Véhicules stationnant n’importe où et bloquant l’accès des véhicules de secours, barbecues en pleine colline, baignade interdite… les errements de certains restent monnaie courante au Revest.
« Bonjour Mesdames, je vous déconseille de vous garer ici. Regardez un camion de pompiers ne pourraient pas passer en cas d’intervention », interpelle le policier municipal avec le sourire de circonstance. Gentiment, la conductrice obtempère. Pourtant les panneaux signalent les interdictions comme le traçage au sol pour les emplacements autorisés chemin de la Foux. Il y a la même réglementation route des Camps, de l’autre côté du plan d’eau. Les choses se compliquent : « Regardez ce panneau d’interdiction de circuler pour tout véhicule à moteur à l’entrée du chemin en terre. C’est pourtant bien visible, non ? Et bien tous les jours, nous avons des véhicules qui stationnent n’importe où et qui bloquent l’accès pour les véhicules de secours. Je ne vous parle même pas des barbecues sauvages ici en pleine colline. Heureusement, nous sommes équipés d’extincteurs », s’indigne le policier municipal. Effectivement, quatre véhicules sont garés dans le chemin étroit. Les conducteurs reviennent à leur véhicule un à un. Le ton monte. Ils sont verbalisables à hauteur de 135 euros.
« Je resterai là quand même », tente d’intimider un conducteur. Le policier municipal garde son calme et verbalise le contrevenant avant de reprendre sa patrouille. Sur le plan d’eau, des baigneurs sont même installés sur leur matelas gonflable. La présence du policier municipal ne les dérange nullement. La baignade y est strictement interdite. « À chaque fois, nous appelons la police nationale en renfort et en complément de leurs patrouilles », complète l’agent.
Deux équipages de la police nationale arrivent sur les lieux pour des nouvelles verbalisations.
Et pendant ce temps-là, la même opération se déroule sur l’autre berge par l’accès Route des Camps.
Décidément, nos chemins de garrigue sont mal fréquentés...
Il y a ceux qui jettent sans état d'âme et puis il y a ceux qui ramassent sans scrupule.
Espérons qu'à l'occasion de ce larcin, ces énergumènes bien équipés en ont profité pour dépolluer la zone...
Petit belvédère sauvage aux herbes géantes, aux éclats de silice qui crissent sous les semelles, scintillent et colorent notre blanc calcaire de notes émeraude ou ambre...
Ramassés, tous ces paquets de clopes, jolies maisons de carton, isolées au papier d alu, qui abritent nos araignées et nos escargots...
Ramassées, ces capsules de bière, mystérieuses soucoupes aux rebords de dentelle...
Et j'en passe...
Cette belle table d'orientation pourrait en raconter des histoires... Malheureusement, elle a fait perdre la boule à plus d'un fêtard, c'est un comble !
Il ne reste qu'un bloc de calcaire aux flans scarifiés de tags.
Que va devenir cette belle table ?
Échouée au fond d un ravin ? d'un jardin ?
J'ai une pensée pour ces écoliers qui ont contribué à l'élaboration de ce beau projet...
Au tribunal, un jour... les auteurs du vol diront...
''Ben, on savait pas...elle était là, seule, isolée, solitaire...abandonnée quoi !!!".
Mais où va le Monde ?
On dérobe les cloches des chapelles, on découpe les fils de cuivre, on cueille les fleurs des jardinières publiques, on enlève les panneaux routiers, on pille les cultures... et que dire des relations humaines ...
Si vraiment, il y a des Mondes parallèles, alors nous sommes, heureusement, beaucoup à nous être trompés d'étage...
Si karma il y a, alors faisons avec...
''Et si en plus il n'y a personne...'' dixit Alain Souchon
alors faisons au mieux, de notre mieux, pour le mieux...
Et espérons que cette table retrouve vite son emplacement.
Amandine B.
La table d'orientation du Revest a disparu. Le mystère est entier.
Photo CS pour Var-Matin
"Allô, la police municipale, je vous appelle car la table d’orientation située au-dessus du stade a été bougée".
Persuadés que cette grosse pierre circulaire de plusieurs centaines de kilos avait été basculée au sol depuis son socle (de pierre également), les agents municipaux se sont rendus sur place mercredi après-midi.
A leur arrivée, et après plusieurs recherches aux alentours, force était de constater que l’énorme pierre avait bien disparu. Et que l’interlocuteur anonyme avait utilisé le terme "bougé" pour dire "volé".
"Au départ, on pensait que des personnes mal intentionnées avaient fait rouler cette pierre à la forme d’une grosse meule de fromage. Mais non, la table est introuvable. Depuis le début du déconfinement, on a atteint un niveau supérieur de l’incivisme!", relatent les agents municipaux.
Idéal pour une pause entre randonneurs ou joggers, le site est fréquenté par de nombreux Revestois qui viennent y admirer la vue imprenable sur le lac, le village, la vallée de Dardennes, et même jusqu’à la rade de Toulon, La Seyne, le cap Sicié et les Deux-Frères.
Autant dire que la nouvelle de la disparition de la table d’orientation en choque plus d’un.
