Afin d’assurer aux Varois et aux nombreux visiteurs une période estivale en toute sécurité, la préfecture a déployé un dispositif complet. Il s’agit d’assurer la continuité de ses services.
Le Var est le premier département touristique de France (hors Île-de-France) avec une population qui double durant l’été.
Tout au long de la saison estivale, l’ensemble des services de l’État est mobilisé pour lutter contre les atteintes aux personnes et aux biens, veiller au respect de la tranquillité publique et protéger les consommateurs varois et estivants.
Reconduit pour une nouvelle année, le dispositif interministériel de sécurité dans le Var permet de coordonner l’ensemble des actions préventives, ainsi que les opérations de contrôles réalisées au bénéfice de nos concitoyens.
Les services de l’État concourent ainsi à favoriser la professionnalisation des acteurs économiques et à améliorer la qualité des prestations offertes aux nombreux visiteurs accueillis dans notre département.
Les actions de prévention et de contrôle réalisées en direction de la protection des usagers et des citoyens s’organisent autour de six thématiques: la sécurité publique, la sécurité civile, la sécurité routière, la sécurité sanitaire et alimentaire, la sécurité des transactions et la protection civile.
En outre, une attention toute particulière sera portée en 2020 sur le respect des mesures sanitaires imposées par la circulation du virus à l’origine du Covid-19.
La fréquentation du public pendant la période estivale est un facteur aggravant le risque de feux de forêt. Les populations et les estivants doivent donc respecter la réglementation pour éviter les départs de feux.
Les services de l’État se mobilisent pour prévenir ces derniers et lutter contre les incendies criminels.
L’analyse du danger feux de forêts est réalisée par la cellule météo de l’État Major Interministériel de Zone sud, deux fois par jour.
Du 21 juin au 20 septembre, le service interministériel de défense et de protection civiles (SIDPC) ou l’agent de permanence de la préfecture publie, chaque soir avant 19h, la carte d’accès aux massifs forestiers en fonction du risque incendie (éléments d’information et carte disponible sur var.gouv.fr).
Quotidiennement, le centre opérationnel départemental d’incendie et de secours, la direction des territoires et de la mer, le conseil départemental du Var et les comités communaux feux de forêts analysent alors le risque et déploient le dispositif préventif adapté.
Suivant le niveau de risque (très sévère et extrême), des contrôles d’identité et des fouilles de véhicules seront menées par la gendarmerie sous réquisition des procureurs de la République.
Pour rappel, depuis le 1er juin, il est interdit à toute personne de porter ou d’allumer du feu en forêt et à moins de 200 mètres des massifs forestiers.
En France, un habitant produit en moyenne 360 kilos d’ordures ménagères par an. Les habitants de la Côte d’Azur génèrent 100 kilos de plus. Face à la saturation, quelles solution ?
On croule sous les déchets. Chaque habitant de la région Sud produit environ 436 kg/an d’ordures ménagères et assimilées soit 100 kg de plus que la moyenne nationale d’après les chiffres de l’Observatoire régional des déchets (1).
Le Var avec 490 kg/an/habitant et les Alpes-Maritimes avec 460 kg/an/habitant font figure de mauvais élèves.
La crise de la gestion des déchets a conduit en novembre dernier à une situation rocambolesque. Plus de 500 tonnes d’ordures ménagères provenant du bassin cannois et grassois ont été envoyées depuis la Côte d’Azur jusqu’à une usine d’incinération située... dans le Pas-de-Calais ! En cause, la saturation des sites de traitement.
"Il y a urgence à trouver une solution", déclarait en décembre dernier le maire d’Antibes, Jean Leonetti, face à la crise du traitement des déchets dans l’ouest des Alpes-Maritimes.
Tout le monde convient de l’urgence. Le préfet des Alpes-Maritimes a ainsi réuni des groupes de travail. Autour de la table: élus et collectivités en charge de la collecte et du traitement des déchets.
