Publié par Mathieu Dalaine le 28 mars 2023
Brachychitons acerifolius, chitalpas de Tashkent, hibiscus de l’île de Norfolk… Début mars, de nouvelles espèces de feuillus aux noms particulièrement poétiques ont fait leur apparition le long des plages du Mourillon.
Au total, ce sont ainsi plus d’une centaine d’arbres que la Ville a plantés sur les pelouses du littoral.
"Il s’agit non seulement de remplacer ceux qui sont morts mais aussi de développer le patrimoine végétal", précise Luc de Saint-Sernin, l’élu en charge de cette opération.
Système d’arrosage "intelligent" à l’appui, plus d’un millier de troncs habille désormais l’espace vert le plus fréquenté de Toulon. Mais pas n’importe lesquels.
"Même s’il arrive encore qu’on les remplace, on a de moins en moins recours aux palmiers, par exemple", poursuit l’élu, qui évoque "le fléau" du charançon. On privilégie des essences, méditerranéennes ou exotiques – beaucoup viennent d’Océanie – qui produisent plus d’ombre et qui semblent mieux adaptées au changement climatique.
Économes en eau, plus résistants à la chaleur et pourvoyeurs de fraîcheur sont les vertus cardinales célébrées par le service espaces verts de la Ville, qui les sélectionne du côté des serres municipales à La Garde. Le fait de s’accommoder d’une forte exposition au vent et aux embruns est aussi une qualité non négligeable.
Le secteur des plages du Mourillon n’est pas le seul concerné par cette opération verte.
Purau de Thahiti. Photo DR.
"Pour cette campagne de printemps, ce sont quelque 400 arbres qui ont été plantés en ville", poursuit l’adjoint. Et de citer le parvis du Zénith ou l’avenue le Chatelier comme zones bénéficiaires de ce "renouvellement du patrimoine".
Micocouliers, cyprès, camphriers, peupliers, oliviers, tilleuls ou mûriers-platanes sont les espèces "stars". Exit les pins, dont les racines maltraitent la chaussée, ou le platane, victime du chancre coloré.
"D’une manière générale, à cause des épidémies, on évite désormais les grands alignements d’arbres identiques", note Luc de Saint-Sernin.
Coût de l’opération: 850.000 euros, systèmes d’entretien et aménagements périphériques compris.
À noter qu’une nouvelle campagne de plantation aura lieu en octobre, où le parvis de la fac de droit, pour ne citer que lui, devrait enrichir la canopée de la capitale du Var.
Brachychitons acerifolius. Photo DR.
Parmi les espèces qui ont fait l’apparition sur les plages du Mourillon, voici cinq arbres qui devraient attirer l’attention:
le brachychitons acerifolius, arbre subtropical originaire de la côte orientale de l’Australie;
le purau de Tahiti, dont les fleurs ont la particularité de changer de couleur durant la journée, de jaune pâle à rouge à la tombée de la nuit;
Chitalpa de Tashkent. Photo DR.
Tulipier du Gabon. Photo DR.
Arbre de Noël de Nouvelle-Zélande. Photo DR.
Cette recommandation intervient alors que la situation continue de se dégrader pour les oiseaux : près de la moitié des espèces sont en déclin dans le monde.
Publié le 17/03/2023
Roitelet triple bandeau - Photo © Cécile Di Costanzo
Pour laisser les oiseaux nidifier tranquillement, l'Office français pour la biodiversité (OFB) recommande, vendredi 17 mars, de ne pas tailler les haies au moins jusqu'à la fin du mois d'août. "L'OFB encourage les collectivités, les professionnels et les particuliers à éviter la taille des haies et l'élagage des arbres de début mars à fin août pour ne pas déranger ou déloger les oiseaux pendant cette période cruciale de leur cycle de vie", écrit l'office public dans un communiqué.
