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23 août 2022 : 116e anniversaire de l'incendie de 1906 au mont Caume
Thu 25 Aug - 22:00

Le mot de Kat : pour tout connaître de ce terrible incendie de 1906 qui vit la mort de trois soldats, consulter le document très complet rédigé par Armand Lacroix pour la Société d'histoire locale Les Amis du Vieux Revest et du Val d'Ardène.

Photos de la cérémonie par Cécile Di CostanzoPhotos © Cécile Di Costanzo pour Les Amis du Vieux Revest

Article de Claude Serra paru dans Var-Matin - Tous droits réservés Var-Matin pour Les Amis du Vieux RevestArticle de Claude Serra paru dans Var-Matin - Tous droits réservés Var-Matin pour Les Amis du Vieux Revest

cérémonie incendie Mont-Caume
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"Le vert est un faux ami", dit l'ONF... Comment le feu de 2021 a appauvri le massif des Maures - Var-Matin
Tue 16 Aug - 17:40

Des repousses fragilisées à cause de la sécheresse, un avenir menacé par la fréquence des feux. Dans les Maures, un premier bilan environnemental se dessine. Sur le plan humain, l’incendie d’août 2021 reste un traumatisme encore à vif.

Publié le 15 août 2022 à 09h20 Par Sonia Bonnin

Comment faire le bilan d’un incendie monstre, qualifié de "méga feu", classé parmi les cinq feux les plus graves que le Var a connus depuis une trentaine d’années ?

Ce jeune pin maritime de quelques centimètres réussit encore à puiser dans les réserves de sa graineCe jeune pin maritime de quelques centimètres réussit encore à puiser dans les réserves de sa graine

Il y a un an, le 16 août 2021, un incendie naissait sur l’aire de l’autoroute A57 Les Sigues, sur la commune de Gonfaron, par une journée sèche, chaude et venteuse. Le feu prenait tout de suite une ampleur folle, en direction de l’est et du sud.
Malgré l’intervention massive des pompiers au sol et de la flotte aérienne de sécurité civile, le combat acharné n’avait pu empêcher que le feu "saute les Maures".
Dévastant 7.000 hectares de végétation et de vie sauvage, les flammes avaient trouvé le tristement célèbre couloir de feu, jusqu’en lisière des communes balnéaires de Grimaud ou Cogolin.

Bilan catastrophique

Deux personnes avaient trouvé la mort, un habitant de Grimaud et une vacancière, leurs corps découverts dans une bergerie réaménagée que les flammes n’ont pas épargnée. Depuis la fin du terrible été 2003, il n’y avait plus eu de mort dans un feu de forêt dans le Var. Et de nouveau, le massif des Maures fut le lieu du drame.
Le bilan du feu de Gonfaron 2021 est catastrophique, sur le plan humain, écologique, paysager, économique. Des maisons ont brûlé, des centres équestres n’ont sauvé leurs chevaux qu’en les déplaçant dans une urgence folle. Des campings vidés à la hâte ont été carbonisés, des hameaux encerclés par le feu, d’autres en partie ravagés. C’est peu dire que le traumatisme est encore vif.
Sur le terrain, les mesures d’urgence déjà engagées fin 2021 vont se poursuivre. Elles consistent dans la création de "fascines", pour retenir les sols sur les versants incendiés.

Protéger les sols

Réaliser des fascines, cela veut dire couper des troncs de bois mort, pour les placer en travers de la pente. Il s’agit de protéger les sols de l’érosion, mais aussi d’éviter l’instabilité du terrain en cas de fortes pluies.
Reste aussi l’importance des messages de sensibilisation auprès du grand public, vu que 90 % des feux sont d’origine humaine. Que ce soit une cause accidentelle ou volontaire. Le feu de Gonfaron ne fait pas exception. L’hypothèse est celle d’un mégot de cigarette, jeté depuis l’aire d’autoroute - l’enquête est toujours en cours. Imprudence ou malveillance, même résultat.
C’est une image rassurante. Mais trompeuse. Au premier coup d’œil, en plein mois d’août 2022, la forêt des Maures montre une vigueur étonnante. Des touffes d’un vert acidulé jaillissent au pied de souches calcinées. Au bout de branches noires, des feuilles se dressent courageusement sous un soleil de plomb.
Un an après le passage des flammes, la nature semble tenir bon. Sur les replats, les herbes sont hautes et jaunes - normal, c’est l’été. Sur les versants, les taches sombres alternent avec une impression de verdure. Le paysage est blessé, pas anéanti.

