NB Le Revest pas encore concerné, sauf pour le marché du samedi matin.
Le préfet du Var, Evence Richard a décidé, ce vendredi soir, en concertation avec les autorités sanitaires et les élus, d'étendre l'obligation du port du masque sur certains secteurs de huit communes de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Après Toulon, les habitants de La Crau, de Hyères, du Pradet, de Six-Fours-les-plages, de La Garde, d'Ollioules, de La Valette et de Saint-Mandrier-sur-mer vont devoir à compter de samedi 6 heures, de respecter ce geste barrière.
Le représentant de l'Etat justifie cette mesure prise par la situation épidémiologique inquiétante dans le Var, "les indicateurs étant toujours à la hausse dans le département qui est classé, depuis le 28 août dernier, en zone de vulnérabilité élevée."
Dans chacune de ces communes, les arrêtés préfectoraux dans lesquels les périmètres où le port du masque obligatoire sont définis ne s’appliquent pas aux utilisateurs d’un moyen de déplacement personnel (moto, scooter, trottinette, vélo...) ainsi qu’aux personnes pratiquant une activité sportive.
Ces 8 communes de TPM, avec la ville de Toulon, rejoignent ainsi celles du Golfe de Saint-Tropez (Saint-Tropez, Ramatuelle, Grimaud Cavalaire-sur-mer, Sainte-Maxime, Plan de la Tour et Le
Rayol-Canadel).
Le préfet du Var a également pris la décision de renouveler pour un mois, l'obligation du port du masque dans tous les marchés de plein air du département. Demeure également toujours en vigueur la fermeture des débits de boissons et des restaurants à 1h du matin.
Quels sont les secteurs concernés?
Hyères : centre ancien, avenue Gambetta et ses rues adjacentes, l'Ayguade, quartier de la gare,
La Crau : l'avenue du Lieutenant Jean Toucas, le bd de la République et la place Jean-Natte
La Valette : l'ensemble du centre ancien de la place Jean-Jaurès (à l'ouest) jusqu'à l'avenue Gabriel-Péri (à l'est) ainsi qu'une partie de la Coupiane (autour de la médiathèque et de l'école Marcel-Pagnol)
La Garde : l'ensemble du centre ancien
Le Pradet : toute l'avenue de la 1re DFL, le parc Cravéro, la place Flamenq et le parking de l'office de tourisme
Six-Fours : avenue de la République et place des Poilus
Ollioules : les abords du collège, des écoles Les Marronniers, Le Château, Ste-Geneviève, les zones commerciales Carrefour, Quiez et Intermarché/Netto
Saint-Mandrier : le centre ville (port, place des résistants, abords du collège), le coeur du quartier Pin Rolland et les abords de l'école l'Orée du bois.
Mourir de tristesse, isolé et sans visite de sa famille: c’est le quotidien de nombreux résidents en EHPAD qui se voient encore aujourd’hui imposer des mesures de confinement déraisonnables et déshumanisées. Échappant au Covid, ils sont entraînés progressivement dans un syndrome dit “de glissement” avec refus de se lever, de s’alimenter et de participer à toute activité. Ces résidents se laissent mourir.
En mars dernier, le gouvernement avait fermé du jour au lendemain les portes des EHPAD interdisant tout contact familial. Cette décision a été justifiée à l’époque par des mesures de protection rendues nécessaires par le nombre impressionnant de décès dans les établissements médico-sociaux. Les conséquences prévisibles d’un enfermement des seniors, imposé brutalement sans préparation psychologique, avaient ému l’opinion publique. La réouverture des EHPAD a été largement médiatisée.
L’annonce du Premier ministre le 19 avril avait redonné espoir aux personnes âgées et aux familles, après 6 semaines d’isolement complet. Trois semaines plus tard, de nombreuses familles, impuissantes, sont désormais confrontées à une ouverture minimale des établissements engendrant de grandes détresses morales.
