A compter du lundi 16 août, un pass sanitaire est nécessaire pour accéder aux grands centres commerciaux et le port du masque est obligatoire en intérieur dans les établissements soumis au pass sanitaire.
La situation sanitaire du département du Var reste préoccupante. Les indicateurs épidémiologiques y demeurent à un niveau très élevé avec un taux d’incidence oscillant entre 535 et 545 cas pour 100 000 habitants et un taux de positivité de 6,5 %.
Dans ce contexte, et conformément aux décisions prises en conseil de défense, l’entrée dans les centres commerciaux de plus de 20 000 m² est soumise à la présentation d’un pass sanitaire, à compter de lundi 16 août et jusqu’au 1er septembre au moins.
Les magasins et galeries marchandes adjacentes concernés :
Auchan- La Seyne-sur-Mer
Carrefour - Ollioules
Mayol - Toulon
Grand Var Ouest – La Valette du Var
Centre Azur - Hyères
Ikéa - Toulon
Arrêté préfectoral du 12 août 2021 instituant la présentation du pass sanitaire pour l’accès aux grands centres commerciaux (format pdf - 138.8 ko - 12/08/2021)
Par ailleurs, et dans le même souci de limiter la progression du virus, le port du masque est obligatoire en intérieur dans tous les établissements recevant du public soumis au pass sanitaire.
Arrêté préfectoral du 11 août 2021 sur l’obligation du port du masque dans les établissements soumis au pass sanitaire (format pdf - 2.1 Mo - 12/08/2021)
On le sait, il y a plus de deux siècles, le Var n’existait pas. Il était un morceau de la Provence. Un gros morceau, un beau morceau mais sans "frontières" à lui, ni nom de baptême. Certes, comme ses quatre-vingt deux départements frères, il est le fruit du mariage de dame Révolution avec les députés de l’Assemblée nationale. Mais l’accouchement ne se fit pas en un jour. Il fallut d’abord couper la Provence en trois (Basses-Alpes, Bouches-du-Rhône, Var) pour ne pas dire en quatre, le Vaucluse étant maltraité à part, avec ses Etats pontificaux, sa Principauté d’Orange, et autres confins montagnards aux limites fluctuantes. Mauvais présage que cette naissance par chirurgie violente ? En fait, la gestation fut longue et difficile. Entre la conception en Chambre le 20 décembre 1789 et la proclamation de la naissance du Var par l’Assemblée d’Aix-en-Provence le 26 septembre 1790, il s’écoula… neuf mois, ce qui paraît assez conforme à l’ordre naturel des choses mais n’alla pas sans malaises ni crises.
Avant même le décret national (février-mars 1790), qui sanctionnait le découpage de la Provence, les députés d’Aix-en-Provence et de Marseille s’affrontèrent durement et les troubles de la fin 1789 repartirent de plus belle en avril et mai 1790, à Toulon comme à Marseille où les émeutiers s’emparèrent de trois forts non sans avoir massacré le major de Bausset. Il fallut attendre juillet 1790 pour voir les administrations départementales s’installer respectivement à Aix-en-Provence, Digne et Toulon, pour la première fois préfecture avant la lettre. Enfin, le 28 septembre 1790 seulement, la Chambre d’Aix-en-Provence proclama le décès, sur papier, de la Provence, morte en donnant le jour à trois enfants reconnus, dont le Var. L’antique Provence n’avait pas dit son dernier mot car elle en avait vu d’autres au cours de son Histoire. Mais le nouveau-né fut tout de même bien accueilli. Grand et fort, il était l’un des plus vastes parmi les 83 départements de la Nation nouvelle. D’Ouest en Est, il s’étalait jusqu’au bout de la France, jusqu’à la frontière des Etats sardes, autrement dit, le comté de Nice. Mais c’était bien trop beau pour que cela demeure ainsi. L’avenir lui ménageait des turbulences et des avanies dont il se serait bien passé. Les premiers pas de cette valse varoise des préfectures les promenèrent successivement de Toulon à Grasse puis à Brignoles pour terminer à Draguignan et finalement en 1974 revenir à Toulon. Cela ne se fit pas sans cris, sans grincements de dents, sans heurts, mais malgré les protestations, les manifestations, les affrontements avec les CRS, etc.… rien n’y fit. La préfecture fut déplacée à Toulon et Draguignan devint sous-préfecture.