"Le préfet a évoqué la nécessité d’analyser les possibilités foncières qui pourraient convenir à des investissements, observe Bernard Vigne, coordinateur du Pôle déchet & économie circulaire à l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Mais il faudra du temps pour les mettre en œuvre."
"Entre 2010 et 2018 on est passé de 456kg/an/hab à 395 kg/an/habitant, note un élu niçois. La production a baissé de 13%". Il met en avant la montée en puissance du tri, avec "l’extension des consignes" et, à Nice, la mise en place de deux collectes par semaine pour les emballages.
Et ailleurs? Ça progresse confirme Citéo, l’entreprise agréée par l’Etat pour gérer les déchets. Même s’il subsiste une forte disparité entre le Var et les Alpes-Maritimes. Ces dernières ont enregistré une augmentation de 4% du tri entre 2017 et 2018 portant à 55,8 kilos d’ordures triées par habitant et par an contre 70,4 kilos par an et par habitant en France.
En la matière, le Var fait meilleure figure que les Alpes-Maritimes avec 70 kilos d’ordures recyclées par an et par habitant. Mais si les gens trient plus, ce n’est pas encore le cas de tout le monde.
Variation des consignes de tri d’une commune à l’autre, fréquence du ramassage, ergonomie des poubelles, les freins ne manquent pas. Pour faciliter le geste de tri, insiste Alice Annibal Jeambet, il faut "homogénéiser les pratiques, la couleur des bacs de collecte sélective, parce que, aujourd’hui, d’un centre de tri à l’autre on ne prend pas les mêmes plastiques, canettes..."
La question des emballages et de leur devenir : l’entreprise privée Citéo, agréée par l’Etat pour gérer les déchets, est régulièrement interpellée sur ce sujet. "L’objectif est d’apporter 100% de solutions aux emballages et papiers par l’écoconception et le recyclage", affirme Christine Leuthy-Molina, directrice régionale Sud-Est chez Citéo.
Un objectif qui n’est, pour l’instant, pas encore atteint. En effet, chaque année, en France, un million de tonnes d’emballages plastique sont produites et doivent être traitées.
La directrice de Citéo pointe du doigt les mauvaises pratiques: "Certains plastiques ne sont pas recyclés car ils ne finissent pas au bon endroit parce que les gens ne les trient pas bien à la base. On ne peut donc pas les récupérer d’où l’importance d’être attentif à ce qu’on jette."
L’extension des consignes de tri a été proposée à l’ensemble des habitants des Alpes-Maritimes contre un habitant sur deux dans le Var.
"Le contexte réglementaire se durcit avec une exigence de 100% de plastiques recyclable d’ici à 2025 annoncée par le gouvernement, continue Christine Leuthy-Molina. L’enjeu est donc de limiter leur impact environnemental en amont comme en aval de la chaîne de consommation."
Limiter l’impact des emballages? Citéo, impliquée en recherche et développement, dispose de laboratoires qui travaillent, notamment, sur les différentes résines présentes dans les plastiques, empêchant parfois leur recyclage.
"Ça n’élimine pas le plastique pour autant", commentent les opposants comme l’association Zero Waste, regrettant que le problème ne soit pas pris à la source.
Pour limiter le volume d’ordures ménagères envoyé à l’incinérateur, l’Ademe souligne l’intérêt du "tri à la source" des déchets alimentaires: épluchures, coquilles d’œuf… Ils représentent plus de 30% du poids de la poubelle.
Si, en France, 125 collectivités ont mis en place une collecte des biodéchets, dans la région Sud, seules deux ont sauté le pas: Aygue-Ouveze dans le Vaucluse et le pays de Grasse. Pourtant, le temps presse: fin 2024, les collectivités auront l’obligation de collecter sélectivement les biodéchets triés chez les citoyens.
"2024 c’est demain, il faut créer des filières de ramassage et de valorisation, suggère-t-on à l’Ademe. Ce serait judicieux d’installer des unités de compostage de déchets verts et de biodéchets".
