La municipalité du Revest organise une distribution d'un masque gratuit lavable pour chaque Revestois à partir du 11 mai 2020. Ils seront déposés dans les boîtes aux lettres. Il convient d'en faire la demande auprès des services de la mairie en utilisant un des moyens listés ci-dessous, en précisant le nom des membres du foyer :
en complétant un formulaire en ligne : Formulaire de demande de masque
au format papier à déposer dans la boîte aux lettres de la mairie
Des masques cousus bénévolement selon les normes AFNOR sont disponibles au Revest gratuitement au VIVAL au PROXI, à la boulangerie des Lucas à Dardennes.
Merci aux commerçants partenaires.
Si vous souhaitez confectionner des masques, contactez le collectif à l'adresse alternativerevest@free.fr
Vous pouvez aussi contribuer en déposant dans les commerces du tissu de coton propre et de l'élastique pour les couturières.
Prenez soin de vous !
Collectif Pour Le Revest, une alternative de démocratie"
Après échange avec le préfet du Var pour la mise en place d’un positionnement des étals permettant le respect de la distanciation sociale, Ange Musso, le maire du Revest, a obtenu la réouverture du petit marché provençal à compter du samedi 2 mai.
"La police municipale sera présente pour surveiller le respect des règles sanitaires.
À défaut, le marché sera immédiatement fermé", prévient le premier magistrat revestois.
Sur la page Facebook de la commune du Revest, le maire Ange Musso annonce la distribution de masques lavables aux citoyens de plus de 65 ans ou en déficit immunitaire. La remise aura lieu directement à domicile à partir du 27 avril. Les destinataires qui n'en auront pas reçu au 4 mai pourront contacter la cellule de crise de la mairie au 04 94 98 19 97. Ces masques ont été acquis par la commune.
Par ailleurs, d'autres masques seront mis à disposition par TPM. Dès qu'ils auront été livrés, ils seront mis à disposition en mairie pour l'ensemble de la population revestoise.
Le personnel communal dispose quant à lui de 6000 masques chirurgicaux, moitié acquis par la commune, moitié par la région Sud Paca.
[1] Selon la tradition, les Revestois étaient surnommés les Masco, c'est-à-dire les sorciers, en provençal.
PAR C. S. Mis à jour le 17/02/2020 à 16:52 Publié le 17/02/2020 à 18:30
Ce dimanche 16 février, plus de cinquante personnes se sont donné rendez-vous sur la route de Tourris, sur la commune du Revest-les-Eaux, afin d’effectuer un ramassage des déchets.
Ils avaient répondu à l’appel de Clean Walker Toulon, aidé par d’autres collectifs comme Citoyens Méditerranée, Colibri Toulon Littoral, Chercheurs en Herbe ou encore Global Earth Keeper.
Ces citoyens ont reçu le soutien des entreprises Someca (qui gère la carrière de Fierraquet), Dumex et la municipalité revestoise.
Telle une véritable petite armée de soldats verts de tout âge munis de leurs gants et de sacs-poubelles, ces volontaires se sont mobilisés contre ce fléau des temps modernes.
À 9h30 devant les grilles d’entrée de la carrière de Fierraquet, les quatre agents de la Someca attendaient les Clean Walker à bord de leur mini-chargeur, d’un chargeur de 25 tonnes et son godet de 5 mètres cubes, d’une camionnette.
De son côté, un agent municipal revestois avait mis des containers de tri dans la benne du camion prêtés par la société Dumex. Puis une longue file de voitures se formait.
En un rien de temps, tout le monde se regroupait pour le briefing. Les gants et les sacs-poubelles étaient distribués aux adultes et aux quelques enfants présents.
Pendant que les soldats verts ramassaient le long de la large route de Tourris, les gros engins roulaient vers les deux sites dépotoirs, où deux grosses bennes de "déchets industriels banals" de 35 mètres cubes ont été déposées.
"Tous les déchets ramassés par les personnes plus tous les objets jetés sur les bords de la route seront acheminés par benne à la société Sclavo qui fera le tri. Quant aux déchets inertes (les gravats) via la société Sotem, ils seront passés au crible (tri de la granulométrie des matériaux) puis au concasseur pour en faire des matériaux recyclés", explique un responsable de la Soméca.
À peine quelques mètres de parcourus que les sacs se remplissaient: des pneus, des ferrailles, des matelas étaient rapidement recueillis.
Les murmures grondaient. "Il faudrait les choper, ceux qui ont fait ça", entend-on depuis les fourrés.
Au même moment, le groupe des marcheurs du Rando Club Toulonnais croisait les "Clean Walker". "C’est un manque de civisme incompréhensible. C’est une opération nécessaire, bravo."
"Ce n’est pas la première fois qu’on ramasse des déchets mais ici, c’est abusé. C’est la première fois que je remplis mon sac aussi vite", témoigne Romain agacé.
Carole, la fille d’Ève qui organise des journées de ramassage du côté de Garéoult et en Provence verte, confessait: "C’est une vraie déchetterie, c’est hallucinant. C’est rare de voir autant de déchets concentrés."
En fin de matinée, les deux bennes étaient pleines à ras-bord et des déchets encore en bord de route. Le personnel de la Soméca partait chercher un Dumper de 45 tonnes, qui devait être rapidement rempli.
Les bords de route étaient nettoyés. Et ce lundi après-midi, les camions-grues de la Soméca devaient venir déposer des énormes rochers afin de limiter les dépôts sauvages vidés des bennes de camionnettes.
Sur place, la colère aussi débordait. Beaucoup restait à faire, et tout le monde pestait contre les contrevenants: "La justice devrait être plus réactive..."