Nathalie Brun dans Var Matin du 14 mai 2022
La Provence est, de nos jours, l'une des régions les plus fortement urbanisées de France. Cela ne signifie pas seulement un réseau dense de villes mais s'applique également au monde rural où l'habitat groupé est le modèle dominant. Le paysan, petit propriétaire ou journalier, n'habite pas souvent sur sa terre mais dans le village. Cette réalité s'est poursuivie jusqu'à la dernière guerre.
Les ancêtres de nos villages, les oppida se développent vers le VIe siècle avant J-C. Dans le Var, leurs traces sont très nombreuses. Cependant, la trame des villages tels que nous les connaissons ne s'est véritablement constituée qu'aux périodes médiévales et modernes. Parmi la dizaine de villages qui nous servent d'illustration, seuls le vieux Cannet-des-Maures réutilise un site d'enceinte protohistorique et Cuers celui d'un établissement romain. Ce n'est qu'à la période incertaine du haut Moyen-Age qu'on assiste, vers la fin du Xe et le début du XIe siècle, à une renaissance sous la forme de castra. Ainsi, le vieux Cannet-des-Maures datant peut-être du VIIIe siècle est attesté dès le IXe siècle et Cuers est mentionné comme "castro quod vocatur Cocrius" en 1032 dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Victor de Marseille. Au XIIe siècle, la carte des implantations des villages telle qu'elle subsiste est pour une bonne part constituée. Les sites perchés, rebords de plateaux à flanc de colline dominant la vallée d'un ruisseau sont privilégiés.
Ainsi, Le Luc, Ramatuelle, Cuers, Collobrières, le vieux Cannet, ainsi que Haute-Ville et Château-Royal, sites primitifs abandonnés de Puget-Ville et Carnoules. Le regroupement se fait autour de l'église ou du château qui occupent le point culminant : église à Collobrières, château au Luc et à Ramatuelle, château et église au vieux Cannet et à Cuers. Si Le Luc, Ramatuelle et Cuers sont clos de murs, Collobrières et le vieux Cannet sont ouverts. Ramatuelle, proche de la côte, commandant une voie de passage nord-sud, ne débordera ses murs que très tardivement. Le vieux Cannet pouvait abriter ses habitants en petit nombre à l'intérieur du château même, alors que Cuers et Le Luc, cités déjà importantes, devaient avoir une enceinte propre. La morphologie de ces villages médiévaux est encore bien visible au vieux Cannet ou encore à Ramatuelle qui ont peu évolué, ou dans les cœurs des autres villages. La structure est fortement influencée par le terrain : plans radio-concentriques aux rues suivant les courbes de niveaux et recoupées de ruelles en forte pente parfois rachetée par des pas-d'âne, aux tracés heurtés, en chicanes ou en impasses. Les rues sont étroites, l'espace rare est occupé au maximum, les passages couverts permettent de construire sur la rue.
Ces premiers noyaux connaissent ensuite une extension plus ou moins rapide avec des périodes d'expansion ou de récession suivant les vicissitudes du moment. Le milieu du XVème siècle et le début du XVIème voient les premières extensions notables de nos villages et l'amorce d'une tendance qui ira en se poursuivant au fil des siècles : le glissement le long de la pente vers la plaine. Les inconvénients dus aux sites perchés sont l'une des raisons de leur abandon progressif. Une nouvelle enceinte plus vaste est édifiée au Luc et à Cuers. Elle est parfois précédée par des fondations religieuses qui entraînent la constitution de faubourgs excentrés englobés plus tardivement dans l'agglomération. Ainsi au Luc, le faubourg des Carmes et à Cuers, celui des Bernardines. Le déplacement du centre est marqué à Cuers par la reconstruction de l'église dans la plaine après les guerres de Religion.