Pourquoi jette-t-on plus dans les Alpes-Maritimes et le Var? L’afflux touristique et des vacanciers pas forcément au fait des consignes de tri ne suffisent pas à expliquer un tel écart. Les véritables raisons sont aussi à rechercher ailleurs.
Des experts relèvent une situation "anormale": les déchets d’activités économiques qui se retrouvent dans le circuit des déchets des particuliers.
"Au niveau national ça représente 20% des déchets ménagers, et dans les Alpes-Maritimes et le Var, 40%, détaille Alice Annibal Jambet, chargée de mission déchets à l’Ademe. La Région a bien conscience de ce problème et on travaille avec eux pour faciliter la collecte des carton-verre-emballages-déblais et gravats des professionnels avec une filière spécifique."
Par ailleurs, le fait d’avoir des incinérateurs sur son territoire (Toulon, Antibes, Nice) qu’il faut "saturer" pour qu’ils ne dysfonctionnent pas a longtemps "freiné la politique de prévention des flux", estime Bernard Vigne, coordinateur du Pôle déchet & économie circulaire à l’Ademe.
Ce dernier développe: "Vouloir créer des décharges ou des incinérateurs peut ralentir la mise en place d’une politique de prévention et de réduction des déchets ambitieuse. La difficulté c’est qu’il faut anticiper, chercher des solutions en amont, et pas lorsque l’on se retrouve dans l’urgence. Car pour changer les comportements, il faut du temps. Pendant les "Trente Glorieuses", on a présenté le plastique comme bénéfique notamment d’un point de vue sanitaire. Alors, aujourd’hui, revenir en arrière, proposer d’acheter en vrac, cela peut paraître compliqué."
Il pointe la nécessité pour les décideurs d’être des porte-parole d’une politique de prévention et de ne pas raisonner qu’avec des projets de centres d’enfouissement ou d’incinérateurs.
Dans un rapport, la chambre régionale des comptes épingle la gestion des fonctionnaires par le centre de gestion (CDG) de la fonction publique territoriale.
C'est un rapport accablant que vient de rendre public la chambre régionale des comptes. Selon elle, une trentaine de fonctionnaires seraient payés alors qu'ils ne travaillent pas depuis 25 ans, rapporte Var-Matin. Ces agents, qui avaient perdu leur poste après la privatisation des services de l’eau à Toulon et des déchets à La Seyne, entre 1989 et 1993, n'ont jamais été reclassés. Les salaires de ces fonctionnaires sont pris en charge par le centre de gestion (CDG) de la fonction publique territoriale dans le Var, lui-même financé par les 256 communes et établissements publics. Mais si le CDG est déficitaire, ce sont les communes qui prennent le relais.
Ces "situations anormales" représenteraient "un coût de plus d’un million d’euros par an pour les finances publiques locales", indique la chambre régionale des comptes dans son rapport. Cette dernière reproche notamment au CDG d'avoir "systématiquement surestimé" ses prévisions de dépenses pour présenter un budget déficitaire. Les contributions de Toulon et La Seyne étaient ainsi maintenues, détaille le quotidien régional. Une stratégie totalement assumée.
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La recommandation très bientôt appliquée
Pour la chambre régionale des comptes, il est désormais nécessaire de "mettre fin à cette pratique budgétaire portant atteinte à la sincérité du budget du centre de gestion". Une recommandation qu'entend suivre à la lettre le président du CDG, Claude Ponzo. "Nous mettons tout en œuvre afin de mettre fin à la pratique qui avait court, dans les meilleurs délais", a-t-il indiqué dans une lettre adressée au gendarme des comptes publics et relayée par Var-Matin. Ce dernier souhaite une modification de la législation "afin que les collectivités obligatoirement affiliées au centre de gestion ne supportent plus la charge des suppressions d’emplois opérées par les autres". Le dernier fonctionnaire concerné devrait partir à la retraite en 2029.
COMMENT REDONNER LA PAROLE AUX CITOYENS. Épisode 4. De plus en plus de communes françaises consacrent une partie de leur budget à la réalisation de projets portés par leurs citoyens. La ville du Pradet est la première du Var à avoir testé le principe du budget participatif. Explications.
