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150 ans après sa fermeture, que reste-t-il du bagne de Toulon ? - Var-Matin
Thu 23 Feb - 21:17

Les Amis du Vieux Toulon invitent à se replonger dans ce chapitre de l’histoire toulonnaise. Entre 1748 et 1873, la ville a accueilli 100.000 bagnards. Qui ont laissé leur empreinte.
par Amandine Roussel - Publié le 17/02/2023

Toulon fut le dernier bagne (mais aussi le plus grand) en Métropole. Alors que ceux de Rochefort et de Brest ont fermé plusieurs années auparavant, le varois, lui, a dû attendre 1873 pour voir ses derniers prisonniers transférés vers Cayenne et Nouméa.

Les traces du bagne

150 ans après sa fermeture, il n’en reste finalement que peu de traces. Les bâtiments ont, en effet, été bombardés pendant la Seconde Guerre mondiale. Seul rescapé: un vestige de l’enceinte de la darse, sur lequel s’appuyait le bagne. On peut également noter deux bassins de raboud dans l’arsenal qui sont toujours en service (le n°2 et 3). Ceux-ci ont été construits entre 1827 et 1847. Autres ouvrages ayant survécu: l’ancien hôpital de Saint-Mandrier (aujourd’hui, la partie nord de l’école militaire) et la chapelle en son sein.

Une exposition jusqu’en avril

Les bagnards sont facilement reconnaissables de par leur tenue. Leurs bonnets, par exemple, sont significatifs. Les verts étaient destinés à ceux condamnés à perpétuité, les rouges pour les plus petites peines. (Photo DR).

Le Musée du Vieux Toulon propose une exposition autour des dessins de Pierre Letuaire. Ce dernier était correspondant pour le journal L’Illustration, entre 1844 et 1869. À ce titre, il a pu pénétrer dans l’enceinte du bagne pour rendre compte de la vie quotidienne des forçats.

Plusieurs de ses croquis sont visibles accompagnés de documents, objets et autres panneaux pour retracer l’histoire du bagne.

Un petit focus est également réalisé sur le bagne des enfants qui se situait sur l’île du Levant à quelques kilomètres de son grand frère toulonnais.

Jusqu’au 30 avril, du lundi au samedi de 14h à 18h. 91, cours Lafayette. 04.94.62.11.07.

En 2002, on a déjà commémoré à Toulon les 150 ans de la fermeture des bagnes. L'association Var Découverte avait organisé une exposition sur le sujet au carré du port. Alors 150 ans en 2002 ou en 2023 ?
Pourquoi 1852 ? Tout ce que je trouve cette année-là, c'est un décret du 27 mars établissant des bagnes à Cayenne.
A partir de 1852, le bagne de Toulon se vida progressivement, jusqu'à fermer définitivement en 1873.

bagne Toulon
https://www.varmatin.com/vie-locale/150-ans-apres-sa-fermeture-que-reste-t-il-du-bagne-de-toulon-828719
Un gros chantier de BTP stoppé à Toulon… à cause d’une source! - Var-Matin
Sat 21 Jan - 12:23

C’est en creusant la roche pour construire un parking souterrain, le long du boulevard Desaix, que les techniciens sont tombés sur un os. Ou plutôt, sur une source abondante! Photo Ma. D.C’est en creusant la roche pour construire un parking souterrain, le long du boulevard Desaix, que les techniciens sont tombés sur un os. Ou plutôt, sur une source abondante! Photo Ma. D.

Une rivière souterraine a été découverte le long du boulevard Desaix, alors que l’office HLM y avait lancé la construction d’un immeuble de 62 logements. Il s’agit de la source Saint-Philip.

Par Mathieu Dalaine, publié le 20/01/2023

Bernard se souviendra longtemps de l’été 2022. Trois mois de chaleur durant, il a dû garder ses fenêtres fermées à cause des travaux menés au pied de son immeuble! Un chantier lancé par l’office HLM Toulon Habitat Méditerranée (THM), visant à construire 62 logements sur huit étages, ainsi que trois niveaux de parking souterrain, le long du boulevard Desaix. À l’endroit même où se dressaient, il n’y a pas si longtemps encore, les locaux de Jeunesse et Sport. "Ils ont creusé, cassé la roche… Je ne vous dis pas le bruit", râle ce retraité. "Et puis après, ça a jailli comme à Fontaine-de-Vaucluse!"