Collobrières ne commence à se développer qu'aux XVIIème et XVIIIème siècles. Ramatuelle reste limité à son périmètre médiéval jusqu'au début du XIXème siècle. Entre 1470 et 1520, se situe la période des actes d'habitation passés à l'initiative des seigneurs laïques ou ecclésiastiques en vue de la remise en valeur de leurs terres après le dépeuplement des deux siècles précédents. Les réfugiés des villes sont incités à retourner aux champs par la création de nouveaux villages. Tel est la cas de Saint-Tropez repeuplé, par un acte d'habitation de 1470, sur un site différent de celui des fondations précédentes plusieurs fois ravagées et plus avantageux : site défensif protégé par la colline de la citadelle et site portuaire relativement abrité, à plusieurs anses. Entouré d'une enceinte très tôt débordée, ses nouveaux quartiers sont circonscrits au début du XVIIème siècle par une nouvelle enceinte. Carnoules en 1475 remplace Château-Royal et Vidauban le castrum de Vidalbano en 1511. Bien qu'édifiés en léger surplomb, la morphologie de ces villages est très différente de celle des castra. Le tracé des rues est rues est approximativement orthogonal (perpendiculaire) et régulier et celles-ci sont plus larges. Mis à part à Saint-Tropez, à cause de son éminent rôle stratégique, on n'éprouve plus le besoin d'être protégé par des murs.
Autres création plus tardives et moins délibérées, Puget-Ville et Les Mayons. Puget-Ville se constitue au XVIIème siècle à partir de trois noyaux agglomérés situés sur une terrasse de faible dénivelé et remplace l'ancien chef-lieu de Haute-Ville. Les Mayons se forment au XVIIème siècle à partir de hameaux ruraux. L'habitat du XVIème au XVIIIème siècle nous est mieux connu car il est en grande majorité conservé dans sa structure. Il correspond à une population composée de paysans modestes et de petits artisans. Sur des espace exigus, il faut abriter à la fois la famille, les récoltes et le bétail (rare). Au rez-de-chaussée, la remise-écurie, pour le mulet nécessaire aux déplacements et au transport des récoltes entre la terre et le lieu de traitement ou de stockage, sert aussi de poulailler ou de loge à cochons ; au premier étage, le logis ; au deuxième étage, le fenil-grenier qui se distingue en façade par une seule fenêtre plus large et un mât de charge. Le souci d'agrandir cet espace vital a également conduit au creusement de caves, lieux de transformation et de stockage des produits (vin et huile d'olive). Quelques demeures de notables, plus vastes et plus ornées sont réparties dans le village.
Le groupement fait alors place à l'étirement le long des voies de circulation, sur les sorties de village. C'est aussi la grande période des lotissements. L'extension de Saint-Tropez, du XVIIème au XIXème siècle, se fait sous cette forme ; Vidauban entièrement détruit par un incendie au XVIIIème siècle est le résultat d'une politique de lotissement ; la ville de Cuers achète pour le détruire en 1788 le couvent de Sainte-Ursule et ses dépendances en vue de construire un grand quartier ordonné selon un réseau "savant" de rues en patte d'oie ; Puget-Ville, de 1811 à 1848 voit la création d'un quartier qui porte sur le cadastre de 1848 le nom de Quartier Neuf et dont la construction se poursuit après cette date ; Collobrières, de 1825 à 1865, élabore un nouveau quartier.
Dans ces nouveaux quartiers, les annexes agricoles sont séparées des demeures et rejetées sur les marges (Collobrières, Ramatuelle, Saint-Tropez, Vidauban), regroupées dans certains îlots comme à Carnoules ou dans certaines rues (Puget-Ville, Saint-Tropez, Vidauban). De même on observe une ségrégation sociale plus marquée, les demeures bourgeoises se situent sur les rues principales et les places, cette localisation obéissant plus à un souci d'ostentation que de confort. Le statut social est aussi plus affirmé par les proportions, l'emploi de matériaux différents (la pierre de taille peu employée dans le Var où c'est le blocage enduit qui domine, le décor (corniches remplaçant les génoises, cordons entre les étages, encadrements de baies, décors moulés, etc...), portes-fenêtres à garde-corps en fonte décorée, etc... A cette époque, le Cannet-des-Maures nous donne l'exemple d'un changement de site tardif et de constitution d'un nouveau "village" sous la forme d'un lotissement. Le vieux Cannet-des-Maures était de plus en plus déserté. En 1880, on prend appui sur un hameau qui s'était développé autour de la gare du chemin de fer P.L.M. et que l'on dote des équipements nécessaires (mairie, église, école) pour permettre le transfert du chef-lieu en 1903. Le Cannet n'a pas la structure d'un village traditionnel. C'est une simple juxtaposition de maisons souvent construites en retrait, au milieu de jardins, et reliées par des voies de desserte larges et rectilignes.