De nouveaux courts de tennis pour les jeunes, des panneaux photovoltaïques pour produire une énergie propre, une fontaine entièrement rénovée… Au Pradet, les projets ne manquent pas. Les idées non plus. Rien d’affolant sur le papier certes, sauf que la grande particularité de ces chantiers, c’est qu’ils ont été décidés... démocratiquement. Grâce à la participation directe des habitants.
Tel est le principe du budget participatif adopté par la petite commune varoise, et qui fait aussi florès un peu partout en France. La pratique ne date pas d’hier. La municipalité pradétane n’a rien inventé. Du moins pas dans ce registre.
Le concept de budget participatif est apparu au Brésil il y a trente ans, sous l’impulsion du Parti des Travailleurs qui entendait défendre une certaine idée de justice sociale en permettant aux habitants des quartiers les plus pauvres d’être prioritaires dans l’accès à l’investissement.
En France, la pratique s’est instaurée au début des années 2000, dans quelques communes principalement étiquetées communistes. La ville de Grigny, dans le Rhône, a été l’une des premières à s’être fait remarquer dans ce sens en mettant en place un budget participatif pendant dix ans.
Parfois, plus d’une centaine de propositions étaient discutées lors de grandes réunions publiques avant d’être soumises au vote. Ainsi, jusqu’à 25% du budget d’investissement de la commune a été géré de manière participative.
Concrètement, la mairie du Pradet a décidé quant à elle de consacrer une enveloppe d’environ 160.000 euros à la réalisation de ces projets portés par le peuple. Cela représente moins de 1% de son budget d’investissement, mais comme dit Chantal Mouttet, présidente du Pradet Environnement, dont le projet d’installation de panneaux photovoltaïques a été retenu, "c’est déjà ça". "Un premier pas qui montre que le maire est a priori à l’écoute de ses concitoyens".
"Cette initiative a permis de faire remonter des idées que l’on n’avait pas forcément ou que l’on n’aurait peut-être pas priorisées", explique justement Hervé Stassinos, le maire (LR) du Pradet. Pour lui, "c’est toute la beauté de la démocratie".
Il y a un peu moins d’un an, la maire varoise a donc créé une plateforme en ligne, sur laquelle les Pradétans ont été invités à présenter leur dossier. Au bout de quelques semaines, 41 projets ont été recensés.
Parmi lesquels de vrais projets citoyens, mais aussi quelques idées plus saugrenues. Pêle-mêle, on a trouvé la création d’une base de jet ski, une campagne de vaccination contre la grippe, un plan de lutte contre le chômage, un parc à chien, l’aménagement d’une place de parking-minute pour les usagers de la boulangerie du centre, ou encore, beaucoup plus ambitieux, l’idée de faire circuler un VAL (une espèce de métro sur pneu) qui relierait La Seyne-sur-mer à La Garde, les porteurs de projet précisant au passage que "les 150.000 euros (initialement prévus par la mairie) pourraient servir à commencer les études"!
Après analyse de chaque dossier, la mairie a finalement retenu 13 projets "conformes au règlement du budget participatif". L’idée étant bien évidemment de "satisfaire l'intérêt général" et que ces projets relèvent aussi des compétences communales. Avant de les soumettre au vote final.
Tous les Pradétans âgés d’au moins 16 ans ont enfin pu s’exprimer en faveur des trois dossiers de leur choix. Et le couperet est tombé au bout de quelques semaines. Cinq projets ont donc été retenus.
Dans l’ordre décroissant (du budget alloué), il y a d’abord l‘installation d’une ou deux balançoires supplémentaires au Parc Cravéro où les enfants se bousculent (coût: 10.000 euros). Vient ensuite la création d’un parc de Street Work-out à La Bâtie (coût: 20.000 euros). Puis, la rénovation du mini-tennis au TCP (coût: 25.000 euros). La fontaine de la place Flamenq aura elle aussi droit à sa petite cure de jouvence (coût: 30.000 euros). Enfin, le plus gros projet portera sur le déploiement de panneaux photovoltaïques, vraisemblablement sur les toits de l’école Sandro (coût: 75.000 euros).
