur leurs copies? La réponse est simple: certains n'hésitent pas à demander à leurs professeurs, et d'autres ont purement et simplement décidé de les ignorer... ce qui est évidemment problématique. Si les uns continuent à utiliser l'écriture cursive et que les autres décident de ne même pas essayer de la lire, alors le dialogue de sourds est total.

Quid des listes de courses? Des cartes de vœux? Nous, les adeptes de l'écriture manuscrite, voyons mal comment nous pourrions nous en passer. La réponse est similaire à ce que Faust écrit plus haut: ce n'est qu'une technologie, elle est donc remplaçable. Tout ceci peut être fait de façon numérique, via un smartphone ou un ordinateur –et, si besoin, à l'aide d'une imprimante.

Abandonner l'écriture cursive, c'est sans doute dire au revoir à une certaine façon de considérer la société. Cela ne signifie pas pour autant que l'on perde au change. Sauf dans des situations comme celles de ces étudiants en histoire, qui se retrouvent perdus devant une simple écriture manuscrite comme nous le serions devant des hiéroglyphes égyptiens.

écrire écriture
https://www.slate.fr/story/233890/disparition-ecriture-cursive-manuscrite-etudiants-histoire-technologie
Arts en circulation - Le Pôle - 24 septembre 2022 - La Seyne sur Mer – Sorties culturelles – Sur la Place du Village
Tue 20 Sep - 17:58

FESTIVAL REGARDS sur RUE

Le samedi 24 septembre 2022, dans le cadre du festival hors les murs, le PÔLE nous propose un après-midi de liberté à La Seyne-sur-Mer autour de spectacles gratuits à choisir en fonction de vos envies, avec mise à disposition d’un bus pour l’aller-retour à partir de 10 participants
(RV à 15h15 sur le parking de la poste au Revest et retour vers 21h).

Détails de la programmation du festival sur le site du Pôle https://www.le-pole.fr/festival-regards-sur-rue-3
(un programme complet vous sera également remis dans le bus, restauration possible sur place.)

Festival Regards sur rue

                       _________________________________     Nous avons retenu      ___________________________

16h – « Richard III ou le pouvoir fou » – Cie Les Batteurs de Pavés - (Théâtre élisabéthain revisité pour un coin de rue - 1h15)
Avec une certaine jouissance d’enfants énervés, Les Batteurs de Pavés passent à la moulinette le grand texte du répertoire pour faire de la rue un champ de bataille théâtral à leur façon. Comme une goutte de tabasco dans un bloody mary déjà bien épicé, ici, rien ne vous sera épargné !

17h30 – « Frigo » – Cie Dis bonjour à la Dame - (Solo de clown corrosif et poétiquement incorrect - 45mn)
Tenter la grande expédition spatiale à bord de son réfrigérateur ? Chiche ? Tendrement cynique, un brin provocateur et furieusement attachant, le clown Frigo défie l’apesanteur, amorce le détonateur et vous promet un décollage sen-sa-tion-nel !

18h – « Biquette » – Cie 2L au Quintal (Théâtre en terrasse de bar -45mn)
Elle est là Biquette. Burlesque et émouvante, elle se livre … Parce qu’elle en a des choses à dire : sa boulimie, sa mère, Annie Cordy ou ses nuits d’insomnie … Elle aurait pu aller voir un psy mais non… Elle vous a trouvés vous, attablés en terrasse de café alors … Autant pas se priver !

19h – « L’Ouest loin » – Cie d’un Ours (Théâtre et cirque : 30mn).
Une énorme poutre, un escabeau, un short, des mini skis … Ajoutez à cela un brin de poésie, quelques chansonnettes, un soupçon de courage et une bonne dose de dinguerie… L’incroyable équilibriste Olivier Debelhoir enchaine ses numéros complètement décalés ; sacrément décalés !

20h – « Arrêt d’Urgence » – Cie Akoreacro : la Cie qui nous a déjà régalé avec le spectacle Dans ton Cœur (Concerto-acrobatique : 50mn)
Tout est prêt ! Le piano à queue est en place. C’est l’heure du grand concert auquel s’invitent des envolées acrobatiques, des courses de vitesse sur fond de beat box et de techno enflammée. Arrêt d’Urgence s’en donne à cœur joie. Mais pas de panique : tout est sous contrôle !

                       ____________________     Mais bien entendu, vous allez voir ce que bon vous semble !     _________________

Invitation à destination des adhérents AVR-Loisir & Culture, SUR INSCRIPTION en utilisant le lien ci-après :
Xoyondo
Réponse souhaitée le plus tôt possible

Renseignements complémentaires : Pierrette 06 08 51 36 27

adhérents-avr-LC Culture Loisir-et-culture
https://forum.revestou.fr/post1092.html#p1092
Les journées du Matrimoine - Reporterre
Sat 17 Sep - 17:38

« L’Histoire est sexiste » : le patrimoine oublie les femmes artistes

De par leur nom, les journées du patrimoine éclipsent l’héritage culturel laissé par les femmes artistes. Activistes et chercheuses tentent de réhabiliter les œuvres produites par des femmes.

« Jeune fille en vert », de Tamara de Lempicka. Flickr/CC BY 2.0/ Jean-Pierre Dalbéra  « Jeune fille en vert », de Tamara de Lempicka. Flickr/CC BY 2.0/ Jean-Pierre Dalbéra

Les journées… du « matrimoine » ? Les 17 et 18 septembre se déroulent les journées européennes du patrimoine, mais aussi celles du matrimoine. Il ne s’agit pas d’un néologisme inventé par les féministes : en réalité, ce terme existe depuis le Moyen-Âge pour désigner les biens hérités de la mère, quand le patrimoine désigne ceux hérités du père. « Quelques siècles plus tard, il ne reste plus que les prestigieuses journées du patrimoine, et les agences matrimoniales… », a ironisé sur France Culture la metteuse en scène et chercheuse Aurore Évain, qui a fortement œuvré pour la réhabilitation du matrimoine culturel.