Mais revenons en arrière au temps de la tourmente révolutionnaire. Le grand port militaire qui s’ouvrait sur la Méditerranée allait perdre, en 1793, non seulement le siège du département mais également son nom. En effet, Toulon prit le nom de Port-la-Montagne et ce n’était qu’un début. On ne savait pas encore à l’époque, qu’à son tour, le nom même du département allait être menacé de disparaître. En 1860, le Comté de Nice fut rattaché à la France. Pour des raisons d’équilibre, il fallut agrandir le nouveau département des Alpes-Maritimes. Pour cela, comme naguère on fit de la Provence, on trancha dans le Var. On l’amputa, on lui arracha un grand et beau morceau : rien moins que tout l’arrondissement de Grasse, ex-préfecture du Var et du même coup Cannes, la future perle de la Côte d’Azur.
Savez-vous ce que l’on nous donna en compensation ? Le Var eut le droit de garder son nom ! Une histoire de fou car désormais depuis cette amputation, le fleuve Var, qui a donné son nom à notre département, ne coule plus dans le Var ! De sa source à son embouchure, il coule dans le département des Alpes-Maritimes (enfin presque, car il fait une incursion dans les Alpes-de-Haute-Provence entre Sausses et Entrevaux, Merci Philippe de cette précision.). C’est d’une logique que je vous laisse apprécier ! Mais cela ne fait rien. Cela ne nous empêche pas d’être de bons et fidèles varois. On y tient à notre nom de baptême, celui que l’on a reçu quand le Var était encore plus grand, sur les fonts baptismaux de la Révolution.
Source : D’après un article écrit par Jean Rambaud dans "Ça s’est passé à Toulon et en Pays varois".
Extraits de l'arrêté préfectoral - Pour le consulter dans son intégralité sur le site de la Préfecture du Var, cliquer sur le titre
*ARRÊTÉ PRÉFECTORAL nf 2020-1o-ze-Ds-01
imposant le port du masque pour les personnes de onze ans et plus, dans l'ensemble des lieux publics (espace public de plein air) des douze communes de la métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM)
Article 1er: à compter du mercredi 28 octobre 2020 etjusqu'au mercredi 11 novembre 2020 inclus, le port du masque est obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus dans l"ensemble des lieux publics, notamment sur la voie publique et les espaces publics de plein air, des communes de la métropole de Toulon Provence Méditerranée, à savoir Carqueiranne, Hyères, La Crau, La Garde, La Seyne-sur-Mer, La Valette-du-Var, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Ollioules, Saint-Mandrier-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages et Toulon.
Article 3: l'obligation du port du masque prévue par le présent arrêté ne s'applique pas aux utilisateurs d'un moyen de déplacement individuel ainsi qu'aux personnes pratiquant une activité physique et sportive.
Article 5: conformément aux dispositions de l'article L. 3136-1 du code de la santé publique, la violation des mesures prévues par le présent arrêté est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe et, en cas de récidive dans les 15 jours, d'une amende de 5ème classe ou en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trentejours, de six s/4mois l'emprisonnement et de 3750 euros d'amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d'intérêt général.
NB Le Revest pas encore concerné, sauf pour le marché du samedi matin.
Le préfet du Var, Evence Richard a décidé, ce vendredi soir, en concertation avec les autorités sanitaires et les élus, d'étendre l'obligation du port du masque sur certains secteurs de huit communes de la métropole Toulon Provence Méditerranée.
Après Toulon, les habitants de La Crau, de Hyères, du Pradet, de Six-Fours-les-plages, de La Garde, d'Ollioules, de La Valette et de Saint-Mandrier-sur-mer vont devoir à compter de samedi 6 heures, de respecter ce geste barrière.
Le représentant de l'Etat justifie cette mesure prise par la situation épidémiologique inquiétante dans le Var, "les indicateurs étant toujours à la hausse dans le département qui est classé, depuis le 28 août dernier, en zone de vulnérabilité élevée."
Dans chacune de ces communes, les arrêtés préfectoraux dans lesquels les périmètres où le port du masque obligatoire sont définis ne s’appliquent pas aux utilisateurs d’un moyen de déplacement personnel (moto, scooter, trottinette, vélo...) ainsi qu’aux personnes pratiquant une activité sportive.