Qu'en est-il aujourd'hui de l'évolution des villages varois ? L'extension le long des routes et par le biais de lotissements se poursuit. Ces derniers prennent des formes diverses. A proximité des villages, on a conservé le modèle urbain de la rue : tracé orthogonal de voies où cependant les maisons entourées de jardins ne forment plus des alignements continus. C'est l'habitat pavillonnaire. Au cours des deux dernières décennies, les lotissements ont pris un nouveau visage. Ils sont le résultat d'un simple partage d'un terrain par un promoteur entre plusieurs propriétaires. On peut aussi noter deux avatars modernes des changements de site : les lotissements édifiés à l'écart de l'ancien village mais à qui l'on donne la structure d'une agglomération traditionnelle renforcée par l'utilisation d'une architecture "néo-provençale" et les "marines" (Port-Grimaud, les Marines de Cogolin...), villages nouveaux aménagés en étroite symbiose avec un port et entièrement soumis aux nouveaux impératifs économiques nés du tourisme.
Source : Magazine "Vieilles maisons françaises" - N° 107 - Avril-Mai 1985 - Article de Geneviève Négrel, chercheur de l'inventaire général Provence-Alpes-Côte-d'Azur
Vous cherchez comment retracer l’histoire d’une maison ? De nombreuses archives peuvent vous y aider, on vous dit tout ! Comment faire la généalogie d’une maison grâce aux archives ?
La généalogie immobilière n’est pas toujours chose facile. Retrouver la trace des propriétaires successifs, la date d’origine d’une maison et son histoire s’avère pourtant très intéressant. Nous vous présenterons dans cet article la liste de quelques archives utiles pour démarrer la généalogie d’une maison.
Le cadastre regroupe les plans administratifs permettant d’identifier les propriétés immobilières dans les communes de France.
La plan cadastral : disponible gratuitement à la consultation en ligne, le plan cadastral vous permet, à partir d’une adresse précise, de retrouver la section et le numéro de parcelle d’une maison. Cet « identifiant unique » vous sera utile pour retrouver la parcelle au fil du temps. Profitez-en pour noter les numéros de parcelles voisines, vous pourriez faire de belles découvertes dans les archives par la suite.
Le registre État de sections : ce registre est consultable aux Archives Départementales. Il présente les sections dans l’ordre alphabétique puis les parcelles par ordre numérique croissant. Vous y découvrirez les informations suivantes : nom et prénom du propriétaire, numéro de la parcelle, lieu dit, nature du sol et surface.
La matrice des Propriétés foncières : disponible aux Archives Départementales. Commencez par vous reporter à la table alphabétique des propriétaires en fin de volume. Vous prendrez connaissance du numéro de folio (de la page) correspondant au compte du propriétaire en question. Ce folio recense l’ensemble des propriétés d’un même propriétaire et vous donne les indications suivantes : domicile du propriétaire (avec parfois les noms des anciens propriétaires), l’année de la mutation, la section et le numéro de parcelle, le lieu dit, la nature du sol, la surface ainsi que les comptes de provenance ou de destination des parcelles avec les numéros de folio de la matrice utiles pour suivre la succession des différents propriétaires. Vous pouvez ensuite consulter la matrice des Propriétés bâties pour les années suivantes.
Le titre de propriété : ce document constate un droit de propriété. Une copie originale est conservée pendant 100 ans dans l’étude du notaire avant d’être transférée aux Archives Départementales. Les informations les plus utiles dans ce document pour faire la généalogie d’une maison sont l’origine de la propriété (quand elle est mentionnée) ainsi que sa description qui permet de suivre l’état de la maison dans le temps.
