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Saint-Germain-le-Fouilloux – Alors que le conflit des Gilets-Jaunes dure depuis maintenant plus de dix jours, le rond de Saint-Germain-le-Fouilloux, lui, n’a toujours pas été bloqué. une situation qui préoccupe l’intéressé qui ne comprend pas ce désamour. Reportage.
« Je ne suis pas assez beau ? Assez rond ? Qu’est-ce qu’on me reproche exactement ?» a expliqué le rond-point durant une conférence de presse. « Quand je vois les autres ronds-points, moins récents mais qui sont bloqués eux, avec des barrières, des barrages filtrants, je ne comprends pas. » affirme-t-il. « Pourtant mon terre-plein central est de toute beauté, avec une petite pelouse et des arbustes, alors je pose la question, pourquoi ? ». Interrogés les leaders du mouvement ont dénoncé ce rond-point d’être à la solde du gouvernement. De son côté le rond-point n’écarte pas de s’unir avec d’autres ronds-points laissés pour compte et mettre en place eux aussi des opérations de blocages.
Le chanteur, dont les obsèques étaient célébrées ce vendredi de janvier 2016 en l’église Saint-Sulpice de Paris, avait tissé des liens très particuliers avec le village et sa communauté orthodoxe.
Au Revest, Michel Delpech a laissé le souvenir d’un homme poli et discret. Le village situé sur les hauteurs de Toulon aura fait partie, des années durant, de son jardin secret et spirituel.
Tout commence dans les années 1980. La carrière du chanteur connaît un creux. Lui qui a multiplié les succès dans la décennie précédente, entre dans une période trouble, teintée de dépression.
«Malgré tout, il faisait encore des galas sous les chapiteaux et dans les salles partout en France», témoigne Monseigneur Athanasios. Le prélat orthodoxe qui partage sa vie entre Le Revest et Paris rencontre le chanteur dans la capitale, à cette époque, en présence de Monseigneur Marcos.
Il se souvient de ces instants. «À cette époque, Michel Delpech était un peu perdu. Sa première femme était décédée peu après leur divorce. Avec elle, il avait eu deux enfants : Garance et Barthélémy. Ce fut pour lui une période très difficile. À force de discussions et d’entretiens spirituels, il s’est replongé dans ses racines chrétiennes», poursuit l’évêque métropolitain.
Les deux hommes nouent une relation spirituelle particulière. C’est ainsi que le 22 juillet 1985, Monseigneur Athanasios marie Michel Delpech à Geneviève dans l’église Saint-Sulpice à Paris. Là-même où ses obsèques étaient célébrées ce matin vendredi.
C’est à cette période que le chanteur vient passer ses vacances au Revest, dans une maison du quartier de Fontanieu. «Il aimait se reposer, se promener dans la nature et je sais qu’il aimait le football. C’était une personne réservée et très sensible mais un perfectionniste dans son travail. Il était très exigeant avec lui-même. Et dans la vie, une personne très gentille. Il était mystique, très croyant et il passait du temps à méditer», se souvient l’évêque orthodoxe qui était devenu son ami.
De leurs côtés, les habitants le croisaient régulièrement au village ou au quartier de la chapelle les Moulins, lorsqu’il allait faire ses courses dans les commerces.
«De son union avec Geneviève, j’ai baptisé leur fils Emmanuel également à Paris. Après avoir joué dans deux films je crois, il a eu envie d’écrire», poursuit Monseigneur Athanasios. «Il a lutté courageusement contre la maladie. Le 10 décembre dernier, j’étais encore avec lui. On s’est téléphoné pour Noël et le soir du réveillon. Je lui ai dit que nous nous reverrions pour son anniversaire, le 26 janvier prochain… » souffle l’homme d’église.
Avec la participation du prêtre catholique Lacroix, Monseigneur Athanasios a céLébré ses obsèques selon le rite copte orthodoxe, assisté du père Bichoï dans l’église Saint-Sulpice ce vendredi matin à 11 h. Il a été inhumé au cimetière du père Lachaise.
Var-Matin 8 janvier 2016