Cet ouvrage est en pierre de la carrière du Revest. Elle date des années 90, quand des collégiens de George-Sand du Pont-du-Las avaient réalisé une fresque en faïence présentant les sites et monts alentour, aidés de leur professeur d’éducation manuelle et technique.
Photo René Vernet pour les Amis du Vieux Revest - mars 2017
C’était l’époque où les Revestois allaient au collège du Pont-du-Las. Aujourd’hui, ils prennent le chemin du collège Alphonse-Daudet à La Valette.
Toujours est-il que, pour l’heure, le mystère de la disparition de la table reste entier. Qui a fait ça et pourquoi? Une chose est sûre, il fallait être bien organisé pour embarquer un objet si lourd.
"Les voleurs ont obligatoirement utilisé un camion avec un bras articulé", estiment les policiers municipaux.
"Nous vivons une époque merveilleuse. C’est perturbant, c’est dingue. Je viens ici tous les matins pour ma balade quotidienne ; je n’en reviens pas", témoigne Pierrick, 50 ans
"Ça me déboussole", s’agace Toni, le boulanger du village. "Ils volent bien les fleurs et autres objets dans le cimetière. Plus rien ne m’étonne", se résigne Claudine Baudoin, retraitée.
"ça fait suer... ce sont des emmerd..., qu’ils se fassent enterrer par leur pierre. Ils sont fadas de voler un truc comme ça", s’exclame Marguerite Trabaud, retraitée.
"Au début, on a cru que c’était notre Obélix local “Lulu” Gantelme, sourit Sandrine Rui. Non, sans blaguer, ces gens-là feraient mieux d’utiliser leur potion magique pour ramasser les détritus jetés sur les abords des chemins".
"Je suis choqué, je n’ai pas de mots. Cette table d’orientation nous permettait de découvrir le patrimoine local", regrette pour sa part M. Di Mascio, responsable du club ado du Slaj et joueur de l’équipe première senior du FC Revestois.
Jeter vos masques par terre sur un trottoir ou dans la nature vous coûtera bientôt plus cher. Face au manque de civisme des Français et à cette nouvelle forme de pollution, et afin de protéger l'environnement, la secrétaire d'État à l'Écologie, Brune Poirson, va faire passer l'amende de 68 euros à 135 euros.
C'est ce qu'elle révèle dans le JDD de ce dimanche 7 juin. Elle va augmenter le montant de la contravention pour jet de masques via une disposition de sa loi anti-gaspillage promulguée en février dernier. On apprend également que cette amende pourra même être majorée jusqu'à 375 euros.
Au-delà des masques, ce sont aussi les jets de gants, de mégots, de papiers ou de canettes qui seront passibles d'une amende de 135 euros. En déplacement ce dimanche 7 juin, Brune Poirson participera à une collecte de déchets sur la plage de Lège-Cap-Ferret, à la veille de la journée mondiale de l'océan. Journée durant laquelle elle devrait détailler la mise en œuvre de cette amende majorée.
Mi-mai déjà, le ministère de l'Écologie avait tenté d'alerter et de donner la marche à suivre pour jeter son masque, notamment sur Twitter. Il faut "placer son masque dans un sac poubelle dédié. Lorsqu'il est rempli, ce sac est fermé et conservé 24h. Ensuite, le jeter dans le sac pour ordures ménagères". Avec la hausse de l'amende, Brune Poirson espère voir réduire les masques potentiellement infectés jetés dans la rue ou dans la nature.
La police nationale dans le Var lance un nouvel outil pour affiner son dispositif de lutte contre l'insécurité.
La direction départementale de la sécurité publique vient en effet d'ouvrir des boîtes mail permettant aux citoyens de faire remonter directement "toutes leurs doléances".
Rapprocher les citoyens des forces de l'ordre
Problèmes de voisinage, incivilités en tout genre, à l'échelle d'une rue ou d'un quartier… Ce dispositif s'inscrit dans le cadre du déploiement de la "police de sécurité du quotidien" (PSQ), lancée cette année par le ministère de l'Intérieur et censée, notamment, rapprocher les citoyens des forces de l'ordre.
"L'objectif est de mieux répondre aux besoins de sécurité exprimés par la population, explique le commissaire divisionnaire José Casteldaccia.
"Il s'agit de placer le service du citoyen au cœur de nos missions", poursuit le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Var.
Adapter la police aux territoires
Ce canal de communication entre la population et la police doit servir "une stratégie locale qui consiste à établir un diagnostic de sécurité", précise le commissaire divisionnaire.
De quoi affiner et orienter l'action des policiers. "Nous prendrons en compte toutes les doléances", promet José Casteldaccia, même s'il ne s'agira pas de répondre à chaque e-mail.
"L'objectif, c'est une police adaptée à chaque territoire. C'est une approche pragmatique. De la même façon que les policiers sur le terrain sont au contact des représentants de quartiers, des associations, nous montons en gamme en travaillant avec cet outil moderne…"
D'ailleurs, ce dispositif vient compléter, sur Internet, le compte Twitter de la police nationale du Var (1), à travers lequel sont diffusées des informations telles que la localisation de contrôles routiers, les événements susceptibles de troubler la circulation, les avis de recherche de personnes disparues, etc.
"Nous sommes dans une logique de communication directe avec la population."