Cet ancien ouvrier de la Navale, à La Seyne, assure que les techniciens seraient tombés sur une abondante source d’eau. Avant de combler la cavité et de reprendre le travail. Puis les engins se seraient à nouveau arrêtés. Mais pas les visites sur site: ingénieurs des eaux, spécialistes du BTP et même archéologues se seraient rendus sur place, d’après le riverain, curieux de l’histoire qui se trame sous son balcon.

Sollicité, le maire Hubert Falco ne cherche pas à minimiser l’importance de la chose. "Il n’y a rien de secret: on est tombé sur une véritable rivière. Il s’agit de la source Saint-Philip qui alimentait jadis toute la haute ville. J’ai donc dit stop au chantier. Ce matin (hier, ndlr), les spéléologues étaient sur place pour étudier l’amont et l’aval. J’attends leur rapport."

Du côté de l’office HLM, un connaisseur du dossier explique: "On a exhumé une galerie façonnée par la main de l’homme qui n’était pas recensé sur les cartes des réseaux. On a d’abord alerté la Métropole mais on n’a pas eu de réponse tout de suite. Là, on est bien emm… car les travaux sont bloqués et c’est un programme important. Tout ça coûte de l’argent. Et on va au minimum devoir renoncer à un étage de parking."

"Oui, on veut capter cette source"

D’autant que la découverte intéresse désormais la collectivité au plus haut point. "Les premiers relevés indiquent que l’eau coule à hauteur de 1.000m par jour, poursuit Hubert Falco. On ne peut pas s’asseoir sur un débit pareil! Aujourd’hui, je le dis clairement: oui, on veut capter cette source."

Le chantier, lui, est suspendu. Pour combien de temps? "On n’est sans doute pas obligé de la pomper à cet endroit-là, ce qui laissera de la place pour l’immeuble, pondère le maire. Les travaux vont reprendre dans une semaine ou deux. Mais l’objectif, c’est bien de capter l’eau. Que cela soit pour l’arrosage ou la rendre potable. Comme la source Saint-Antoine."

À proximité du trou béant, un riverain qui souhaite rester anonyme soupire. "Comment ont-ils pu être surpris? À l’époque de ma grand-mère, il y avait un bâtiment du service des eaux à cet endroit." Pour cet habitant du quartier, l’idée de continuer à construire autant de logements à cet endroit n’est d’ailleurs guère raisonnable. "Le risque existe que les parkings se retrouvent inondés. Et puis avec le poids d’un immeuble, ils n’ont pas peur que ça s’affaisse?"

Mentionnée dès 1426

Si professionnels du bâtiment et pouvoirs publics semblaient ignorer la présence de la source à cet endroit, son existence est pourtant documentée. Dans son Histoire de Toulon, de Telo à Amphitria, l’ancien directeur du service général des eaux et fontaines André-Jean Tardy affirme que Saint-Philip est mentionnée dans les textes dès 1426. Il détaille son usage à travers les ans, à Toulon, et raconte qu’elle fut captée notamment pour les besoins d’une léproserie puis d’une "égorgerie".

Mais cette source, dont une émergence serait située de l’autre côté de la voie ferrée, au fond de l’impasse Tiran, aurait été exploitée plus largement après le Moyen Âge pour les besoins de la population. Et de citer un rapport ancien faisant état d’un "débit de 1.000 m3 à l’étiage".

Néanmoins, avec le développement des connaissances scientifiques, au XIXe siècle, l’eau sera finalement jugée de très mauvaise qualité et ne sera plus pompée que pour le bon fonctionnement du réseau d’assainissement. L’usine hydraulique située le long du boulevard Desaix est alors rasée. La Ville cédera finalement le foncier au début des années 70 au service de la Jeunesse et des sports…

eau Saint-Philip source Toulon
https://www.varmatin.com/vie-locale/un-gros-chantier-de-btp-stoppe-a-toulon-a-cause-dune-source-822235
Fourmi électrique à Toulon : appel à signalement - L'Etat dans le Var - Préfecture de Toulon (83)
Mon 21 Nov - 09:50

Préfecture du Var : La fourmi électrique, une espèce envahissante, vient d’être découverte à Toulon. Pour estimer les zones envahies, merci de signaler vos observations à l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
 
Fourmi

La fourmi électrique, petite fourmi jaune orangé d’environ 1,5 mm, est une des 3 fourmis les plus envahissantes du monde.
Elle vient d’être découverte à Toulon. Cette espèce est extrêmement envahissante et très préoccupante pour la biodiversité locale Varoise.