Paradoxe

Sur les pas de Bruno Teissier-du-Cros, apparaît la mesure du paradoxe. "Ici, les graminées ont profité de l’ouverture du milieu", comprenez de la place libre, et "ont poussé rapidement, au printemps". Mais dans la pente, "il ne reste plus rien, le sol est lessivé", constate ce spécialiste de la défense des forêts contre l’incendie, à l’Office national des forêts (ONF).
Quelques plantes éparses s’accrochent aux replis de terre enfouis entre les roches qui scintillent et surchauffent au soleil. "Avec des incendies récurrents, la forêt s’appauvrit, les sols s’érodent."
Les pluies pourtant bénéfiques ont emporté une part du substrat nécessaire à la pousse de surface. Et avec, une part des graines accumulées ont dévalé la pente.

En profondeur

En profondeur, d’autres enjeux sont en mouvement. Plus lents, plus secrets. "Voyez ce chêne-liège, désigne Bruno Teissier-du-Cros. Il a très peu de chances de s’en sortir, il est en dessous de la taille critique. Pourtant, il essaie. Mais ses feuilles sont rabougries."
Même si le liège l’a protégé - son écorce a entièrement brûlé - l’arbre devrait mourir dans les prochaines années.
Plusieurs espèces ont pourtant la capacité de puiser en profondeur, "dans leurs réserves", pour lancer de jeunes tiges: chênes, arbousiers, bruyères, cistes… Mais "le vert est un faux ami", prévient le spécialiste, car il y a des conditions sine qua non à une régénération réelle.

Quatre feux en 60 ans

La première condition est le temps écoulé entre deux incendies. "Dans certains vallons, il n’y a déjà plus de pins. On peut avoir l’impression générale que la forêt reprend ses droits, mais elle a besoin de 40 à 50 ans pour se maintenir." Ce qui est "un temps court à l’échelle d’une forêt".

Ici, sur les hauteurs de La Garde-Freinet, cela tombe sous le sens. Ce "couloir de feu" avait déjà brûlé en 2003. "En l’espace de 60 ans, quatre feux sont passés dans cette zone. C’est trop, beaucoup trop." À ce rythme, un dépérissement s’engage.
Et là apparaît une deuxième condition essentielle : le climat. "Le souci, cette année, réside dans la sécheresse de l’hiver." Amplifiée par les températures caniculaires de l’été, la (trop) longue période sèche est "un deuxième coup de massue pour la végétation".

Réchauffement à encaisser

Plus qu’à la météo quotidienne, Bruno Teissier-du-Cros est sensible à "la vitesse du changement climatique". Sa conclusion est qu’il faut "fondamentalement protéger la forêt du feu, pour lui permettre de réussir à encaisser le changement climatique". Elle ne pourra pas faire les deux en même temps.
Incendies et réchauffement, les deux phénomènes combinés enclenchent un mécanisme délétère. "Quand elle se développe, la forêt passe son temps à stocker du carbone." Cette aptitude est affaiblie soit parce que la forêt brûle, soit parce qu’elle pousse moins.

Forêt incendie
https://www.varmatin.com/environnement/le-vert-est-un-faux-ami-dit-lonf-comment-le-feu-de-2021-a-appauvri-le-massif-des-maures-787312
Incendies en Gironde : comment reconstituer une forêt après un incendie ? - FranceTVInfo
Thu 21 Jul - 09:27

Comment "reconstruire" une forêt ravagée par les flammes et comment vivre avec ce risque après un incendie ? La question va très vite se poser en Gironde. Du côté de l'Ardèche, après un incendie en 2014, des habitants ont pris les choses en main, accompagnés par l’Office nationale des forêts (ONF).

Publié le 21/07/2022 par Etienne Monin - Radio France

Illustration revestoise d'un incendie de forêt : Le mont Combe au lendemain de l'incendie du 30 juin 2005 - Photo Katryne Chauvigné-BourlaudIllustration revestoise d'un incendie de forêt : Le mont Combe au lendemain de l'incendie du 30 juin 2005
Photo Katryne Chauvigné-Bourlaud

En déplacement en Gironde après plus d’une semaine d’incendies dévastateurs qui ont brûlé près de 20 800 hectares, Emmanuel Macron a promis mercredi 20 juillet “un grand chantier national pour replanter” la forêt, notamment en lien avec l’Office nationale des forêts (ONF). Mais comment reforme-t-on les forêts calcinées ?

Dans le sud de l'Ardèche, sur la commune de Banne, 80 hectares de forêts sont partis en fumée en 2014. Un petit village de 700 habitants avec de nombreuses résidences secondaires. Une immense forêt en monoculture, comme en Gironde, surplombe le bourg. "C'est essentiellement du pin maritime", précise le maire Jean-Marie Lagagné, un ancien agriculteur.