Cette recommandation intervient alors que la situation continue de se dégrader pour les oiseaux : près de la moitié des espèces sont en déclin dans le monde et une sur huit est menacée d'extinction, déplorait en septembre l'ONG internationale BirdLife dans son rapport de référence (en anglais). L'OFB prône également d'éviter tout arrachage de haie et souligne qu'il n'est pas nécessaire de les tailler chaque année. Les haies sont "championnes de la biodiversité" et "peuvent accueillir jusqu'à 35 espèces de mammifères, 80 espèces d'oiseaux, huit espèces de chauves-souris, 15 espèces de reptiles-amphibiens ou 100 espèces d'insectes", souligne-t-il. Pour les agriculteurs, la taille des haies est interdite pendant plusieurs mois, également pour protéger la reproduction et la nidification des oiseaux.
La défense de l'environnement passe aussi par les petits gestes du quotidien. Une canette de soda négligemment jetée dans la nature raconte ses déboires.
Publié le 11/03/2023 par Éric Neri
Canette - photo DR
Je suis mignonne, tout en aluminium. J’ai une taille de guêpe et un poids constant. Je suis une canette de soda. Mon volume est de 33 cl.
Nous ne sommes pas toutes pareilles dans la famille. Certaines de mes congénères se glissent dans une poche ou tout au contraire ont de l’embonpoint pour étancher de grandes soifs.
J’ai envahi, il y a quelques décennies, les rayons des supermarchés et les comptoirs des bars, détrônant les petites bouteilles en verre ou en plastique.
Mes collègues qui contiennent des aliments solides n’ont pas la chance d’avoir un gracieux petit nom comme moi. On les appelle des boîtes de conserve. Pas très glamour.
Avec mon joli minois, je pourrais, j’en suis sûre, être sélectionnée au festival de cane(tte), à l’affiche du prochain film de Guillaume Canet. Bon, j’entends déjà certains qui ricanent, j’arrête de me faire mon cinéma.
Aujourd’hui, me voilà gisant dans l’herbe, au ras des pâquerettes. Je suis vidée, épuisée depuis que mon opercule a été ouvert par une traction sur l’anneau avec lequel je suis indéfectiblement liée depuis ma naissance.
J’ai beaucoup à me faire pardonner: je contenais une boisson gorgée de sucres
L’ado qui m’a laissé choir en pleine nature, après m’avoir consommée par petites gorgées, n’a pourtant que le nom de Greta Thunberg à la bouche. Il ne manque aucun de ses faits et gestes sur les réseaux sociaux.
A la première occasion de mettre en pratique son discours, le voilà aux abonnés absents ! J’entends déjà ses objections, c’est toujours la même rengaine: “Qu’on s’occupe d’abord des gros pollueurs qui bousillent la planète et s’en mettent plein les poches.” Je crois également aux petits ruisseaux qui font de grandes rivières, si chacun fait sa part, à son échelle.
Je suis très engagée dans la défense de l’environnement, d’autant que j’ai beaucoup à me faire pardonner. Je contenais une boisson gorgée de sucres.
Mes collègues, outre-Atlantique, portent une bonne part de responsabilité dans l’obésité de millions d’Américains. Je crains que, chez nous aussi, de moins en moins de consommateurs ne résistent à l’appétit vorace des multinationales de l’agroalimentaire.
Si rien ne se passe, je vais dépérir pendant au moins cent ans dans la nature. Pourtant, comme les hindous, je crois en la réincarnation, pour peu que mes propriétaires successifs prennent soin de moi en me recyclant.
Je peux avoir sept vies au moins en intégrant tour à tour une voiture, une véranda, un TGV, une barquette alimentaire... Pourquoi me priver de toutes ces expériences exaltantes?
J’attends que quelqu’un me tende une main secourable et me jette dans une poubelle jaune (NDLR : grise au Revest). La planète sera préservée et mon avenir assuré.
Sur les hauteurs de la Métropole, l’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Une des techniques employées consiste à oxyder les parois.