Ces 8 communes de TPM, avec la ville de Toulon, rejoignent ainsi celles du Golfe de Saint-Tropez (Saint-Tropez, Ramatuelle, Grimaud Cavalaire-sur-mer, Sainte-Maxime, Plan de la Tour et Le
Rayol-Canadel).
Le préfet du Var a également pris la décision de renouveler pour un mois, l'obligation du port du masque dans tous les marchés de plein air du département. Demeure également toujours en vigueur la fermeture des débits de boissons et des restaurants à 1h du matin.
Quels sont les secteurs concernés?
Hyères : centre ancien, avenue Gambetta et ses rues adjacentes, l'Ayguade, quartier de la gare,
La Crau : l'avenue du Lieutenant Jean Toucas, le bd de la République et la place Jean-Natte
La Valette : l'ensemble du centre ancien de la place Jean-Jaurès (à l'ouest) jusqu'à l'avenue Gabriel-Péri (à l'est) ainsi qu'une partie de la Coupiane (autour de la médiathèque et de l'école Marcel-Pagnol)
La Garde : l'ensemble du centre ancien
Le Pradet : toute l'avenue de la 1re DFL, le parc Cravéro, la place Flamenq et le parking de l'office de tourisme
Six-Fours : avenue de la République et place des Poilus
Ollioules : les abords du collège, des écoles Les Marronniers, Le Château, Ste-Geneviève, les zones commerciales Carrefour, Quiez et Intermarché/Netto
Saint-Mandrier : le centre ville (port, place des résistants, abords du collège), le coeur du quartier Pin Rolland et les abords de l'école l'Orée du bois.
La nouvelle est tombée ce mercredi à l’issue du conseil des ministres: Evence Richard succédera, à compter du 24 août, à la tête de la préfecture à Jean-Luc Videlaine, en poste dans le Var depuis 2016.
Né à Nancy, Evence Richard était, lui, préfet de la Loire depuis mars 2016. Ce haut fonctionnaire de 59 ans, titulaire d’un DEA d’Histoire, est diplômé de Sciences politiques Paris et de l’École nationale d’administration, promotion "Liberté, Égalité, Fraternité".
Il a été conseiller technique dans le cabinet de Jean-Louis Debré alors ministre de l’Intérieur dans le gouvernement d’Alain Juppé en 1997, puis son directeur de cabinet jusqu’en 2007, lorsque Jean-Louis Debré devint président de l’Assemblée nationale.
spécialiste de la Défense et de la sécurité nationale
Evence Richard a eu, au fil des années, plusieurs postes dans les services du ministère de l’Intérieur, notamment comme conseiller technique et chargé de mission au cabinet du directeur général de la police nationale.
En 2012, le Lorrain a dirigé la mission interministérielle chargée du fichier PNR (passenger name record) sur les données des passagers aériens, puis en 2013, il devient le directeur de la protection et de la sécurité de l’Etat au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale, sous la responsabilité du Premier ministre.
Puis en 2013, directeur de la protection et de la sécurité de l’État au secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale. Il est chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’Ordre National du Mérite.
Par la suite, il a été directeur de cabinet des préfets de l’Aisne et du Calvados, avant d’être secrétaire général des préfectures de l’Aube et de l’Eure-et-Loire et de devenir préfet de la Meuse, des Landes et de la Loire.
Des dossiers chauds en attente
Le nouveau préfet, qui se décrit lui même, plutôt comme un personnage "taiseux", va arriver dans un département marqué depuis quelques mois par une flambée de la violence sur fond de trafic de stupéfiants dans les cités de l’ouest-Var.
Il aura fort à faire quand les difficultés économiques ne vont pas manquer de surgir dans le premier département touristique de France, en raison des impacts de la crise sanitaire sur ce secteur d’activité.
D’autres dossiers l’attendent, comme les atteintes environnementales, notamment celles causées par les déchets de chantier, le manque de terres agricoles, et toujours le déficit en logements sociaux, malgré les progrès réalisés ces dernières années.
Il devra en outre restaurer la confiance entre l’État et les élus de la ruralité, qui s’estiment toujours moins bien traités par rapport aux grandes villes et à la métropole.