Ce jeudi matin, le tribunal administratif de Toulon se penchait sur la double requête, déposée par L'Association pour une mobilité sereine et durable et la Fédération des motards en colère.
Elles visaient à imposer à la métropole TPM et au conseil départemental la destruction (ou la mise aux normes) de tous les ralentisseurs installés - illégalement selon les associations - sur leur voirie.
Elles estiment en effet que la plupart des dos d'âne ou ralentisseurs trapézoïdaux ne respectent pas un décret de 1994, limitant en particulier leur hauteur à 10cm et leur longueur à 4 mètres.
Problème, le rapporteur public, qui "défriche" le dossier pour éclairer le tribunal (mais ne préjuge pas de la décision, même s'il est souvent suivi), estime que les associations sont allées un peu vite en besogne dans leurs écritures.
Selon lui, elles ont manqué de précision dans leurs demandes et leur démarche juridique.
En clair, sans même regarder le fond du dossier, le magistrat estime que la forme n'y est pas.
Une déception pour les requérants qui assurent déjà ne pas vouloir désarmer.
La décision du tribunal doit être communiquée d'ici quelques semaines.