Publié le 13/10/2022 par Mathieu Dalaine
L’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Photo Valérie Le Parc
À 630 m au-dessus de la mer, c’est une vue imprenable sur le littoral qui s’offre aux visiteurs de la carrière du Revest. Jusqu’à Porquerolles, 35 km de là à vol d’oiseau! Mais si le panorama vaut le détour depuis les hauteurs de Fieraquet, difficile, à l’inverse, de trouver un quelconque charme au "trou" de calcaire qui accroche l’œil, à l’intérieur des terres, quand on se délasse sur les îles d’Or ou au cap Sicié, quand on se balade au Faron ou à Toulon ouest.
Seulement, l’industrie du BTP a besoin d’être nourrie. Et les 1,5 million de tonnes de granulat "d’excellente qualité" produites chaque année en grignotant la montagne sont faites pour ça. Pour Someca, qui exploite l’endroit depuis 40 ans, les enjeux économiques sont énormes. "Les enjeux paysagers le sont aussi", soutient toutefois la société, consciente d’avoir intérêt à lisser son empreinte sur la carte postale. La Someca assure ainsi mettre "tout en œuvre" pour rendre aussi discrète que possible la démesure de la plus grande carrière du Var.
C’est une "dent creuse" énorme qui prend racine au sud du massif de Siou Blanc. La carrière du Revest, à la couleur sable éclatante, s’étend sur près de 70 hectares. Hauts de 24mètres, les fronts de taille en restanques bordent une cavité de calcaire aux allures de désert de Gobi. Un cratère qui s’étend inlassablement au cœur d’un paysage remarquable… et vert.
Pourtant, assure Karine Boulot, directrice du département QSE (qualité, sécurité, environnement) chez Someca, "à peine 10% de la carrière est visible depuis l’extérieur". Encaissé, déjà en partie dissimulé derrière des lignes de crêtes, le site développe aussi d’autres techniques pour se cacher.
L’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Photo Valérie Le Parc.
Pour limiter l’impact esthétique du site, Someca travaille avec des paysagistes, qui opèrent des modélisations 3D. Objectif: repérer les secteurs de la carrière qui se voient de loin, par un maximum de monde, pour tenter de les rendre invisibles.
Une des solutions, avant de creuser, consiste à laisser intactes des pans de montagne; ces pitons serviront de paravent à l’activité industrielle.
L’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Photo Valérie Le Parc.
En arrière-plan du ballet des Dumper, ces camions géants de 180 tonnes en charge, des fronts de taille affichent une couleur marron foncé. "On a appliqué ici un “produit magique", non polluant, pour créer une réaction d’oxydation sur la roche, explique Karine Boulot. L’idée est de provoquer un effet vieillissement qui, à l’œil, doit faire gagner 50 ans." Une opération qui se chiffre en centaines de milliers d’euros.
L’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Photo Valérie Le Parc.
Autre technique masquante utilisée: faire pousser des plantes. Là aussi, la Someca n’hésite pas à faire appel aux biotechnologies. "À nu, le calcaire est sec, inerte, sans matière organique et la nature n’y reprend pas facilement ses droits, énonce Karine Boulot, qui évoque la pulvérisation de bio-fertilisants pour accélérer la pousse. Toujours dans l’optique de « naturaliser" le site, des éboulis sont aussi disposés à certains endroits par l’industriel.
L’exploitation de calcaire par la société Someca cherche à se faire la plus discrète possible. Photo Valérie Le Parc.
Extrait par des tirs de mines, gratté, le calcaire est ensuite criblé et concassé dans des installations implantées au cœur de la carrière. Quand ils ont cessé d’être exploités par la Someca, les fronts de taille ne sont pas lisses. "C’est volontaire, poursuit la directrice. En créant des échancrures, on produit des angles, donc de l’ombre, ce qui évite un fort effet miroir, surtout dans une carrière très blanche. Cela renforce aussi le côté naturel des parois."
