Lundi 8 novembre à 18h30
CML (Collège Méditerranéen des Libertés) – Amphi 300 faculté de droit à Toulon
Pierre Zaoui https://www.cmltoulon.org/copie-de-j-jamar
Philosophe, il enseigne à l'université Paris 7-Denis Diderot et est membre du Centre International d'Etude de la Philosophie Française Contemporaine (CIEPFC). Auteur notamment de "La traversée des catastrophes: philosophie pour le meilleur et pour le pire"
Entrée libre
Mardi 16 novembre à 17h45
Relais Socio-Culturel Peiresc, 31 Boulevard de Strasbourg, 83000 Toulon,
Cycle présenté par M. Pierre LE FUR, professeur agrégé, docteur ès sciences.
galnet.fr
« Dernières nouvelles du système solaire de Mercure à Mars ». Une exploration robotique des mondes telluriques qui accompagnent la Terre dans son mouvement autour du soleil.
Inscription au 09 51 06 66 20 ou 07 82 14 62 08
Mercredi 17 novembre à 18h
Salle Mozart à Toulon – Bd Général Leclerc
Par Guillaume Pitron, journaliste et réalisateur
Les investigations de G. Pitron sur les terres et métaux rares l’ont mené en Chine, en République Démocratique du Congo, au Canada … Il intervient régulièrement auprès du Parlement français et de la Commission européenne sur le sujet des métaux rares.
Entrée : 5€
Lundi 22 novembre à 18h30
CML (Collège Méditerranéen des Libertés) – Amphi 300 faculté de droit à Toulon
Jimmy Jamar https://www.cmltoulon.org/s-body-gendrot
Membre du Conseil Européen. Chef de la commission européenne en Belgique. Auteur de « Pourquoi aimer l'Europe ? » aux Éditions La boîte de Pandore
Entrée libre – fac de droit
Jusqu’au 20 février 2022
Médiathèque de Chalucet (ancienne chapelle) – 5 rue Chalucet / TOULON
Exposition réalisée par les Archives Municipales de Toulon dans le cadre des commémorations du centenaire de la disparition de l’écrivain.
Né à Toulon le 4 février 1848 Jean Aicard fut un poète, un romancier et un dramaturge reconnu. Élu à l’Académie française en 1909, on lui doit entre-autres Les Poèmes de Provence (1873), Maurin des Maures (1908) et Gaspard de Besse (1919).
L’exposition vous propose de le redécouvrir à travers neuf rencontres clés, de Lamartine à Pierre Loti en passant par Victor Hugo ou encore Arthur Rimbaud… Un voyage au cœur du monde littéraire français.
Entrée libre
Renseignements : 04 94 36 81 78 https://mediatheques.toulon.fr/doc/AGENDA/678
Mardi 9 novembre à 19h
Ensemble Télémaque https://www.ensemble-telemaque.com/inde … 66-minutes
Auditorium Robert Casadesus –
Conservatoire Toulon 168, bd Commandant Nicolas
Entrée gratuite sur réservation : Tél : 04 94 93 34 56 ou conservatoire-toulon@metropoletpm.fr
Jeudi 25 novembre 2021 à 20h30
Espace des Arts / Le Pradet
Entrée gratuite sur réservation : Tél : 04 94 93 34 66 ou conservatoire-lepradet@metropoletpm.fr
Samedi 13 novembre 2021 à 11h
Autour de « l’heure du conte »
Moment d'échange avec petits (à partir de 3 ans) et grands…
« Quand les libraires racontent des histoires pour toute la famille ! »
Entrée gratuite.
Places limitées – réservation au 04.94.62.91.23
Des sorties régulières ont lieu au cinéma Le Royal mais ne peuvent être annoncées à l'avance dans la sélection mensuelle.
Si vous êtes intéressé(e), prenez contact avec Pierrette au 06 08 51 36 27
Théâtre / tarif : 21€
Mercredi 10 novembre 2021 à 20h30 / Théâtre Couvert à Chateauvallon
Dirigée par Safy Nebbou
( né le 27 avril 1968 à Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques, auteur et réalisateur de cinéma, metteur en scène français ),
Laetitia Casta se glisse dans les mots de Serge Kribus pour incarner Clara Haskil
( pianiste roumaine et suisse, née le 7 janvier 1895 à Bucarest, décédée le 7 décembre 1960 à Bruxelles ),
une femme modeste, sincère, drôle, au talent exceptionnel.
Présentation extraite du site https://chateauvallon-liberte.fr
6 décembre 1960. Le Trans Europ Express entre en Gare du Midi à Bruxelles. La pianiste Clara Haskil descend du train. Elle donne le lendemain un récital de musique avec Arthur, son cher ami. Elle prend les escaliers mécaniques. Elle glisse et tombe. Quand elle relève la tête, la gare a soudainement disparu. Les flammes d’un incendie dansent autour d’une maison. C’est la maison d’enfance, rue Bravilor, à Bucarest, elle brûle. Les images apparaissent, le dessin des visages, les voix, tout le monde est là… Elle ne sait pas encore écrire qu’elle reproduit à l’oreille les mélodies qu’elle entend.