Rechercher un titre de propriété aux Archives Départementales : disponibles sous la sous-série 3E aux AD, vous devez connaître l’étude ainsi que le nom du notaire qui a rédigé l’acte de propriété que vous recherchez. Référez-vous à la table alphabétique des notaires, relevez la côte du registre correspondant à la période de votre recherche. En fouillant dans les archives, au grès des titres de propriété, vous pourrez remonter le nom des propriétaires précédents.
L’enregistrement : disponible sous la sous-série 3Q aux AD, le fonds d’Enregistrement regroupe tous les actes notariés, les actes judiciaires, les exploits d’huissier, les actes sous seing privé ainsi que, et surtout, les titres de propriété ou d’usufruit d’immeubles. Vous aurez besoin du nom du bureau d’enregistrement (en fonction de la commune du domicile) pour ensuite consulter la Table des vendeurs et des acquéreurs.
Retrouvez des documents de famille (photos et documents administratifs)
Renseignez-vous auprès des membres de la famille si la maison concernée est restée dans la famille
Renseignez-vous auprès des voisins, des commerçants du coin .
Regardez les petits détails de la maison
Bonnes recherches !
Var-Matin du 24 février 2021
L'association collabore dès à présent à l'élaboration d'une exposition prévue en octobre 2021 au musée départemental d'histoire naturelle sur "Les secrets d'un fleuve méditerranéen : le Las".
Elle travaille également à la construction d'une collection de cartes postales anciennes publiques, accessible à tous sur un site internet dédié. À ce titre, l'association collecte pour ces projets toutes les archives (documents écrits, documents oraux, photographies, cartes postales ...) ayant trait aux carrières anciennes et récentes, à la vallée de Dardennes et du las, au territoire du Revest.
Vous pouvez les transmettre par courriel ou dans la boite aux lettres (de l'association) à la mairie.
L'association peut aussi venir les récupérer chez vous s'il vous est impossible de vous déplacer.
Toutes les archives seront rendues à leur propriétaire.
Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène, Loisir & Culture avr.loisiretculture@gmail.com ou https://revestou.fr/ ou 06.75.37.92.79
Depuis l’aube des temps humains, on a toujours vu le ciel s’éclairer puis s’obscurcir, le soleil apparaître puis disparaitre et la lune se montrer, entourée quelquefois d’étoiles différentes.
On s’apercevait bien aussi que la nuit était plus longue à l’époque du froid et des neiges et que le jour grandissait lorsque les feuilles revenaient sur les arbres. Bientôt viendraient les fruits et les grandes chaleurs puis, de nouveau, les arbres perdraient leurs feuilles.
Les vies du soleil et de la lune réglaient ainsi le cycle des hommes : il fallait 9 lunes pour qu’une femme donne naissance à son bébé, il en fallait 12 pour que le soleil accomplisse un cycle etc.
Bientôt se fit sentir la nécessité d’établir une division du temps en périodes adaptées à la vie sociale : ainsi naquit le calendrier.
La plupart des peuples anciens le firent en partant de l’observation de la lune et en créant 12 mois de 29 jours. Mais très vite on s’aperçut que cela amenait à une année de 354 jours, inférieure à l’année solaire. Alors chacun s’employa selon ses moyens et ses idées à faire coïncider la lune et le soleil !
Pour les Chinois, on ajouta au calendrier lunaire une période intercalaire tous les 19 ans. Les Égyptiens adoptèrent un calendrier solaire de 12 mois de 30 jours et y ajoutèrent 5 jours supplémentaires appelés « épagomènes ».
Les peuples de l’Asie Mineure, fidèles au calendrier lunaire, y ajoutèrent un mois de temps en temps. Les Hébreux firent de même et ajoutèrent un mois à certaines années d’un cycle de 19 ans.
En Grèce, c’était plus compliqué car on utilisait le cycle des Olympiades pour rythmer le temps et l’année ne commençait pas partout au même moment : solstice d’été ou d’hiver !
A Rome, enfin, le calendrier était lunaire, composé d’abord de 10 mois, puis de 12.
Mais les désordres accumulés par les différences entre lunaire et solaire atteignirent leur paroxysme en 46 av. JC.
