Les ânes de Baudouvin retrouvent de l'espace à Tourris
Les travaux de réalisation du rond-point du Col des Chênes seront effectués par le Conseil Départemental Du Var. Ils débuteront le troisième trimestre 2021.
Projet de rond-point au Col des Chênes
L’aménagement routier comprend :
– La création de plusieurs trottoirs et passages piétonniers.
– L’aménagement de l’accès à « l’ancien chemin du Revest à La Valette » :
– Modification de son entrée par la D46 Route des Favières (Obligation d’emprunter le carrefour)
– L’entrée par la D46 Route de Dardennes et la D446 Route du Fort Coudon restent inchangés
– Passage obligatoire devant le restaurant « La Casa Antonin »
– La sortie de « l’ancien chemin du Revest à La valette » à été sécurisé (remontée de la D46 dans le rond-point et mise en place d’ilots, et voie de dégagement en lieu et place de l’ancien arrêt de bus.
– La création d’un trottoir le long du restaurant « La Casa Antonin »
– La mise en place de trois arrêts de bus
– Des pistes cyclables dédiées et partagées
– Une boîte aux lettres accessible aux conducteurs des véhicules au niveau du restaurant
– Un accès dédié au futur lotissement « La Cerisaie » ex Campagne « Mazza »
– Des espaces verts
– L’aménagement routier de la D 446 Route du Fort Coudon
Cet aménagement comprendra dans sa montée :
– Un arrêt de bus (côté gauche de la chaussée)
– Un trottoir côté gauche de la chaussée jusqu’au N° 204
– Une voie dédiée aux cyclistes côté droit de la chaussée sur la totalité de l’aménagement du virage (sécurisée par des bordures).
– Renforcement de la sécurité routière du virage nord par son élargissement et l’allongement de la courbure de la chaussée.
PAR C. S. Mis à jour le 17/02/2020 à 16:52 Publié le 17/02/2020 à 18:30
Ce dimanche 16 février, plus de cinquante personnes se sont donné rendez-vous sur la route de Tourris, sur la commune du Revest-les-Eaux, afin d’effectuer un ramassage des déchets.
Ils avaient répondu à l’appel de Clean Walker Toulon, aidé par d’autres collectifs comme Citoyens Méditerranée, Colibri Toulon Littoral, Chercheurs en Herbe ou encore Global Earth Keeper.
Ces citoyens ont reçu le soutien des entreprises Someca (qui gère la carrière de Fierraquet), Dumex et la municipalité revestoise.
Telle une véritable petite armée de soldats verts de tout âge munis de leurs gants et de sacs-poubelles, ces volontaires se sont mobilisés contre ce fléau des temps modernes.
À 9h30 devant les grilles d’entrée de la carrière de Fierraquet, les quatre agents de la Someca attendaient les Clean Walker à bord de leur mini-chargeur, d’un chargeur de 25 tonnes et son godet de 5 mètres cubes, d’une camionnette.
De son côté, un agent municipal revestois avait mis des containers de tri dans la benne du camion prêtés par la société Dumex. Puis une longue file de voitures se formait.
En un rien de temps, tout le monde se regroupait pour le briefing. Les gants et les sacs-poubelles étaient distribués aux adultes et aux quelques enfants présents.
Pendant que les soldats verts ramassaient le long de la large route de Tourris, les gros engins roulaient vers les deux sites dépotoirs, où deux grosses bennes de "déchets industriels banals" de 35 mètres cubes ont été déposées.
"Tous les déchets ramassés par les personnes plus tous les objets jetés sur les bords de la route seront acheminés par benne à la société Sclavo qui fera le tri. Quant aux déchets inertes (les gravats) via la société Sotem, ils seront passés au crible (tri de la granulométrie des matériaux) puis au concasseur pour en faire des matériaux recyclés", explique un responsable de la Soméca.
À peine quelques mètres de parcourus que les sacs se remplissaient: des pneus, des ferrailles, des matelas étaient rapidement recueillis.
Les murmures grondaient. "Il faudrait les choper, ceux qui ont fait ça", entend-on depuis les fourrés.
Au même moment, le groupe des marcheurs du Rando Club Toulonnais croisait les "Clean Walker". "C’est un manque de civisme incompréhensible. C’est une opération nécessaire, bravo."
"Ce n’est pas la première fois qu’on ramasse des déchets mais ici, c’est abusé. C’est la première fois que je remplis mon sac aussi vite", témoigne Romain agacé.
Carole, la fille d’Ève qui organise des journées de ramassage du côté de Garéoult et en Provence verte, confessait: "C’est une vraie déchetterie, c’est hallucinant. C’est rare de voir autant de déchets concentrés."
En fin de matinée, les deux bennes étaient pleines à ras-bord et des déchets encore en bord de route. Le personnel de la Soméca partait chercher un Dumper de 45 tonnes, qui devait être rapidement rempli.
Les bords de route étaient nettoyés. Et ce lundi après-midi, les camions-grues de la Soméca devaient venir déposer des énormes rochers afin de limiter les dépôts sauvages vidés des bennes de camionnettes.
Sur place, la colère aussi débordait. Beaucoup restait à faire, et tout le monde pestait contre les contrevenants: "La justice devrait être plus réactive..."
Les sapeurs-pompiers sont intervenus ce dimanche 7 juillet au Revest pour un feu de voiture.
Lors de sa patrouille nocturne, la police municipale a été alertée par un témoin ayant remarqué un départ de feu, dimanche soir sur le chemin de Tourris peu après 23h45.
Rapidement arrivés sur les lieux, les policiers municipaux ont alerté les sapeurs-pompiers de la caserne de Toulon-ouest qui ont dépêché deux camions incendie.