Relayé par les ARS, le choix du Premier ministre a laissé les directeurs d’établissement pleinement responsables des modalités d’application des directives ministérielles. En pratique, une grande hétérogénéité de mise en œuvre est observée en France. Certains EHPAD ont organisé avec les familles des visites aussi fréquentes que possible. Le dévouement des équipes soignantes aidant, ces établissements ont fait le choix prioritaire du lien social. D’autres structures, privilégiant des considérations logistiques, ont choisi l’application de mesures d’une rigueur protectrice extrême. Le nombre de familles reçues chaque jour est donc très variable d’un établissement à l’autre: dans certains cas 10 familles par jour 6 jours sur 7 en respectant l’intimité de chacun; ailleurs seulement 2 à 4 familles par jour ouvrable (pas de visite le week-end et les jours fériés) soit une visite de 30 minutes par mois et par résidant, sans intimité (sous la surveillance d’un membre du personnel).
Une visite de 30 minutes par mois, derrière une vitre en Plexiglas, masquée, à deux mètres de distance! C’est ce qui est par exemple accordé à une résidante malvoyante et malentendante. Pas plus de deux personnes par visites! Pour une famille nombreuse, c’est un contact tous les 3 mois pour chaque membre de la famille qui peut ainsi être imposé.
Procédures déshumanisées
Oui! On peut mourir de solitude et de tristesse en EHPAD aujourd’hui. D’une tristesse imposée par des procédures excessives et déshumanisées dans certains établissements qui font le choix prioritaire de la logistique et non de l’humanité. Un choix qui va à l’encontre de toutes les connaissances sur le fonctionnement psychologique des personnes âgées et de toutes les publications sur leur vécu en EHPAD.
À la fin de la vie, le lien social -et avant tout le lien familial- donne seul du sens au quotidien. Par évidence, toutes les familles souhaitent éviter pour leurs proches les conséquences potentiellement dramatiques d’une atteinte virale. Mais les procédures sanitaires doivent protéger la vie et non l’abréger.
Après la décision d’un isolement initial complet et brutal, la prolongation du confinement en EHPAD annoncée par le ministre de la Santé le 7 mai fait craindre des conséquences délétères majeures pour les résidents de certains établissements, et cela malgré l’implication et l’investissement considérables des personnels soignants. Il serait temps que la décision du Premier ministre bénéficie d’une interprétation humaniste.
Cette tribune est signée au nom du Collectif COVAID-PAD
Ils ont été élus le 16 mars dernier et vont pouvoir enfin prendre leurs fonctions. Depuis presque deux mois, les conseillers municipaux de 30.000 communes regardaient leur prédécesseur gérer la crise du coronavirus. Ils n'avaient pas pu prendre leur poste, mais le gouvernement vient de donner son feu vert sous certaines conditions.
C'est désormais officiel : les équipes municipales élues ou réélues en mars vont pouvoir s'installer d'ici à la fin du mois, probablement dès la fin de la semaine prochaine. Le Premier ministre Édouard Philippe précisera la date cette après-midi devant l'Assemblée nationale. Si le gouvernement est si pressé, c'est pour des raisons économiques. En effet, il est difficile pour les maires actuellement en fonction d'engager légitimement des budgets dans les transports ou dans la voirie alors qu'ils ont été battus il y a deux mois.
Le Conseil scientifique a rendu un avis favorable à cette nouvelle disposition tout en rappelant l'importance du respect des mesures sanitaires. Il recommande que les élections des maires et de leur adjoint se tiennent à huit-clos. Au total, près de 430.000 élus prendront ou reprendront leur fonction à la fin du mois.
La municipalité du Revest organise une distribution d'un masque gratuit lavable pour chaque Revestois à partir du 11 mai 2020. Ils seront déposés dans les boîtes aux lettres. Il convient d'en faire la demande auprès des services de la mairie en utilisant un des moyens listés ci-dessous, en précisant le nom des membres du foyer :
en complétant un formulaire en ligne : Formulaire de demande de masque
au format papier à déposer dans la boîte aux lettres de la mairie
Des masques cousus bénévolement selon les normes AFNOR sont disponibles au Revest gratuitement au VIVAL au PROXI, à la boulangerie des Lucas à Dardennes.
Merci aux commerçants partenaires.
Si vous souhaitez confectionner des masques, contactez le collectif à l'adresse alternativerevest@free.fr
Vous pouvez aussi contribuer en déposant dans les commerces du tissu de coton propre et de l'élastique pour les couturières.
Prenez soin de vous !
Collectif Pour Le Revest, une alternative de démocratie"