A cette époque, on constatait un décalage de 3 mois par rapport aux phénomènes atmosphériques : ainsi l’hiver arrivait en septembre ! Alors CÉSAR intervint : cette année-là il y ajouta 67 jours, puis décida que l’année débuterait le 1er janvier de l’année suivante qui était la 709ème depuis la création de Rome.
Le calendrier devenait solaire et comptait 365 jours ¼, et on y ajouterait 1 jour tous les 4 ans : ce « bis sextus dies ante calendas » donna alors son nom à nos années bissextiles. C’est le calendrier « julien »
A ce moment janvier et février devinrent les 1er et 2ème mois de l’année, alors qu’ils étaient auparavant les 11 et 12ème !
On ne changea toutefois pas le nom des autres, si bien que « september » (le 7ème) devint le 9ème et ainsi de suite. Le premier jour de l’année, CÉSAR l’avait donc placé le 1er janvier, mais les Gaulois le placent le 1er mars. CHARLEMAGNE le fixa à Noël, les premiers Capétiens le mirent à Pâques, ce qui le rendit mobile et aboutit à des années de longueur inégale !
Enfin en 1564, CHARLES IX en revint au 1er janvier.
Mais, vers 1500, on avait déjà entrepris de corriger un défaut du calendrier julien qui finalement comptait 11 minutes de trop, si bien qu’à cette période le décalage cumulé atteignait déjà 10 jours.
Le pape de l’époque, GRÉGOIRE XIII, se chargea de la réforme qui porte son nom et son calendrier devint le calendrier « grégorien », le nôtre.
D’abord il effaça le retard : en Italie et en octobre 1582, 10 jours furent tout simplement supprimés et le jeudi 4 fut suivi du vendredi 15. Puis, pour résoudre le problème des 11 minutes, il fut décidé que les années séculaires ne seraient pas bissextiles, sauf si elles étaient divisibles par 400.
C’est pourquoi l’année 2000 a été bissextile, alors que 2100 ne le sera pas.
En France la réforme grégorienne a été adoptée en décembre 1582 et le 9 fut suivi du 20.
Cela fait donc presque 450 ans que nous vivons sur ce rythme, mais qui sait, s’il n’évoluera peut-être pas encore un jour ?
Car nous avons déjà connu une parenthèse dans ce déroulement : la Révolution Française de 1789, décrétant l’abolition de « l’ère vulgaire » comme de bien autres choses, créa un nouveau calendrier.
Le mathématicien ROMME le présenta à la Convention le 20 septembre 1793 et le poète FABRE d’ÉGLANTINE le dota de pittoresques appellations.
Le premier jour de l’année fut fixé rétrospectivement au 22 septembre 1792.
L’année comprenait 12 mois de 30 jours, divisée en quatre saisons :
l’automne avec « vendémiaire, brumaire, frimaire »,
l’hiver avec « nivôse, pluviôse, ventôse »,
le printemps avec « germinal, floréal, prairial »,
et enfin l’été avec « messidor, thermidor et fructidor ».
Aux 12 mois s’ajoutaient 5 jours, dits « les sans-culottides »
primidi, dit « jour de la vertu »,
duodi, dit « jour du génie »,
tridi, dit « jour du travail »,
quartidi, dit « jour de l’opinion »,
quintidi, dit « jour des récompenses »,
et pour les années bissextiles (ans III, VII et XI) s’ajoutait encore 1 jour : sextidi, dit « jour de la Révolution ».
Le calendrier républicain
Cette pratique restera en vigueur jusqu’au 1er janvier 1806, date à laquelle NAPOLEON Ier rétablit le calendrier grégorien.
Sources : BARRET Pierre, GURGAND Jean-Noël et TIEANT Claire : « Almanach de la mémoire et des coutumes 1980 » - Hachette
Dictionnaire Pratique QUILLET, 1968
Gallica
Wikipedia
Calendrier universel et perpétuel (Gallica)
L’article Demain nous changeons de calendrier ! est apparu en premier sur Le Blog du Centre Généalogique de Touraine.