À 7 ans, son oncle l’emmène se former à Vienne, puis à Paris. Quand la jeune pianiste donne ses premiers concerts, le public se lève, les orchestres applaudissent, les chefs s’inclinent. Mais ça ne suffit pas. Les engagements sont rares, les cachets misérables. Sa santé fragile, son manque de confiance en elle, son trac maladif semblent la condamner. C’est sans compter sur les amis ! Ils savent, ils veillent et ne la lâcheront pas un seul instant. En 1950, Clara Haskil accède, enfin, à la notoriété.
Du prélude de son existence à la fugue finale, c’est toute la vie d’une grande artiste que Serge Kribus déroule sous nos yeux en un flashback d’une puissance d’évocation rare. Après Scènes de la vie conjugale, Safy Nebbou s’empare de ce texte ciselé pour inventer un espace poétique qui laisse se déployer toute la sensibilité vibratoire de Laetitia Casta.
Invitation à destination des adhérents AVR-LC, sur inscription en utilisant le lien
https://xoyondo.com/dp/FoPEEIsGFckiDHU/52gG63jLEN
Inscription et règlement* au plus tard le 28 octobre
Rendez-vous sur place (devant l'accueil) vers 20h10 ou à 19h30 parking de la poste au Revest pour covoiturage
Renseignements : Pierrette 06 08 51 36 27
Si vous êtes curieux de connaître l'histoire de l'école en France depuis l'Ancien Régime jusqu’aux années 1950 alors venez visiter avec nous le
MUSÉE DE L’ÉCOLE PUBLIQUE le jeudi 28 octobre 2021 de 14h à 16h
Visite guidée avec atelier d’écriture à la plume et dictée à l’ancienne
Les objets mis à disposition ont permis de reconstituer une salle de classe et la salle d’asile (ancêtre de la maternelle), de présenter des objets et documents et de réserver un espace aux bataillons scolaires, auxquels s’est rajouté un don exceptionnel de la maison de la Poupée du Beausset.
Grâce à l’association des amis de l’école publique et à l’enthousiasme de ses bénévoles, le musée possède une collection inestimable qui vient enrichir notre patrimoine culturel.
Entrée 2 euros – Inscrivez-vous !* https://xoyondo.com/dp/JVr401f93HQI1L3/OqU6p9OpA0
Rendez-vous sur place à 14h au 1 avenue Anatole France à Ollioules
ou à 13h20 sur le parking derrière la Poste du Revest pour covoiturage.
Renseignements auprès de Pierrette : 06 08 51 36 27
- Sous condition d'être à jour des cotisations AVR-LC
Note de la rédaction : il existe dans ce texte plusieurs références à FamilySearch, le site de généalogie des Mormons parce que cet article est issu de leur blog et il peut donner l'impression qu'il est suggéré de le visiter et de l'utiliser.
Définir ce qui est votre patrimoine, c’est comprendre votre sentiment hérité d’identité familiale. Explorez ces questions et activités pour renforcer et mieux exprimer votre propre sens du patrimoine.
Le mot « patrimoine » évoque des idées différentes pour des personnes différentes – et il le devrait. Le patrimoine est le sens de l’identité familiale, unique et hérité, d’une personne : valeurs, traditions, culture et artéfacts transmis par les générations précédentes. Nous absorbons un sens de notre patrimoine tout au long de notre vie en observant et en faisant l’expérience des choses qui rendent notre famille unique. Bien que tous les traits, tendances ou traditions hérités ne soient pas toujours positifs, nous considérons généralement le patrimoine comme les éléments positifs et significatifs de l’identité de notre famille que nous intégrons dans nos propres vies et transmettons aux générations futures.
Le patrimoine peut s’exprimer de plusieurs manières. Certaines familles définissent leur patrimoine principalement comme leur identité ethnique, culturelle ou nationale. D’autres familles peuvent souligner des valeurs qui ont été transmises, comme l’amour de l’éducation, la participation à la vie communautaire, une forte éthique de travail ou une dévotion religieuse. Les gens peuvent avoir l’impression qu’une aptitude héréditaire, comme la musique ou la mécanique, l’athlétisme ou l’art, fait partie de leur patrimoine.
Certaines personnes ont un sens aigu de leur patrimoine. Ils peuvent montrer du doigt un drapeau fièrement accroché tout prêt ou répéter des histoires et des traditions partagées par leurs parents ou grands-parents. Certains se reconnaissent dans les intérêts, les professions ou les valeurs spécifiques que l’on retrouve dans leur famille.