Comment ce mot a-t-il disparu de nos dictionnaires ? Au XVIIe siècle, le matrimoine a été banni de la langue française par les académiciens, qui jugeaient le terme obsolète et même « burlesque ». Il est réapparu dans les années 2000 sous la plume de chercheuses et chercheurs en sciences humaines, notamment l’ethnologue Ellen Hertz, qui retrace l’histoire de ce mot.

En 2013, il a été réhabilité grâce à Aurore Évain, dont les travaux sur le théâtre de femmes de l’Ancien Régime ont inspiré les militantes du mouvement HF, qui lutte pour l’égalité des genres dans la culture. Elles ont repris le terme à leur compte et en 2015 ont lancé les « journées du matrimoine » pour célébrer l’héritage culturel laissé par les femmes artistes et créatrices du passé.

« L’Histoire est sexiste »

Éclipsées des livres d’histoires, les autrices, peintres, philosophes, chercheuses, architectes, poétesses, compositrices, réalisatrices ou chorégraphes ont bien existé, mais souvent dans l’ombre de leurs homologues masculins. « L’Histoire est sexiste », constate Camille Morineau, historienne de l’art et autrice de l’ouvrage Artistes femmes. Depuis ses cours de gender studies (études de genre) sur les bancs de la prestigieuse université étasunienne Williams College, dans le Massachusetts, la chercheuse s’investit pour réhabiliter les œuvres produites par des femmes. En 2014, elle quitta même son poste de conservatrice au musée Georges Pompidou pour créer l’association Aware [1], entièrement dédiée à cette cause.

Selon la chercheuse et activiste, l’invisibilisation des femmes est en partie imputable aux historiens : « Ils ont considéré que leur travail n’était pas aussi important ni intéressant que celui des artistes hommes. » Elle prend notamment l’exemple de la peintre polonaise Tamara de Lempicka, aussi célèbre de son vivant que Picasso, selon les dires de l’historienne : « Elle était très reconnue par la presse, et elle gagnait très bien sa vie, même mieux que certains peintres masculins, mais les historiens ont jugé que c’était davantage une “décoratrice” qu’une réelle peintre, et ils ne l’ont pas retenue. »

Du côté des musées, Camille Morineau souligne que ce manque de documentation autour du matrimoine culturel peut également constituer un frein pour les expositions d’artistes femmes : « Il faut construire du savoir sur ces artistes femmes avant de montrer leur travail, car c’est difficile de faire une exposition si l’on ne connaît rien de l’artiste. »

Sous-représentées dans l’art et la culture

Des constats partagés par Marie Guérini, présidente de l’association HF Île-de-France, qui coordonne les journées du matrimoine. Selon la militante, cet événement constitue une « réparation historique » face à ce qu’elle considère comme une « injustice notoire » qui se perpétue encore de nos jours, les artistes femmes étant toujours largement sous-représentées dans le milieu de la culture.

« Les œuvres des professionnelles de la culture restent moins programmées que celles des hommes, et elles accèdent moins souvent qu’eux à la consécration artistique, précise le rapport de l’Observatoire 2022 de l’égalité entre femmes et hommes dans la culture et la communication. Elles sont ainsi peu primées dans les rencontres emblématiques du cinéma, de la musique, du théâtre, de l’architecture ; en revanche, elles sont mieux représentées dernièrement en photographie. »

Dans le domaine de la musique par exemple, on relève que seuls 14 % d’artistes femmes sont programmées lors des festivals de musiques actuelles, et que moins de 20 % des opéras programmés sont mis en scène par les femmes (en 2020-2021). Si l’on s’intéresse aux œuvres récompensées, les chiffres sont encore plus parlants : 0 réalisatrice primée aux César depuis 2010, 2 films réalisés par une femme récompensés par la Palme d’or au Festival de Cannes et 0 femme primée pour le meilleur album aux Victoires de la Musique 2021...

« Un pont entre les créatrices d’hier et celles d’aujourd’hui »

Face à ces statistiques, la militante Marie Guérini insiste sur l’importance des journées du matrimoine pour les nouvelles générations d’artistes femmes : « Cela permet de faire le pont entre les créatrices d’hier et celles d’aujourd’hui, pour qu’elles n’aient plus l’impression d’être des “pionnières”, mais des héritières fières de leurs “mères” artistes. »

Cette année, la « mère » iconique des journées du matrimoine sera la peintre cubiste Roberta Gonzàlez, pratiquement inconnue des livres d’histoire et des moteurs de recherche. Une partie de son œuvre sera exposée et accompagnée d’une lecture d’extraits de son journal intime les 17 et 18 septembre, à 16 heures, à l’espace des femmes Antoinette Fouque, à Paris.

Dans le reste de la France, l’initiative essaime, notamment en Bretagne et en Normandie, où le mouvement HF est très présent. « Ce qui nous rassure, c’est qu’on a de plus en plus de propositions de femmes artistes qui souhaitent participer aux journées du matrimoine, dit Marie Guérini. On ne doit rien lâcher ! »

Matrimoine Patrimoine
https://reporterre.net/L-Histoire-est-sexiste-le-patrimoine-oublie-les-femmes-artistes
page 13 / 114

 Tags

Nuage de tags

Shaarli - The personal, minimalist, super-fast, database free, bookmarking service
by the Shaarli community - Help/documentation - Framasoft/myframa