Un poisson change de bocal
Hier 26 janvier 2023, le lac de retenue de Dardennes a été réempoissoné.
Les travaux de consolidation du barrage d'octobre 2020 à octobre 2022 avaient impliqué la vidange du lac. À l'époque, toute la population de poissons du lac avait été pêchée et transportée au lac de Carcès. Le niveau d'eau du lac de Dardennes est bien remonté depuis octobre dernier et a permis le retour des poissons.
Donc jeudi, un gros camion est arrivé près des rives du lac, avec à son bord, dans des cuves d'eau, une tonne de poissons.
Mais ce ne sont pas "nos" poissons en villégiature à Carcès qui sont venus repeupler le lac en ce mois de janvier. Ce sont des poissons d'élevage, achetés par TPM, et dans une moindre mesure, par une association de pêche.
La pêche sera ouverte dès le 29 avril, mais ce sera une pêche no-kill pendant 3 ans. Trouvez-moi un équivalent en français de France, ça veut dire qu'on remet à l'eau de suite le poisson pêché, sans le tuer. Juste en le blessant un petit peu.
Mais bientôt, le lac de Carcès va être vidé à son tour, pour de grands travaux. Ses poissons seront pêchés et partiront en vacances dans d'autres eaux de la région. Parmi ceux qui viendront au Revest, qui sait, certains retrouveront peut-être les eaux revestoises qui les ont vu naître. Enfin, eux ou leurs ancêtres.
Mathieu Dalaine pour Var-Matin
Pour cette reprise de nos sorties pédestres, nous vous proposons une visite des entrailles de la retenue de Dardennes, vidangée en raison des grands travaux de confortement du barrage et d’agrandissement de la surverse, débutés à l’automne dernier et qui se poursuivront au minimum durant une année.
En raison du contexte sanitaire, du couvre-feu, la sortie se déroulera sur 2h30 environ, en groupes restreints à 6 personnes (les enfants ne sont pas comptés).
Découvrir sur le terrain les sept sources qui alimentaient autrefois la vallée de la Dardenne, les transformations lors de la construction du barrage, l’histoire de la canalisation et de l’acheminement de l’eau, potable ou comme force hydraulique pour les moulins de la vallée, à l’usage des bugadières et des cultures, reconstituer par l’imagination, grâce aux empreintes visibles dans les lieux, le paysage sillonné par les habitants du Revest il y a plus de cent ans…
Balade au fond du lac - Photo de Philippe Maurel
Quelques pistes pour en savoir plus :https://revestou.fr/pages/144-les-eaux-du-revest-l-eau-du-barrage-fr.php
Balade au barrage et dans la vallée de Dardennes https://photos.revestou.fr/picture?/le-barrage-et-la-vallee-de-dardennes/category/104-livres_et_recueils_avr
Dompter l’eau : https://photos.revestou.fr/index?/category/Eau
Le Las, une rivière dans la ville, Philippe Maurel http://maurel.tv/auteur.html
Départ du Revest au village, descente par le chemin de la Foux, exploration en partant du barrage et remontant vers le Ragas, retour par le chemin de la Reboune. Chaussures de marche, vêtements qui ne craignent rien et bâtons sont bienvenus pour piquer dans la boue… De l’eau et une assurance personnelle sont indispensables pour ce type de sortie. Les accompagnateurs ne sont pas des guides officiels mais des bénévoles qui vous font partager la découverte de ces lieux.
RV à 9h30 ou 14h30 Parking Jean Moulin à côté de la poste du Revest-les-Eaux.
Inscrivez-vous en utilisant le lien : https://doodle.com/poll/6yydamngbh42ifrp?utm_source=poll&utm_medium=link
Adepte de la pêche “no kill” (le poisson est relâché dans les meilleures conditions possible), le Raphaëlois Simon Brisse lance sa ligne dans toutes les rivières, fleuves, lac, et retenues d’eau de France.