D’autres devront peut-être regarder d’un peu plus près pour identifier des traces de patrimoine dans leur vie. Poser les questions suivantes peut aider les gens à découvrir des éléments de l’héritage unique que leur a transmis leur famille :
Comment puis-je définir mon identité ethnique, culturelle ou nationale ? Comment cette identité donne-t-elle un sens à ma vie ?
Quels sont les traditions ou rituels que je conserve, que ce soit dans la vie de tous les jours ou lors d’occasions spéciales ? D’où viennent ces traditions ?
Quels sont mes valeurs, passe-temps ou intérêts les plus appréciés ? Étaient-ils aussi ceux de mes parents, frères et sœurs, grands-parents ou autres membres de ma famille ?
Quels sont les traits positifs, opinions ou aptitudes qui décriraient le mieux ma famille en général ? Comment ces traits se retrouvent-ils en moi ?
Quels sont mes valeurs, mes traits, mes centres d’intérêts ou passe-temps que je peux reconnaître chez mes propres enfants ou petits-enfants, ou que je voudrais voir se manifester chez les jeunes générations de ma famille ?
Une autre approche pour découvrir le patrimoine est de rechercher votre arbre généalogique et vos histoires familiales. Quelles sont les nations d’origine ou les origines ethniques les plus notables ? Si vous participez à l’Arbre Familial de FamilySearch, il est facile de créer une vue en éventail qui met en évidence les lieux de naissance de vos ancêtres
Lorsque vous explorez votre arbre généalogique, identifiez les modèles en posant ce genre de questions :
Les documents d’archives indiquent-ils des traditions dans les professions de votre famille, en particulier les emplois liés à certaines valeurs, intérêts ou compétences ?
Voyez-vous des traditions ou des traits repris dans les types de photos prises par votre famille ou dans les objets qu’ils ont choisi de conserver ?
Quels valeurs ou sentiments se retrouvent le plus souvent dans les histoires que votre famille transmet ?
Si vous pouvez assister à une réunion de famille ou rencontrer des parents, pensez à leur demander ce qui est significatif pour eux de votre héritage commun.
Certains, recherchant un sens plus fort de l’identité culturelle ou ethnique, se tournent vers les tests ADN. Les pourcentages d’ethnicité, bien qu’ils ne soient pas toujours fiables ou précis, peuvent vous aider à découvrir vos lieux ancestraux ou cultures d’origine. La connexion avec les correspondances d’ADN peut révéler l’héritage transmis par d’autres branches de la famille.
Pour beaucoup, la façon la plus significative d’honorer leur patrimoine est d’en inclure des éléments dans leur propre vie. Ils vivent les valeurs positives qu’on leur a enseignées et les transmettent aux autres. Ils peuvent choisir des activités ou des traditions qui les aident à se sentir liés à leurs proches. Des objets ayant appartenu à leurs ancêtres, des photos de famille et d’autres rappels tangibles de leur patrimoine se retrouvent chez eux. Ils peuvent aussi créer de nouvelles traditions qui communiquent les valeurs qu’ils espèrent voir continuer après eux.
Beaucoup de ceux qui veulent honorer leur héritage passent du temps à étudier à ce sujet et à faire grandir leur arbre généalogique. Ils peuvent interroger des parents, mettre des noms sur de vieilles photos, recueillir des recettes familiales, et écrire les histoires de ce qu’ils découvrent afin de préserver de façon durable leur héritage. Certains se rendent même dans des villes ou des pays éloignés pour en apprendre davantage sur leur patrimoine et se sentir plus liés aux générations passées.
Après deux épisodes (1, 2 ) sur les accents et trois sur les noms ( 1 ), 2, 3 ?), le 3e opus étant d'ailleurs déjà beaucoup plus orienté vers la culture, je pense qu'il faut voir le problème sous une forme globale et englober toute la culture.
Depuis plusieurs mois, une notion appelée « cancel culture » qui a fait son apparition aux États-Unis, arrive en France. Au départ il s'agit d'une « culture de l’annulation » une « culture de l'effacement » qui consiste a effacer de son environnement ce qui va à l’encontre de la pensée dominante dans un groupe militant, qui souvent milite pour une cause noble : féministes, antiracistes, pour les droits des personnes LGBT,...
Le magasine Stylist, cité par Martin Pimentel dans Causeur, nous en donne une version plus précise : "Dorénavant, dès que quelque chose ne nous plait plus, on peut l’annuler dans la minute : forfait de téléphone, course Uber, abonnement Netflix. Alors pourquoi ne pas annuler aussi les humains".