Pour toutes ces démarches d’intégration paysagère, "la Someca est pro-active" assure-t-elle. Alors que la sensibilité environnementale des populations s’accroît, la société, qui exploitera le site du Revest jusqu’en 2036 et y prépare un projet d’extension, sait qu’elle ne peut pas se contenter des obligations réglementaires en la matière.
En France métropolitaine, seuls 40% des pluies alimentent réellement le milieu aquatique. Pourrions-nous améliorer la rentabilité de cette eau tombée du ciel?
Plic-ploc. Ah la pluie! On la déteste pendant nos balades, mais elle est pourtant indispensable au cycle de l’eau. Dans l’Hexagone, il en tombe ainsi en moyenne 512 milliards de mètres cubes par an. Cette pluie peut être interceptée par les feuillages des plantes (la canopée), ou tomber au sol, et s’infiltrer, ruisseler ou s’évaporer.
Crédit photo: pexels
De là donc, elle ruisselle ou s’infiltre et rejoindra les nappes phréatiques ou les eaux de surface à moins d’être captée par les racines des plantes et l’évapotranspiration. Mais seulement 200 milliards de mètres cubes de cette eau de pluie sont dits «efficaces», c’est-à-dire qu'ils retournent réellement au milieu aquatique. Alors qu’on craint régulièrement des niveaux faibles dans les nappes souterraines ou des étiages de plus en plus bas des fleuves en été, n’y aurait-il pas un moyen de la récupérer plutôt que d'en laisser 300 milliards de mètres cubes à la dérive? La question mérite d’être posée… mais les réponses nécessitent d’être nuancées!
D’abord parce que ces chiffres sont des estimations: il est compliqué de connaître exactement la quantité d’eau qui part en évapotranspiration, c’est-à-dire interceptée par les plantes par la canopée et par le système racinaire. Ensuite, parce qu’on pourrait se demander l’intérêt alors que nous ne consommons «que» 35 milliards de mètres cubes par an. Mais il faut penser à toute la biodiversité qui en a besoin… Et enfin, parce que la notion même de pluies «efficaces» est un abus de langage: une eau qui nourrit des plantations et des cultures est efficace, car elle réduit les besoins en irrigation, pourtant elle n’est pas comptabilisée dedans.
Alors, où trouver de l’eau pour mieux capter cette ressource? Dans la pluie qui tombe sur le sol de vos villes. Car nos communes forment une grosse couche imperméable de béton et de goudron. « La ville se pose sur la nature et crée une rupture du cycle naturel de l’eau », explique Marie-Christine Huau, directrice stratégie eau & climat chez Veolia.
Son chemin ensuite est fléché : elle ruisselle des toits de maison ou sur les routes (et se pollue au passage en récupérant plomb, huile, peinture, bactéries…) avant d’être collectée dans les égouts. Là, quand il n’existe pas de réseaux séparatifs, elle est mélangée aux eaux usées avant d’être transportée vers des stations d’assainissement situées en dehors de la ville.
Cette stratégie a longtemps primé et reste encore en place dans de nombreuses villes. Mais elle montre ses limites. «Pour que ça marche bien, le réseau doit être suffisamment bien dimensionné et surtout qu’il soit bien entretenu et absorbe les à-coups hydrauliques. Si les bouches d’égout et / ou les canalisations sont trop petites, ça dégorge, provoquant des inondations. Si ça part dans des connecteurs mal entretenus ou poreux, ça n’est pas efficace non plus», ajoute Marie-Christine Huau.
De plus, l’imperméabilisation de nos villes, ajoutée au changement climatique qui entraîne des intempéries de plus en plus brutales et intenses, accentue les risques d'inondations. Pour réduire la quantité d’eau qui part dans un réseau s’il ne peut pas absorber tout ce qui tombe, la première solution consiste à déconnecter l’eau pluviale pour la rediriger directement vers des endroits perméables terreux et végétalisés. Ce sont des noues paysagères, par exemple, et cela ressemble à de larges fossés qui récupèrent l’eau. On peut les fleurir des plantes hydrophiles pour permettre une meilleure absorption et ainsi éviter l’engorgement du réseau. La régulation hydraulique devient la clé pour absorber le trop «de pluie» en un temps court!