Malgré sa très petite taille, sa piqûre est douloureuse et peut entraîner des complications.
L’INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) lance un appel à la population pour les aider à estimer la zone envahie.

Appel à signalement

Les habitant du Var sont invités à :

  • signaler les observations de fourmis électriques (contacts et modalités sur la page de l’INPN),
  • s’abstenir de les toucher et de les récolter,
  • ne pas tenter de les détruire.

Pour tout signalement, rendez-vous sur le site de l’INPN en cliquant ICI

Sur le site de l'INPN : Aidez-nous à détecter la fourmi électrique Wasmannia auropunctata, en France.
La fourmi électrique, petite fourmi jaune orangé d'environ 1,5 mm, est une des 3 fourmis les plus envahissantes du monde.
Elle vient d'être découverte à Toulon (83).

Fourmi électrique Wasmannia auropunctataFourmi électrique Wasmannia auropunctata

La fourmi électrique est incluse depuis peu dans la liste des espèces préoccupantes pour l'Union européenne. Ses impacts écologiques et économiques sont majeurs.
Malgré sa très petite taille, sa piqûre est douloureuse et peut entrainer des complications. Elle est originaire d’Amérique du Sud et a été introduite en Asie, Pacifique, Afrique, États-Unis, Israël et depuis 2016 en Espagne.
Plusieurs dizaines de millions de dollars sont dépensés chaque année pour sa lutte.

La zone envahie, connue à ce jour, couvre environ 5 000 m2 à Toulon (83). Cette espèce étant facilement transportée avec des plantes ou des déchets verts, il est probable que d'autres zones soient envahies.

Pour nous aider à estimer la zone envahie, signalez-nous vos observations :

sur INPN Espèces si vous avez le matériel photo adéquat ;
par envoi de spécimens morts (secs dans du coton ou dans un tube avec de l'alcool) à :
Quentin Rome
Muséum national d’Histoire naturelle
CP50 - 45 rue Buffon
75005 Paris
ou
Olivier Blight
UMR IMBE
337 chemin des Meinajariés
Site Agroparc - BP 61207
84000 Avignon
Espèces-exotiques-envahissantes fourmi invasif Préfecture Toulon Var
https://www.var.gouv.fr/fourmi-electrique-a-toulon-appel-a-signalement-a11398.html
Mais que devient le fort du Grand Saint-Antoine dans la montée du Faron à Toulon? - Var-Matin
Thu 13 Oct - 13:48

Vendue aux enchères en 2015, l’ex-enceinte militaire située dans la montée du Faron reste une coquille vide. Propriété du milliardaire Christian Latouche, son avenir est entouré de mystères.

Publié le 08/10/2022 par Mathieu Dalaine

Derrière le pont-levis, l’entrée du fort Saint-Antoine que plus personne n’emprunte depuis longtemps. Photo V. L.P.Derrière le pont-levis, l’entrée du fort Saint-Antoine que plus personne n’emprunte depuis longtemps. Photo V. L.P.

Alex le connaît bien, le fort du Grand Saint-Antoine. Malgré les panneaux signalant une vidéosurveillance du site, le jeune homme croisé sur le pont-levis ce matin-là assure qu’il n’en est rien: "Il n’y a pas de caméra, pas de gardien, personne. J’ai pu rentrer à l’intérieur plusieurs fois. À l’emplacement de la tourelle, il y a un panorama magnifique".

Au pied des remparts, on devine une vue imprenable sur la ville et l’azur de la Méditerranée. Pas le plus connu des sites défensifs de la rade de Toulon, à l’écart de la route et caché sous les pins, le fort du Grand Saint-Antoine n’en est pas moins une pépite du patrimoine militaire. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2014.

Christian Latouche via Jean-Pierre Jarjaille

Depuis les remparts, la vue sur la rade est imprenable. Photo Ma. D.Depuis les remparts, la vue sur la rade est imprenable. Photo Ma. D.