Comme le souligne la traduction de la philosophe et sociologue Natalie Wynn sur le site Madmoizelle, la « cancel culture » souffre de 8 caractéristiques :
La présomption de culpabilité (les victimes qui témoignent DOIVENT être crues, les accusés sont FORCÉMENT coupables)
L’abstraction (qui remplace les détails concrets et spécifiques d’une revendication par une déclaration plus générique afin de créer une culpabilité)
L'essentialisme (quand on passe de la critique des actions d’une personne à la critique de la personne elle-même)
Le pseudo-moralisme (les prétextes que nous trouvons pour justifier d’actes normalement répréhensibles)
L’absence de pardon (malgré ses excuses publiques, et même si les accusations se sont avérées être un tissu de mensonges, l’histoire ressortira à chacun des faits et gestes d'une personne "cancelled")
La contagiosité (si une personne soit dénoncée, ses amis, ses proches, ses collaborations sont passées au crible et pris à partie)
La vision manichéenne (les personnes sont soit bonnes, soit mauvaises, sans qu’aucune nuance ne puisse être apportée.)
La souffrance provoquée (les menaces et les cyber-harcèlements laissent des traces)
D'après le politologue Eric Branaa, cette notion de « cancel culture » est l’héritière des séances de délation publique tenues par les puritains à leur arrivée aux USA. Au sein des gouvernements locaux appelés "caucus", auxquels tous les citoyens participaient, il fallait tout dénoncer en public, par exemple les adultères. C'est dans ce cadre puritain qu'eut lieu le procès des sorcières de Salem en 1692 dans le Massachusetts, qui conduisit à l'exécution de 25 personnes, accusées de sorcellerie. La question philosophique "faut-il distinguer l'homme de l'artiste" est ainsi tranchée de façon manichéenne et leurs actions immorales (à l'aune d'aujourd'hui) sont reprochées à personnalités des siècles passés. Gauguin a été proposé a être "cancelled" par le New-York Times fin 2019 (à lire en français sur le site de Marianne). Le Figaro nous montre les 3 catégories de statues qui pourraient être déboulonnées si l'on suit les demandes de ces nouveaux censeurs
Ce mouvement dérive ainsi de plus en plus vers une autre traduction possible de « cancel culture » ou le mot cancel n'est plus traduit comme un nom mais comme un verbe, il s'agit alors de « détruire la culture » tel un autodafé moderne. Il s'agit alors de ne plus heurter la sensibilité de personne, et cela crée comme le montre France24 de nouveaux métiers de "sensitivity readers" qui vont vérifier qu'aucun élément les choquant n'apparait fonction de leur sexe, de leur couleur de peau ou de tout autre critère.
De même le monde du Scrabble s’interroge aussi sur l’interdiction des insultes racistes et sexistes en compétition et l'on apprend ainsi l'envie de l'association nord-américaine des joueurs de Scrabble de retirer 238 mots du dictionnaire officiel de la discipline ! D'ailleurs les termes antisémites ont déjà été retirés dans les années 1990. En France aussi les éditions récentes du dictionnaire du scrabble ignorent aussi certain mots. On se croirait dans la société de 1984 de George Orwell ou la novlangue réduit le langage pour réduire toute possibilité de conceptualiser plus large que le cadre voulu.
L'humoriste Christophe Bourdon sur la radio de la RTBF La 1ere a fort bien résumé le problème : à vouloir supprimer tout ce qui heurte la sensibilité de quelqu'un on se retrouve dans un monde vide sans culture, sans histoire, un monde de présent sans passé ni avenir. Et de nous citer le livre 1984 :
" Tous les documents on été détruits ou falsifiés, tous les livres réécrits, tous les tableaux repeints, toutes les statues, les rues, les édifices ont changé de nom, toutes les dates ont été modifiées. Que le parti puisse étendre le bras vers le passé et dire d'un évènement cela ne fut jamais, c'était bien plus terrifiant que la simple torture ou la mort. La dictature s'épanouit sur le terreau de l'ignorance"
Enfin, seule réaction, dans une lettre ouverte publiée sur le site de la revue américaine, Harper’s Magazine, plus de 150 auteurs et personnalités intellectuelles mettent en garde contre une forme de censure inédite exercée par des minorités – ou pour leur compte – qui se prétendent dépourvues de tout pouvoir politique, économique et médiatique. Comme nous le dit Jerémy Stubbs dans Causeur cette nouvelle censure qui s’exerce dans les universités, les maisons d’édition, les médias et même les entreprises, se caractérise par une « intolérance à l’égard des opinions divergentes », un « goût pour l’humiliation publique et l’ostracisme » et une « tendance à dissoudre des questions politiques complexes dans une certitude morale aveuglante. » Il s’agit d’exclure du discours public à la fois certains points de vue et les voix qui les portent. L’idéologie au nom de laquelle ces prohibitions sont imposées s'appelle le woke, ce politiquement correct dopé aux stéroïdes ...