Face au variant britannique plus contagieux, un décret vise à bannir l'usage des masques fabriqués à la maison, moins filtrants, au profit des masques industriels.
MASQUES - À quels masques se fier? Face à la circulation en France du variant britannique du coronavirus, plus contagieux, le gouvernement demande aux Français de ne plus utiliser certains masques en tissus, dont ceux faits maison, jugés insuffisamment filtrants.
Il ne faut plus “utiliser le masque artisanal qu’on a fabriqué chez soi”, a martelé le ministre de la Santé Olivier Véran sur TF1, s’appuyant sur les recommandations du Haut conseil de la santé publique (HCSP). “On demande que ce soit la norme à partir de maintenant”, a-t-on indiqué au cabinet du Premier ministre, en ajoutant qu’il s’agissait de “passer très clairement ce message aux Français”.
Ce vendredi 22 janvier, un décret devait être publié afin de bannir les masques faits maison, même si les sanctions seront rares. Dans les faits, il s’agit avant tout d’une incitation forte puisque la mesure est difficile à imposer en pratique. “Je ne pense pas que les forces de l’ordre vont demander à chaque personne le niveau de protection de leur masque”, a-t-on ajouté à Matignon. La qualité filtrante du masque n’est d’ailleurs pas toujours immédiatement vérifiable.
D’où la difficulté à faire le tri dans sa garde-robe pour distinguer les masques encore efficaces et les autres. Bonne nouvelle, “la quasi-totalité des masques industriels” en tissu reste valable contre le Covid-19. “Restent valides tous les masques dont le pouvoir filtrant est supérieur à 90%”, avait expliqué Olivier Véran, assurant que cela concerne “la quasi-totalité des masques industriels grand public”.
Les masques en tissu artisanaux, c’est à dire faits maisons, sans test préalable et même en suivant le protocole Afnor, ne sont plus jugés assez efficaces.
Recyclez-les pour un autre usage ou laissez-les au placard en attendant d’autres consignes sanitaires qui leur seront plus favorables.
“Le masque artisanal qu’on fabrique chez soi avec la meilleure intention du monde, en respectant les normes Afnor, (...) n’offre pas nécessairement toutes les garanties nécessaires” pour le Haut conseil de la santé publique, a expliqué Olivier Véran.
Maintenant qu’il ne vous reste entre les mains que des masques industriels, un autre tri est nécessaire pour être sûr qu’il a bien été fait dans les normes recommandées actuellement. Il faut pour cela regarder les étiquettes afin de s’assurer que le masque est bien titulaire de la certification NF Masques barrières.
Afin de prouver la véracité de la certification, le fabricant ayant obtenu la certification NF Masques barrières a pour obligation d’afficher sur l’emballage un QR code qui permet de visualiser en ligne son certificat, avec son numéro et sa date d’émission, note Afnor sur son site.
Vos masques industriels ont bien la certification NF Masques barrières. Il vous faut désormais faire un dernier tri: séparer les masques de catégorie 1 et 2. En effet, seuls les premiers sont jugés suffisamment filtrants face au variant anglais, selon le HCSP.
Selon les normes élaborées par l’Afnor, les masques de catégorie 1 filtrent 90% des particules, tandis que ceux de catégorie 2 n’en bloquent que 70%, pas assez face aux nouveaux variants, selon le Haut conseil de la santé publique. Leur catégorie doit figurer sur “l’emballage ou la notice d’information”, indique l’Afnor sur son site internet. Vous pouvez aussi demander à votre pharmacien.
“Les masques en tissu de catégorie 1, fournis par les industriels, validés par la direction générale des armées, en termes de performance, sont aussi efficaces que les masques chirurgicaux”, a assuré sur BFMTV Didier Lepelletier, coprésident du groupe de travail Covid-19 du HCSP.
Les masques FFP2 sont très efficaces contre le virus et ses variants. Ils bloquent 94% des aérosols, les particules les plus fines (autour de 0,6 micromètre). Mais ces derniers sont plus rigides et donc encore “plus difficiles à porter” et leur coût est plus élevé.