Depuis 2015, il n’est pourtant plus la propriété de la Défense. Le 29 septembre de cette année-là, c’est un certain Jean-Pierre Jarjaille, président de la SCI La Dame Topaze, qui achète le fort aux enchères, déboursant au passage 1,2 million d’euros. À l’époque, celui qui dit passer ses vacances au Brusc laisse planer le doute sur les raisons de son acquisition. "Pour le moment, rien n’est décidé, ça peut évoluer", lâche-t-il, sibyllin.

En réalité, ce que ne dit pas Jean-Pierre Jarjaille, c’est qu’il n’agit pas pour son propre compte mais pour celui de son beau-frère, le milliardaire Christian Latouche. L’homme d’affaires, âgé aujourd’hui de 82 ans, est la 33e fortune française selon le magazine Forbes. PDG de l’entreprise Fiducial, il s’est enrichi dans l’expertise comptable, avant d’étendre ses activités aux fournitures de bureau ou à l’immobilier.

Parmi un gigantesque portefeuille d’actifs, quelques "sucreries": en 2015, Christian Latouche acquiert l’île de Boëdic, dans le golfe du Morbihan, pour 4 millions d’euros. L’année suivante, il dépense 2,2 millions d’euros pour s’offrir la magnifique villa Poiret, dans les Yvelines, déjà via Jean-Pierre Jarjaille.

Christian Latouche porte aussi un intérêt certain aux médias. S’il a échoué à racheter Valeurs Actuelles, le groupe Fiducial est parvenu à mettre la main sur Sud Radio en 2013, dont les émissions cultivent depuis la réputation de faire une bonne place aux idées réactionnaires.

Sud Radio aurait voulu y placer un émetteur

Et le fort Saint-Antoine dans tout ça? Si nous ne sommes pas parvenus à poser directement la question au milliardaire, qui cultive sa discrétion, une source interne à Fiducial nous a assuré connaître la raison de cet achat. "À l’époque, c’est quelqu’un du groupe, originaire de Toulon, qui nous avait conseillé le fort pour sa situation, confie notre interlocuteur. L’idée était d’installer un émetteur qui surplombe toute la rade, pour Sud Radio".

La proximité des installations militaires aurait compromis ces desseins. Et l’objectif de capter "plus d’audience" et donc plus de recettes publicitaires. "Mais du fait de l’armée, le projet ne pourra jamais aboutir", confie notre homme.

Quant à savoir ce que le site de 7 hectares, classé, au cœur d’un espace naturel protégé, est susceptible de devenir après l’échec de l’opération, le mystère reste entier. "On ne peut rien en faire", affirme-t-on à Fiducial, qui précise toutefois que "le groupe n’a jamais revendu ce qu’il a acheté". Et de conclure: "Aujourd’hui, on se contente d’assurer l’entretien et la surveillance du site…"

La ville n’en sait pas plus

La municipalité de Toulon affirme ne rien savoir des liens qui unissent la SCI La Dame Topaze à Christian Latouche. "Pour nous, le propriétaire, c’est Jean-Pierre Jarjaille", assure-t-on en mairie. Plus étrange, la Ville certifie qu’aucune demande n’a été formulée auprès de son service urbanisme ces sept dernières années pour l’installation d’un émetteur dans l’enceinte du fort.

Et du côté de la Marine nationale, on assure aussi n’avoir pas été sollicitée. "La seule requête qui nous a été adressée concernait l’abattage de neuf pins d’Alep qui menaçaient les fortifications, explique-t-on à l’hôtel de ville. Personne, de l’Architecte des bâtiments de France à la Direction des affaires culturelles, n’y a vu d’inconvénient".

Une chose est sûre, Sud Radio ne possède toujours pas de fréquence FM à Toulon.

Un bâtiment inscrit aux monuments historiques

Si le fort du Grand Saint-Antoine n’est pas l’œuvre de Vauban, il présente toutefois quelques caractéristiques intéressantes. Cet ouvrage, construit en 1845 sur la colline du Faron, sur les plans du capitaine Noël, est représentatif des principes d’architecture militaire de l’époque.