Le pin maritime, espèce idéale après les incendies

Le village a fait le choix de replanter partiellement, avec une espèce de pin plus résistante. Un choix qui n'était pas indispensable pour regénérer la forêt, explique Laurent Golliard, de l'ONF : "Le pin maritime est une espèce qui colonise très rapidement les milieux ouverts, qui est très bien adapté à des régénérations après incendies. Cette espèce aurait pu se regénérer après l'incendie et créer une nouvelle forêt", selon l'agent forestier.
"On voulait avoir une espèce différente du pin maritime. Une diversité d'espèces, notamment avec la présence du pin de Salzmann, l'espèce emblématique du coin et à fort enjeu patrimonial", souligne Laurent Golliard.

"L'année qui suit l'incendie, vous avez des semis qui vont apparaître. Et pour faire une forêt d'une dizaine de mètres de hauteur, il faudra attendre environ 30 ans". Laurent Golliard, agent de l'ONF

Le risque d’incendie fait partie du paysage

Depuis, plusieurs départs de feux ont été recensés dans la forêt. Une réserve de sécurité civile a été créée. Aider les agents municipaux en participant au soutien et à l'assistance des populations en cas de crise, faire de la prévention face aux risques de feux de forêts : telles sont les missions de la réserve communale de sécurité civile. Elle est composée des habitants de Banne et d'autres villages. Jean-Marie Lagagné, le maire, explique la démarche : "C'est du bénévolat. On y va avec nos voitures, notre essence. Mais bon... Les gens ont conscience que si on ne fait rien, ça risque de dégénérer et nous serons les premiers perdants".

Aujourd'hui, huit ans après, les traces de l'incendie ont disparu. Pour véritablement adapter la forêt aux incendies, l’ONF a envisagé la plantation de feuillus. Mais ici, le sol est trop contraignant. Et en période de très forte chaleur, les experts considèrent que ce n’est pas suffisamment efficace.


Et au Revest, comment a-t-on reboisé après les incendies des années 1970 ?
Correspondant local de Var-Matin à l'époque, Édouard Fousse relatait 3 campagnes de reboisement :

  1. 1972 avec les enfants des écoles pour replanter 200 résineux et eucalyptus à Fontanieu et à La Gairouarde, ravagés par l'incendie de 1970.
  2. En 1978, la mairie distribue aux Revestois des plants de chênes, pins parasols, eucalyptus et cèdres.
  3. 1984 : grande opération de reboisement au Mont Caume. 10000 plants d'arbres collinaires avec la contribution de la Direction départementale de l'Agriculture et l'Office national de protection des forêts.

Planterait-on les mêmes essences aujourd'hui ?

Forêt Incendie ONF
https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/incendie/reportage-incendies-en-gironde-comment-reconstituer-une-foret-et-comment-vivre-avec-le-risque-apres-un-incendie_5268409.html#xtor=EPR-555-[newsletterquotidienne]-20220721&pid=726375-1584377411-ceac396a
Un feu s'est déclaré en fin d'après-midi, sur les hauteurs du Revest, près de Toulon. - Var-Matin 29 avril 2022
Sat 30 Apr - 08:47

Grosse frayeur sur les pentes du mont Caume après un départ de feu ce vendredi après-midi. Des randonneurs avaient décidé de faire un feu de camp. Le feu a pu être circonscrit rapidement.

Très mauvaise idée, que de faire un feu de camp en bord de la falaise de l'ancienne carrière de Malvallon en pleine forêt au pied de mont Caume, sur les hauteurs du Revest, à côté de Toulon.

Les agents de la police rurale qui sont intervenus vendredi en fin d'après-midi après une périlleuse et rapide intervention n'en revenaient pas.

On a été appelé par un voisin qui voyait une fumée blanche. Après avoir contacté les pompiers, nous sommes arrivés rapidement sur zone. Mais une épaisse fumée blanche s'échappait du haut des falaises. Heureusement il n y avait pas de vent aujourd'hui. Et comme nous sommes équipés d'un extincteur dans notre véhicule, j'ai dû emprunter les chemins caillouteux pendant que mon collègue attendait les pompiers pour les guider, témoignent les agents de la rurale.

Arrivé sur site, environ 10m2 sont en flamme. Par petits coups de déclenchements d'extincteurs, l'agent de la police rurale Olivier Ruiz évite le pire. Arrivés rapidement sur le site, les soldats du feu ont circonscrit ce départ de feu. Grâce à l'appel de ce voisin vigilant, à l'intervention rapide des secours mais aussi à une météo favorable, une catastrophe écologique a peut être été évitée.

feu incendie
https://www.varmatin.com/insolite/un-feu-sest-declare-en-fin-dapres-midi-sur-les-hauteurs-du-revest-pres-de-toulon-763767

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