Dans un communiqué, publié ce samedi 2 avril, RTE "demande aux Français qui le peuvent de décaler leur consommation d’électricité à ce week-end plutôt que lundi".
ÉLECTRICITÉ - Faites tourner le lave-linge plutôt ce week-end. Le gestionnaire du réseau électrique RTE prévoit une situation tendue dans la matinée de ce lundi 4 avril en raison du froid et appelle donc entreprises et particuliers à freiner la consommation à ce moment là.
Dans un communiqué, publié ce samedi, “RTE demande aux entreprises et collectivités de modérer leur consommation lundi matin (en particulier entre 07h00 et 10h00) et demande aux Français qui le peuvent de décaler leur consommation d’électricité à ce week-end plutôt que lundi en ce qui concerne l’usage d’appareils électroménagers”.
Ce signal national Ecowatt “orange” (qui peut aller jusqu’à rouge) du gestionnaire du réseau intervient en raison de la baisse des températures, qui doit faire augmenter la consommation d’électricité.
Elle sera ”élevée” lundi et pourrait atteindre 73.000 MW vers 09h00. La production nationale devrait être de seulement 65.000 MW au même moment, mais la France devrait pouvoir importer jusqu’à 11.000 MW pour passer ce cap, selon RTE. Il estime que la situation pourrait toutefois être “tendue”.
Le système électrique français sous tension
“RTE n’envisage toutefois pas de coupure d’électricité lundi matin, sauf si des aléas devaient survenir ce week-end”, précise l’entreprise, qui actualisera ses analyses dimanche.
Les gestes d’économie (éteindre les appareils en veille ou des ampoules, baisser le chauffage...) sont présentés sur le site monecowatt.fr.
“Ces gestes peuvent avoir un véritable impact”, selon RTE, qui explique que “si tous les Français éteignent une ampoule, cela entraîne une économie de consommation d’électricité de 600 MW soit environ la consommation d’une ville comme celle de Toulouse”.
Le système électrique français est sous tension cet hiver en raison notamment de la faible disponibilité du parc nucléaire, liée à un calendrier de maintenance chargé, en outre perturbé par les confinements de 2020. Actuellement, 27 réacteurs nucléaires sont indisponibles sur 56.
La centrale à charbon de Saint-Avold (Moselle) vient en outre de fermer, même si elle pourrait éventuellement être remise en fonction l’hiver prochain.
L'entreprise bretonne "Cool Roof" propose de repeindre les toits en blanc pour réduire la chaleur et faire des économies d'énergie. Elle est d'ailleurs présente à la COP25, qui se termine ce jeudi 12 décembre, pour présenter son projet innovant.
Virginie Garin édité par Camille Descroix publié le 12/12/2019 à 08:50
Drôle d'idée de Bretons. Une entreprise, originaire de Bretagne, propose de repeindre la planète en blanc, du moins les toits. Ils sont à la COP25 à Madrid qui doit se terminer ce jeudi 12 décembre et présentent leur solution pour lutter contre la chaleur.
Ils ont déjà repeint plusieurs toits en France dont le hall 2 de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des grandes surfaces, des Ehpad et une école à Paris. Dans celle-ci, il y a 2 salles de classe, une peinte en blanc et l'autre en noire. Et la différence de température au moins de juin était de 7 degrés en moins grâce au blanc. Même chose dans un supermarché de Quimper : après avoir repeint le toit, les dépenses d'énergie pour la climatisation ont baissé de 30 %.
Cette entreprise bretonne, Cool Roof, a donc mis au point une peinture plutôt écologique, à l'eau avec des coquilles d’huîtres broyées, un liant à base d'algues qui renvoient 95 % des rayons du soleil.
Une solution pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Dans l'un des derniers rapports du GIEC, cela fait d'ailleurs partie des solutions envisagées. La ville de New-York a déjà repeint 500.000 m2 de toit. Et si les grecs ou dans certains pays d’Afrique, les maisons sont blanches depuis toujours, ce n'est pas pour rien. Le blanc renvoie 95 % du rayonnement solaire.
Et tout cela va dans le sens des mesures annoncées par Emmanuel Macron sur le climat. Le président a créé, au dernier G7 de Biarritz, la cool coalition. Une alliance mondiale du froid pour fédérer toutes les entreprises qui trouvent des solutions pour rafraîchir sans trop polluer.
Et cette entreprise a un chantier dans la banlieue de Dakar au Sénégal : elle est en train de repeindre tout un quartier. La peinture coûte 20 euros le m2. Avec les économies générées, si votre logement à la climatisation, il faudra 5 à 6 ans pour amortir le coût.
Pour profiter du panorama qu'offre Douarnenez (Finistère), il faut le faire avant que la nuit ne tombe. Car passé 23 heures, la commune a choisi de débrancher son éclairage public et les habitants ont dû s'adapter au noir complet dans les quartiers résidentiels. Stéphane Castel a ainsi choisi d'installer une lampe dans son jardin à l'entrée de sa maison pour que son enfant puisse rentrer plus facilement. 40% de la ville est aujourd'hui concerné par l'extinction nocturne.
30% d'économies
L'idée vient de David Dorman, responsable des services techniques de la ville, pour pallier la baisse des dotations de l'État. En un an, la facture d'électricité a déjà baissé de 40 000 euros. Une somme que la municipalité a choisi de réinvestir pour renouveler son parc électrique, à commencer par le remplacement des ampoules sodium. Dans le centre commerçant, la luminosité a été réduite grâce à des transformateurs nouvelle génération. Le coût de l'investissement est de 90 000 euros. La lumière est ainsi beaucoup plus douce et 30% d'économies à la clef. Les habitants sont partagés sur la question, certains craignent pour leur sécurité. Plus d'une vingtaine de communes bretonnes ont choisi de pratiquer l'extinction nocturne de l'éclairage public.