Le tracé est pentagonal, tout de calcaire gris vêtu. L’artillerie n’était pas sur le rempart mais placé sur une plate-forme centrale surélevée. Entouré de douves, accessible par un pont-levis aujourd’hui fixe, le site abrite également une caserne casematée, des locaux d’habitation, une citerne et un magasin à poudre. Le fort, y compris les fossés et les glacis (les terrains autour), est inscrit au titre des monuments historiques depuis 2014.

Situé sur le contrefort ouest du Faron, le fort du Grand Saint-Antoine avait pour mission de contrôler le débouché de la vallée de Dardennes. "Considéré comme l’ouvrage le plus urgent à réaliser pour empêcher le contournement du massif et une prise à revers par l’ennemi, le fort fit l’objet d’une décision de principe dès 1836", explique Bernard Cros, historien du patrimoine militaire (1). Il porte encore aujourd’hui les stigmates de la Libération de Toulon en août 1944.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le fort du Grand Saint-Antoine n’a plus de fonction militaire. Il a ensuite été occupé par les archives du service historique de la Défense jusqu’en 2011.

1. L’aire toulonnaise, un conservatoire unique du patrimoine fortifié

Faron Fort-du-grand-Saint-Antoine Toulon
http://about://reader?url=https%3A%2F%2Fwww.varmatin.com%2Fhistoire%2Fmais-que-devient-le-fort-du-grand-saint-antoine-dans-la-montee-du-faron-a-toulon-798998
Partez à la découverte de Telo Martius, le port antique de Toulon, grâce à une conférence - Var-Matin
Sat 18 Jun - 14:17

Longues de 6 à 8mètres, les barques ont été découvertes en 1987 au pied de la tour du Mûrier, à l’occasion de la construction du centre Mayol-Photo DRLongues de 6 à 8mètres, les barques ont été découvertes en 1987 au pied de la tour du Mûrier,
à l’occasion de la construction du centre Mayol-Photo DR

Les passionnés d’histoire locale vont être gâtés. Ce samedi après-midi, à l’auditorium de la médiathèque Chalucet, le Centre archéologique du Var propose de partir à la découverte de Telo Martius, le port antique de Toulon. Michel Pasqualini et Alba Ferreira Dominguez, deux experts du CNRS, viendront présenter, lors d’une conférence, les vestiges de l’agglomération portuaire romaine retrouvés ces dernières années. Parmi eux, les fameuses barques à fond plat – horeiae – vieilles de plus de 2000 ans et aujourd’hui conservées à Aix-en-Provence.

"L’événement est organisé dans le cadre des journées européennes de l’archéologie, mais aussi à l’occasion de la sortie de l’ouvrage Toulon (Telo Martius), une agglomération portuaire romaine de la cité d’Arles (1)", explique Marina Valente, directrice du Centre archéologique du Var. "Ca fait des années qu’on attend ce volume, qui raconte l’intérêt des fouilles réalisées du côté du quartier de Besagne ou de l’Equerre et ce qu’elles nous ont appris."

"Une cité active dès le Ier siècle"

Il aura par exemple fallu les "découvertes inédites et spectaculaires" faites en ville dans les années 80 par les archéologues, pour comprendre que Toulon n’a pas attendu le Ve siècle et son élévation au rang d’évêché pour acquérir de l’importance. Sous la direction de Jean-Pierre Brun, Michel Pasqualini, Giulia Boetto et Emmanuel Botte, le livre dépeint une agglomération portuaire organisée et active dès le Ier siècle de notre ère, avec ses quais, voies et entrepôts, ses habitations, boutiques, installations artisanales et aménagements hydrauliques.

"Le mobilier conservé dans la vase du port nous renseigne sur le trafic portuaire entre les Ier et IIIe siècles de notre ère", expliquent les auteurs. "La découverte de cinq épaves, dont deux de forme inédite, nous suggère le type de bateaux qui accostaient aux appontements en bois."

Ceux qui rêvent par contre d’apercevoir les fameuses embarcations devront patienter… le temps de la construction d’un hypothétique grand musée de l’archéologie varoise. N’en déplaise aux passionnés d’histoire locale, leur retour à Toulon n’est toujours pas d’actualité.

archéologie Telo-Martius Toulon
http://about://reader?url=https%3A%2F%2Fwww.varmatin.com%2Fhistoire%2Fpartez-a-la-decouverte-de-telo-martius-le-port-antique-de-toulon-grace-a-une-conference-775007
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