Adepte de la pêche “no kill” (le poisson est relâché dans les meilleures conditions possible), le Raphaëlois Simon Brisse lance sa ligne dans toutes les rivières, fleuves, lac, et retenues d’eau de France.
Adepte de la pêche "no kill" (le poisson est relâché dans les meilleures conditions possible), le Raphaëlois Simon Brisse lance sa ligne dans toutes les rivières, fleuves, lac, et retenues d’eau de France. Mais c’est la première fois que ce pêcheur de 29 ans actionnait son moulinet sur la berge de la retenue d’eau de Dardennes, mardi 22 décembre. Avec une grosse surprise à la clé…
"Je connaissais ce spot car il est marqué sur les cartes de la réglementation de la fédération de pêche du Var, relate Simon. Mon ami et très bon pêcheur Florian Bénéjean, a décidé de me le faire découvrir. Et ce d’autant qu’il y a trois-quatre ans, il avait essuyé un "refus" (lorsque le poisson suit le leurre assez longtemps mais sans le mordre)."
Pour cette fois, Simon prépare son matériel en optant pour un montage plutôt "fin", "avec un corps de ligne en tresse de 12 centimètres et un bas de ligne de 80 centimètres. J’y ai fixé un gros leurre de 80 grammes. Et après deux lancers, je le vois arriver à mes pieds, suivi d’un "pike" (brochet en anglais, Ndlr) énorme. J’annonce "poutrasse" (jargon de pêcheur pour un très gros poisson). Aussitôt je vois mon leurre souple disparaître. S’ensuit un combat lourd avec des "rushs" (le poisson se débat) puissants. J’exécute des freins de combat du moulinet (serrage); une technique certes puissante, mais destinée à sortir plus vite le poisson afin de le relâcher sans qu’il ne soit complètement épuisé après un trop long combat. Après cinq minutes, je le ramène dans mes pieds, doucement".
Lentement, Florian sort alors le poisson de l’eau pour le mettre sur le "sec" (à terre) et le mesurer.
Résultat: 117 centimètres. "Incroyable, c’est ma plus grosse prise, reprend Simon. Et quel combat formidable!" Sans attendre, les deux acolytes remettent ensuite doucement le poisson dans son élément.
"Rien que le fait de raconter cette histoire, j’ai encore des frissons", sourit Simon sous les yeux de son chien Falco, qui l’accompagne dans toutes ses parties de pêche.
Adepte de la pêche "no kill", il a immédiatement remis sa belle prise à l'eau.