Les ralentisseurs du cœur de la Bouverie, ceux qui ont fait polémique ces derniers mois à Roquebrune-sur-Argens, viennent d'être détruits. C'est sur l'un de ces dos d'âne que le propriétaire d'une Ferrari avait endommagé son bolide.
Pour être précis, voilà ce que dit la loi, notamment les caractéristiques techniques des ralentisseurs de type dos-d’âne et trapézoïdal selon le décret n°94-447 du 27 mai 1994 et la norme NF P 98-300, de juin 1994.
Ces règles prévoient notamment:
Une hauteur maximale de 10 centimètres (à 1cm près). Une longueur comprise entre 2,5 et 4 mètres (à 4% près).
Les textes interdisent également de les construire:
Dans un virage ou à moins de 40 mètres de la sortie d’un virage (dont le rayon est inférieur à 200m).
Sur une artère de circulation où le trafic est supérieur à 3.000 véhicules en moyenne journalière annuelle. Sur les voies de desserte des transports publics. À moins de 200 mètres des limites d’une agglomération ou d’une section de route à 70km/h .
Par ailleurs, Thierry Modolo anime la page Facebook Mon maire est autophobe qui s’attaque uniquement aux ralentisseurs en prodiguant conseils techniques et juridiques au personne ayant vécu un impair avec l’un de ces ouvrages.
Selon lui, les dos d’âne ont d'autres torts: "Pollution aux particules fines au freinage, surconsommation de carburant à la réaccélération, usure prématurée des organes d’amortissement et de freinage, déformation du châssis, etc. Sans parler des cache-carters sous la voiture directement impactés qui, une fois les attaches cassées, peuvent êtres arrachés par le souffle sur l’autoroute."
Ce Varois basé dans l’agglomération toulonnaise, estime que "une centaine de ralentisseurs sont en cause pour certainement plusieurs millions de frais à venir pour la commune".