La situation hydrologique du département est préoccupante et plusieurs mesures de restrictions de l’usage de l’eau sont prises.
Les précipitations bien trop faibles depuis plusieurs semaines conduisent à une baisse inexorable du débit des cours d’eau et la mise en place de mesures restrictives générales sur l’usage quotidien de l’eau.
Depuis le 3 août 2021 :
ALERTE SÉCHERESSE pour le bassin versant des fleuves côtiers (notamment Grand Vallat, Reppe, Las, Eygoutier, Gapeau, Maravenne, Batailler, Vieille, Fenouillet, Bourrian, Giscle, Préconil)
Depuis le 22 avril 2021 le département du Var est placé en vigilance sécheresse par arrêté préfectoral qui rappelle les recommandations générales de l’usage de l’eau.
Tous les arrêtés préfectoraux "Sécheresse" 2021 sont consultables :
La vigilance et la gestion économe de la ressource en eau sont l’affaire de tous.
Économiser l’eau permet de retarder ou d’éviter l’atteinte des seuils d’alerte, d’alerte renforcée ou de crise.
Il est très important d’adopter une gestion économe de la ressource en eau, incluant une attention particulière pour sa protection vis-à-vis des pollutions et, dans un souci de solidarité citoyenne, de veiller aux mesures générales qui s’appliquent dans l’usage quotidien de l’eau :
Le préfet du Var a décidé de placer en situation de vigilance sécheresse l’ensemble du département ce 27 juin 2019.
En effet, même si la situation hydrologique est restée relativement favorable jusqu’à fin mai, le Var connaît depuis une forte vague de chaleur puis une canicule ainsi qu’une absence de pluie. Les prévisions météorologiques semblent confirmer la poursuite de ce temps chaud et sec, dans un contexte d’augmentation des prélèvements agricoles ou d’eau potable. Dans ce cadre, le risque d’une aggravation rapide de la situation de sécheresse ne peut être exclu.
Dans ces conditions, il est fortement recommandé d’adopter une gestion économe de la ressource en eau, incluant une attention particulière pour sa protection vis-à-vis de pollutions et dans un souci de solidarité, de veiller aux mesures générales qui s’appliquent dans l’usage quotidien de l’eau :
limitation de la consommation d’eau de façon générale et notamment vigilance sur les usages secondaires
Il convient de limiter les arrosages, les effectuer en période nocturne, favoriser les systèmes économes, limiter le nettoyage des voitures, limiter le remplissage des piscines au seul renouvellement, ne laver les espaces extérieurs qu’avec les strictes quantités d’eau nécessaire, rechercher les fuites, mettre en place des systèmes de récupération de l’eau de pluie pour l’arrosage, mettre en place des techniques d’arrosage au goutte à goutte…
lutte contre les fuites sur les réseaux d’eau potable ou d’eaux brutes (réseaux, poteaux incendie et bornes de remplissage des cuves, fontaines…)
Il est rappelé que :
les compteurs ou systèmes de comptage concernant les prélèvements en rivière, gravitaires ou par pompage, ainsi que les prélèvements par forage (que ce soit en nappe profonde ou en nappe d’accompagnement de cours d’eau) doivent être relevés à une fréquence mensuelle du 1er octobre au 30 avril et bimensuelle du 1er mai au 30 septembre (mensuelle pour les ouvrages domestiques) ; les index correspondants seront enregistrés sur le registre ou le cahier prévu à cet effet. Ce registre sera présenté à toute réquisition des services de contrôle.
les compteurs d’arrosage des espaces sportifs de toute nature, des stades et des terrains de golf doivent, quelle que soit l’origine de l’eau, être relevés à une fréquence mensuelle ; les index doivent être enregistrés sur un registre ou un cahier prévu à cet effet. Ce registre sera présenté à toute réquisition des services de contrôle.
Les maires peuvent par ailleurs prendre, par arrêté municipal, des mesures de restriction plus contraignantes et adaptées à la situation locale, dans l’objectif de satisfaire en priorité l’alimentation en eau potable des populations.
Si les conditions de chaleur et d’absence de pluie se confirment, et conformément auplan-cadre départemental sécheresse, le préfet pourra arrêter des mesures de restriction et de limitation des usages de l’eau, par grands bassins-versants.
