Sur son blog d'auteur de romans, Patrick Dancet, l'ancien directeur de l'école de la Salvatte, parle du Revestou . Et des Olivières. Et du village.
"Ce village est sorti de mon imagination.
Pourtant, ce n'est pas complètement vrai car, quand il est devenu nécessaire d'inventer ce village, je me suis souvenu de promenades effectuées autour du barrage du Revest (Le Revest-les-eaux - 83200).
A l'Est du barrage de Dardennes, des sentiers grimpent dans la guarrigue entre le Mont Combe et Tourris. Ils sont la promesse d'une jolie balade. A 278 m d'altitude, on débouche sur un petit col et on peut embrasser une vue superbe sur le village du Revest et sur le barrage en dessous. A mi-chemin des carrières, en contre-bas de la piste qui est presque droite, on peut apercevoir les ruines d'un petit hameau oublié : le hameau des Olivières. Je me souviens de l'avoir visité et avoir ressenti une impression étrange, indéfinissable comme si la vie s'était éteinte prématurément et contre sa volonté.
Je ne savais pas, au moment de l'écriture de ce roman, grand chose sur ce hameau. J'ai laissé courir mon imagination. J'étais loin de me douter que ce hameau des Olivières avait connu une fin assez triste . Ses habitants ont dû partir afin de ne pas polluer les eaux du Ragas, l'une des principales sources d'alimentation du barrage et l'artillerie l'avait pris pour cible de tir en 1925. C'est depuis que j'ai découvert un site Internet passionnant dont je vous recommande la lecture et dont je me permets de vous transmettre le lien direct.
Les vieilles pierres gardent toujours en elles des secrets des vies d'avant. Celles-ci m'avaient parlé sans que j'en prenne conscience. Bien sûr mon histoire ne reflète en rien celle des habitants qui vécurent en bâtissant des rêves mais elle vient leur rendre un modeste hommage posthume."
À 82 ans passés, André Rossi recherche la personne qui prendra sa succession. Et il devra avoir le dos large.
Ce Revestois, qui a multiplié les inventions, a été à l'origine de la création de l'Association des maîtres artisans de France en 1979 avec Mengozi et Gérard Pelatti (label aujourd'hui repris) et a présidé l'Association méditerranéenne des inventeurs à Marseille pendant huit ans.
"J'ai des brevets déposés à l'Institut national de la propriété intellectuelle et j'ai un espace qui regorge de matériel au nom de la société Atelier et boutique de l'innovation", détaille cet hyperactif.
Sa première "fraiseuse à alu"
Embarqué dans la Marine, sa première idée lui est venue lors de sa découverte des États-Unis en 1957 pour le 250e anniversaire de l'Indépendance: l'utilisation de l'aluminium pour les portes et les fenêtres.
En 1962, il coupait "l'alu" avec une machine à jambon et en 1964 il fabriquait sa première "fraiseuse à alu".
En 1975, il déposait un brevet d'assemblage des caillebotis (panneau constitué de baguettes assemblées en quadrillage) en observant la construction de bateaux réfrigérés pour les russes.
En 1983, il déposait le brevet de son conteneur à recycler le papier.
Le premier était installé à la station de Mar-Vivo à La Seyne-sur-mer. L'aventure se développe jusqu'en 1990 avec plus de seize conteneurs.
Cet ancien conseiller municipal à La Seyne sous la mandature Charles Scaglia, de 1983 à 1995, a également déposé le brevet d'un barbecue adaptable aux cheminées, une table ronde à plateau tournant et même une plaque d'égout réglable en hauteur pour s'adapter aux travaux de voirie.
Ses deux derniers "bébés" sont un four multifonctions, baptisé "Saturne" pour cuire trois pizzas, le gigot, la volaille avec réglage du tirage de 180 à 250 degrés et un râteau à dents qui coupe.
Longtemps vice-président de l'union de la chambre syndicale artisanale, l'octogénaire a toujours l'œil vif et avant-gardiste.
Elles ne sont plus que douze mannequins finalistes qui défileront le mardi 5 juin au César Palace à Paris pour le prestigieux titre de Miss France Tattoo 2018.
Sur les 298 candidates de métropole et d'Outre-mer, la Revestoise Jeanne Maurisset a été sélectionnée dans ce casting de rêve en vue de remporter le titre de Miss France Tattoo 2018.
Passée par l'école de la Salvatte dirigée à l'époque par Patrick Dancet, Jeanne est actuellement commerciale dans une salle de sport en Seine-et-Marne ainsi que mannequin.
Âgée de 26 ans, Jeanne arbore de nombreux tatouages comme cette rose « old school », un éléphant, un mandala, un thème floral, le tableau de la Vénus de Milo dans le dos, le portrait de sa maman Muriel entre autres.
Des tatouages qui sont des résonances intimes pour sa famille qui vit au Revest et à Toulon.
Les fans peuvent toujours « liker » ses photos sur les comptes Instagram et Facebook de Miss France Tattoo en attendant le vote du jury et du public présent lors de cette élection.