Les travaux des cinq chantiers lauréats devraient être réalisés en cours d’année, "en débordant peut-être sur 2020". Mais la municipalité envisage d’ores-et-déjà de reconduire l’expérience du budget participatif cette saison.
Pour ce premier test grandeur nature, 182 personnes ont voté. Parmi eux, Thierry et Elsa, ont donné leur voix au projet du parc Cravéro parce que le manque de balançoires peut parfois être "une vraie source de conflit" entre enfants, voire entre parents. Tous deux trouvent que, sur le principe, le budget participatif est une "bonne idée". "Mais pas la peine non plus de généraliser la pratique, poursuit Thierry. Sinon on passe notre temps à voter et après, ça ne sert plus à rien d’avoir un maire!"
"D’habitude, les habitants ne sont pas consultés. Là, on se sent utile, c’est constructif. Et pour une fois, on va voter avec plaisir".
Président du Tennis Club Pradétan, Denis Tendil apprécie pour sa part le fait que les citoyens puissent "donner leur avis sur leur commune". Lui qui se bat "depuis des années pour développer des activités de tennis pour la jeunesse" est heureux que son projet de rénovation de mini-tennis ait été retenu.
Pareil pour Dimitri Prisier. Ce chef d’entreprise pradétan juge cette "démarche démocratique géniale". Il était même "étonné" d’apprendre son existence. Son projet, c’est le parc de street work-out, une espèce d’aire de jeux pour adultes, avec barres de traction et autres agrès très prisés des sportifs qui aiment avoir les muscles saillants. "D’habitude, poursuit-il, les habitants ne sont pas consultés. Là, on se sent utile, c’est constructif. Et pour une fois, on va voter avec plaisir".
L’engouement est unanime. Ou presque. Seuls les membres de l’association Le Pradet Environnement ne cachent pas une certaine déception dans la mesure, expliquent-ils, où "le projet photovoltaïque ne correspond plus tout à fait à ce qui avait été proposé à l’origine". A savoir, que la "dimension citoyenne et coopérative" qui aurait "permis aux habitants d’être véritablement acteurs du changement" a été quelque peu oubliée...
"C’est sans doute le projet le plus complexe, donc on a finalement décidé de faire quelque chose de simple et pragmatique", rétorque Hervé Stassinos.
Très attachés à l’idée de démocratie participative, les membres de l’association écologique souhaiteraient en fait "élargir le débat, organiser davantage de réunions dans ce sens, pour que les citoyens s’impliquent encore plus et de manière concrète dans la vie de leur commune".
Les vacanciers du Var ne sont décidément pas vernis cet été. Plusieurs d’entre eux en vacances à Bandol ont en effet eu affaire à une mer « beaucoup trop salée ». Après avoir interpellé le maire à plusieurs reprises et devant l’absence d’action efficace de la municipalité, ils ont décidé de déposer une plainte. « L’attitude du maire a été indigne, il a pris nos demandes par dessus la jambe et n’a rien fait de concret pour enrayer le fléau du sel dans la Méditerranée » explique l’un d’eux. C’est la 3e plainte déposée cet été par les vacanciers de Bandol après celle contre les fortes chaleurs et une autre visant « l’absence de supermarché sur la plage pour faire ses courses entre deux baignades ».
Et ce n’est peut-être que le début si l’on en croit les associations de consommateurs. De nombreux touristes en vacances en méditerranée souhaiteraient également déposer une plainte contre « le sable qui colle sous les pieds », « l’absence de vagues pour faire du surf » ou « la présence de poissons dans l’eau ».
Une situation qui n’est pas sans rappeler les différentes plaintes déposées par des vacanciers cet hiver à Bourg-Saint-Maurice ou à Chamonix contre la présence de la neige gênant les déplacements.