Cet arrêté a été publié le 20 octobre 2018 et les sinistrés ont 10 jours à partir de cette publication pour faire la déclaration auprès de leur assurance. Le petit (1 ) après le nom du Revest-les-Eaux signifie que c'est la première fois qu'une telle déclaration est faite pour cette commune. Ci-dessous un extrait de l'arrêté et de son annexe en ce qu'elle concerne notre commune du Revest-les-Eaux.
JORF n°0243 du 20 octobre 2018 - texte n° 10
Arrêté du 18 septembre 2018 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle
Article 1
En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle ont été examinées pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols.
Les communes faisant l'objet d'une constatation de l'état de catastrophe naturelle sont recensées en annexe I ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués.
Les communes dont les demandes de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle sont rejetées, sont recensées en annexe II ci-après, pour le risque et aux périodes indiqués.
Article 2
L'état de catastrophe naturelle constaté par arrêté peut ouvrir droit à la garantie des assurés contre les effets des catastrophes naturelles sur les biens faisant l'objet des contrats d'assurance visés au code des assurances, lorsque les dommages matériels directs qui en résultent ont eu pour cause déterminante l'effet de cet agent naturel et que les mesures habituelles à prendre pour prévenir ces dommages n'ont pu empêcher leur survenance ou n'ont pu être prises.
En outre, si l'assuré est couvert par un contrat visé au code des assurances, l'état de catastrophe naturelle constaté peut ouvrir droit à la garantie précitée, dans les conditions prévues au contrat d'assurance correspondant.
Article 3
La franchise applicable est modulée en fonction du nombre de constatations de l'état de catastrophe naturelle intervenues pour le même risque, au cours des cinq années précédant la date de signature du présent arrêté, dans les communes qui ne sont pas dotées d'un plan de prévention des risques naturels prévisibles pour le risque concerné.
Pour ces communes, le nombre de ces constatations figure entre parenthèses dans l'annexe I. Il prend en compte non seulement les constatations antérieures prises pour un même risque, mais aussi la présente constatation.
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DÉPARTEMENT DU VAR
Communes d'Ampus (1), Artignosc-sur-Verdon (2), Aups (1), Bagnols-en-Forêt (1), Bargème (1), Bargemon (1), Bastide (La) (1), Baudinard-sur-Verdon (2), Bauduen (1), Beausset (Le) (2), Belgentier (1), Besse-sur-Issole (2), Brignoles (1), Callas (1), Callian (1), Camps-la-Source (1), Cannet-des-Maures (Le) (1), Carnoules (1), Celle (La) (2), Châteaudouble (1), Claviers (1), Cotignac (1), Crau (La) (1), Cuers (2), Draguignan (2), Entrecasteaux (1), Évenos (1), Farlède (La) (1), Fayence (2), Figanières (1), Flassans-sur-Issole (1), Flayosc (2), Forcalqueiret (1), Fox-Amphoux (1), Garéoult (1), Ginasservis (1), Gonfaron (1), Londe-les-Maures (La) (1), Luc (Le) (1), Mayons (Les) (1), Mazaugues (1), Méounes-lès-Montrieux (1), Mons (1), Montferrat (1), Montmeyan (1), Muy (Le) (1), Nans-les-Pins (2), Néoules (1), Ollières (2), Ollioules (1), Pierrefeu-du-Var (2), Plan-d'Aups-Sainte-Baume (2), Pontevès (1), Pourcieux (1), Pourrières (2), Puget-Ville (1), Régusse (1), Revest-les-Eaux (Le) (1), Rocbaron (1), Roquebrussanne (La) (1), Rougiers (1), Sainte-Anastasie-sur-Issole (1), Saint-Julien (1), Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (2), Saint-Zacharie (2), Salernes (1), Seillans (1), Seyne-sur-Mer (La) (1), Solliès-Pont (1), Solliès-Toucas (1), Solliès-Ville (2), Tavernes (1), Toulon (1), Tourrettes (1), Tourtour (1), Tourves (1), Valette-du-Var (La) (1), Varages (2), Verdière (La) (1), Vidauban (1), Villecroze (1), Saint-Antonin-du-Var (1).