"Les secours sont arrivés rapidement sur cette route empruntée en journée par les camions, qui relie la carrière Soméca à la RD46. Des individus ont dû mettre le feu à une voiture abandonnée en bord de route près de la pinède. Sans l’intervention rapide des secours, cela aurait pu être dramatique. Heureusement, il n’y avait pas de vent et "juste" 100m² de végétation sont partis en fumée!", témoignent les agents.
Le pire a donc été évité.
Les Gillet ont acheté le domaine de Tourris au Revest aux enchères en 1998. Plus de vingt ans après, ils sont enfin venus à bout de sa réfection. Un rêve d’enfant devenu réalité.
Ne lui parlez surtout pas de contrainte! René Gillet n’est là que pour s’amuser. Là, c’est dans son domaine de Tourris, au Revest, qu’il a acheté aux enchères il y a vingt ans et dont il finit tout juste la réfection.
Alors que la rénovation de la chapelle de 1608 s’achève, le propriétaire se dit "trop heureux de cet aboutissement": "Je le vis comme un enfant."
C’est justement depuis le plus jeune âge que cet entrepreneur breton rêve d’être un jour châtelain. "Quand j’étais petit, j’allais à la messe dans le Morbihan tous les dimanches et il y avait un comte. Mais on ne pouvait voir son château, caché derrière un mur. Alors je me disais que ce n’était pas grave, qu’un jour j’aurai mon château."
Le désir d’enfance devient réalité lorsque René et son épouse Mireille achètent le domaine revestois aux enchères en 1998. "Nous cherchions un domaine qui fasse dans les cent hectares, avec un château, de l’eau et qui soit abonné."
À l’époque, presque plus rien ne se passe à Tourris depuis déjà cinquante ans.
Le terrain fait 96 hectares, compte une source, douze puits et trois bassins. Et, bien sûr, un château avec tourelle et deux étages en plus du rez-de-chaussée.
Quelque 350.000 euros plus tard (en francs à l’époque), René réalise son rêve et devient châtelain. "C’est mon terrain de jeu!" Mais il a fallu du temps et des travaux pour redonner au domaine ses lettres de noblesse.
D’abord le rez-de-chaussée de la demeure de maître en 2001, puis ses étages en 2006, 2007. Les extérieurs - la cave, le reposoir, la bergerie - ont été rénovés à partir de 2015 et le terrain restructuré.
Les vignes, elles, avaient été plantées un peu en amont. Pour cet amateur de bonne chère, faire du vin était une évidence.
Boucher de formation et à la tête de NovoViandes, l’entreprise créée en 1974 et qui compte aujourd’hui 35 magasins autour de Paris et cinq cents employés en région parisienne, il propose désormais, les breuvages qui vont avec.
Ainsi, depuis maintenant huit ans, des bouteilles estampillées Saint-Jean-Baptiste de Tourris sortent de la cave de René Gillet. Avec ses deux hectares, il a même atteint le seuil des dix mille bouteilles dans les trois couleurs, que l’on peut découvrir les vendredis de 14 heures à 16 heures.
Avec le sentier de randonnée qui passe par le domaine, ce sont les deux seules possibilités pour apercevoir la rénovation menée ici. Non pas qu’il tienne à le garder des yeux du public, mais l’ouvrir, sous forme de chambre d’hôte par exemple, représenterait trop de contraintes pour René Gillet.
Et lui, tout ce qu’il veut, c’est le plaisir!
La belle restauration de la chapelle
Sur son site web, il cite Goethe: "Souviens-toi de vivre."
Autant dire que la philosophie affichée par Rémy Potey, restaurateur de peinture murale et auteur de la rénovation de la chapelle du domaine de Tourris, colle parfaitement avec la quête de plaisir et d’amusement de René Gillet. "Cette envie de mordre dans la vie est un dénominateur commun."
C’est en effet une vraie rencontre avec le propriétaire que l’artiste a vécue. "Le visage et le sourire de René Gillet ne me quitteront plus." Pas plus que le peintre du XIXe siècle, "probablement italien", auteur des décors à moitié effacés, ne l’a quitté pendant qu’il leur redonnait vie.
Rémy Potey, pendant près de quatre mois, sept jours sur sept, dix à onze heures par jour, a travaillé d’arrache-pied mais avec passion à restaurer cette chapelle dont une partie du toit était effondrée. "J’ai passé un mois et demi la tête à l’envers pour les peintures de la voûte", insiste-t-il.
Son dernier coup de pinceau, il l’a employé à rétablir la date des derniers décors visibles: 1865. Comme un hommage à leur auteur précédent.
D’abord autodidacte, Rémy Potey s’est finalement formé, en 1998, à la peinture murale au Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels, à Rome, fondé par l’Unesco. Il a alors eu l’occasion de travailler sur le plafond de la chapelle Sixtine.
Autant dire que les chanceux qui ont reçu une invitation à l’inauguration du domaine le samedi 1er juin, pourront découvrir un travail d’orfèvre. Y compris, le cadran solaire que Rémy Potey a peint sur l’une des façades du château, et dont il est l’un des rares spécialistes.
des siècles d'histoire
Le château et son domaine datent du XVIe siècle. Jusqu’à la révolution française, ils appartiennent à la famille Nas de Tourris, des nobles qui, craignant d’être décapités, quittent la France pour La Réunion. Certains de leurs descendants vivraient encore non loin.
Dans les années 1860, le domaine appartient à M. Tessier, un industriel. Il devient ensuite, en 1892, propriété de la famille Degasquet, avant d’être racheté par un autre industriel dans les années 1950, à partir desquelles le château sera en déclin, jusqu’à son acquisition par René et Mireille Gillet.