Adepte de la pêche "no kill" (le poisson est relâché dans les meilleures conditions possible), le Raphaëlois Simon Brisse lance sa ligne dans toutes les rivières, fleuves, lac, et retenues d’eau de France. Mais c’est la première fois que ce pêcheur de 29 ans actionnait son moulinet sur la berge de la retenue d’eau de Dardennes, mardi 22 décembre. Avec une grosse surprise à la clé…
"Je connaissais ce spot car il est marqué sur les cartes de la réglementation de la fédération de pêche du Var, relate Simon. Mon ami et très bon pêcheur Florian Bénéjean, a décidé de me le faire découvrir. Et ce d’autant qu’il y a trois-quatre ans, il avait essuyé un "refus" (lorsque le poisson suit le leurre assez longtemps mais sans le mordre)."
Pour cette fois, Simon prépare son matériel en optant pour un montage plutôt "fin", "avec un corps de ligne en tresse de 12 centimètres et un bas de ligne de 80 centimètres. J’y ai fixé un gros leurre de 80 grammes. Et après deux lancers, je le vois arriver à mes pieds, suivi d’un "pike" (brochet en anglais, Ndlr) énorme. J’annonce "poutrasse" (jargon de pêcheur pour un très gros poisson). Aussitôt je vois mon leurre souple disparaître. S’ensuit un combat lourd avec des "rushs" (le poisson se débat) puissants. J’exécute des freins de combat du moulinet (serrage); une technique certes puissante, mais destinée à sortir plus vite le poisson afin de le relâcher sans qu’il ne soit complètement épuisé après un trop long combat. Après cinq minutes, je le ramène dans mes pieds, doucement".
Lentement, Florian sort alors le poisson de l’eau pour le mettre sur le "sec" (à terre) et le mesurer.
Résultat: 117 centimètres. "Incroyable, c’est ma plus grosse prise, reprend Simon. Et quel combat formidable!" Sans attendre, les deux acolytes remettent ensuite doucement le poisson dans son élément.
"Rien que le fait de raconter cette histoire, j’ai encore des frissons", sourit Simon sous les yeux de son chien Falco, qui l’accompagne dans toutes ses parties de pêche.
Adepte de la pêche "no kill", il a immédiatement remis sa belle prise à l'eau.
Véhicules stationnant n’importe où et bloquant l’accès des véhicules de secours, barbecues en pleine colline, baignade interdite… les errements de certains restent monnaie courante au Revest.
« Bonjour Mesdames, je vous déconseille de vous garer ici. Regardez un camion de pompiers ne pourraient pas passer en cas d’intervention », interpelle le policier municipal avec le sourire de circonstance. Gentiment, la conductrice obtempère. Pourtant les panneaux signalent les interdictions comme le traçage au sol pour les emplacements autorisés chemin de la Foux. Il y a la même réglementation route des Camps, de l’autre côté du plan d’eau. Les choses se compliquent : « Regardez ce panneau d’interdiction de circuler pour tout véhicule à moteur à l’entrée du chemin en terre. C’est pourtant bien visible, non ? Et bien tous les jours, nous avons des véhicules qui stationnent n’importe où et qui bloquent l’accès pour les véhicules de secours. Je ne vous parle même pas des barbecues sauvages ici en pleine colline. Heureusement, nous sommes équipés d’extincteurs », s’indigne le policier municipal. Effectivement, quatre véhicules sont garés dans le chemin étroit. Les conducteurs reviennent à leur véhicule un à un. Le ton monte. Ils sont verbalisables à hauteur de 135 euros.
« Je resterai là quand même », tente d’intimider un conducteur. Le policier municipal garde son calme et verbalise le contrevenant avant de reprendre sa patrouille. Sur le plan d’eau, des baigneurs sont même installés sur leur matelas gonflable. La présence du policier municipal ne les dérange nullement. La baignade y est strictement interdite. « À chaque fois, nous appelons la police nationale en renfort et en complément de leurs patrouilles », complète l’agent.
Deux équipages de la police nationale arrivent sur les lieux pour des nouvelles verbalisations.
Et pendant ce temps-là, la même opération se déroule sur l’autre berge par l’accès Route des Camps.