«Cela nécessite de reprendre conscience du sol et de sa fonction première» souligne Marie-Christine Huau, «Un sol, c’est quoi ? De la terre oui, mais avant tout, un lieu de vie. Si la terre est morte, sans microfaune ou microflore alors, elle n’est plus poreuse et à 20 ou 30 cm sous une première couche meuble, elle forme en réalité une carapace infertile qui a perdu sa fonction tampon absorbeur».
Si le sol a perdu cette fertilité, par exemple parce qu’il est resté trop longtemps sous des dalles de bétons, il faut d’abord lui redonner cette qualité fonctionnelle. «On peut remembrer des haies, ce qui va remettre des systèmes racinaires dans la terre, l’aérer et donc redonner vie au sol. Le végétal est un ami des sols. Un sol fertile est plus productif pour le végétal, la culture et l’infiltration de l’eau», explique Marie-Christine Huau.
Cette revégétalisation de la ville est profitable à d’autres endroits, comme sur les berges des rivières et fleuves. Jusqu’à présent, nous les avons canalisées, mais quand il y a des pluies violentes, le niveau monte et il y a des risques de débordement. Les berges canalisées ou urbanisées accélèrent le flux. La berge ne respire plus. Aujourd’hui, quand c’est possible, il est judicieux de redonner de l'espace aux bords des cours d’eau, et de redonner vie au lit majeur pour que ces lieux rejouent leurs véritables fonctions: absorber le trop-plein lorsque la rivière sort de son lit, atténuer et ralentir le flux. Cela passe par exemple par l’installation de roselières qui vont profiter de ces zones humides pour attirer une faune riche et variée.
Autre exemple, les actions de surveillance et travaux de consolidation des digues à Nevers avec l’entretien et la gestion des ouvrages hydrauliques de régulation qui limitent les risques d’inondation lors de crues exceptionnelles de la Loire et qui redirigent l’eau vers des déversoirs. Un chantier gigantesque qui continue encore aujourd'hui, mais qui ne fait pas que des heureux: pour que le sol joue son rôle poreux, le chemin de crête des digues est recouvert de cailloux grossiers qui rendent la marche ou le vélo difficile pour les riverains.
Enfin, d’autres ouvrages verts sont envisageables, notamment lorsqu’une ville s’étend. Dans ce cas, il faut les penser en bonne harmonie avec le paysage. «Si on identifie une zone de cuvette, mieux vaut éviter d’y construire un parking et privilégier des zones perméables de nature qui vont faire de la rétention, ralentir des écoulements et éponger l'eau pour mieux l’infiltrer», explique Marie-Christine Huau.
C’est encore l’occasion de rapporter du végétal en ville en y construisant par exemple des parcs, des lieux de biodiversités ou des infrastructures sportives, comme des terrains de foot. Mais attention: ce n’est pas une garantie absolue. «Si on a trois fois de suite des inondations rapides, ça ne passera pas», alerte Marie-Christine Huau.
Désimperméabiliser nos villes, prendre conscience de la richesse du sol et de son rôle, entretenir la végétation, entretenir les ouvrages hydrauliques de régulation, faire de la gestion dynamique à ciel ouvert comme à la Vallée de la Bièvre et les penser pour qu’ils s’adaptent au temps de la nature, voici les grandes clés pour récupérer au mieux l’eau pluviale et mieux vivre avec.
Peut-être pas énormément, mais imaginez: rien qu’un pour cent correspond à plus de 5 milliards de mètres cubes d’eau. Soit presque deux fois la consommation en eau potable des Français sur une année. Loin d’être une simple goutte dans l’océan.