Toutefois, le HCSP juge que l’usage des masques FFP2, filtrant au moins 94% des aérosols, dans la population générale “n’est pas forcément une bonne chose parce qu’on ne pourra pas contrôler” qu’ils sont “bien portés” et “adaptés à la morphologie du visage”.
Les masques chirurgicaux sont évidemment adaptés à ce nouveau variant. Issus du milieu médical, ces masques en matière plastique (le polypropylène) sont à porter face blanche sur le visage et bleue vers l’extérieur.
Le masque chirurgical n’a pas pour objectif premier de protéger son porteur, mais d’empêcher qu’il contamine son entourage. Si tout le monde en met, il peut donc apporter une protection collective. Le masque chirurgical bloque au moins 95% des particules de 3 micromètres. Il n’est pas conseillé de le porter plus de quatre heures. Les masques médicaux sont à usage unique: “Jetez le masque immédiatement”, affirme l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Mais certains spécialistes estiment qu’ils peuvent eux aussi être lavés, afin de limiter les dépenses des familles et la pollution plastique. Le groupe français de défense des consommateurs UFC-Que Choisir avait procédé à des tests en novembre, en lavant à 60 degrés, séchant puis repassant trois masques chirurgicaux filtrant 95% des particules de 3 micromètres. Après 10 traitements, les trois modèles gardaient des capacités de filtration d’au moins 90%, autant que les meilleurs masques en tissu.
D’autres préconisent de placer le masque chirurgical usagé dans une enveloppe en papier pendant sept jours, le temps que le virus meure. “Je recommanderais de réutiliser le masque après sept jours, et cela 5 à 10 fois pour la population générale”, avait déclaré cet automne à l’AFP Peter Tsai, chercheur qui a contribué à mettre au point les masques N95.
Alors que dans le Var, le processus de vaccination n'a toujours pas démarré, les élus montent au créneau.
Réunis ce lundi matin, les maires de la métropole Toulon Provence Méditerranée souhaitent pallier les "lenteurs actuelles de l’appareil d’État", apportant "le savoir-faire logistique des élus locaux".
Dans un courrier adressé à la préfecture du Var et à l'agence régionale de santé, ils proposent "la mise à disposition gracieuse et sans délai de différents et nombreux espaces publics municipaux et métropolitains, pour faciliter la tâche de nos personnels soignants et permettre à nos concitoyens qui le désirent, d’être rapidement vaccinés".
Ils rappellent en outre avoir joué un rôle de premier plan dans la distribution massive de masques puis dans la mise en place des centres de dépistage de la COVID-19.
Le président de la Métropole aura l'occasion d'interpeller directement Jean Castex sur la question ce mardi, puisque le Premier ministre sera à Toulon une partie de la journée afin de signer (notamment) le contrat de plan Etat Région.
Message de Monsieur le Maire
J'ai le plaisir de vous faire savoir que notre Commune ouvre
1) son centre de dépistage Covid-19 dès mardi 17 novembre à la salle communale dite « cyberbase ». Ce partenariat avec la Préfecture du Var, l’Agence Régionale de Santé, la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé la Seyne-sur-mer/Toulon Ouest va permettre de réaliser des dépistages par tests antigéniques gratuits pour la population.
Je tiens particulièrement à remercier et à féliciter les agents des services technique et d’entretien qui ont mis aux normes sanitaires cette salle en quelques heures conformément aux demandes expresses de l’Agence Régionale de Santé.
La salle Cyberbase transformée en centre de dépistage sera armée par des infirmières et des infirmiers libéraux. L’intérêt principal de ces tests est la remise immédiate du résultat au patient.
Les conditions d’accueil :
Horaires : de 14h à 17h
Jours : du lundi au vendredi inclus, dès ce mardi 17 novembre.
Lieu : 29, avenue Maréchal Foch en cœur de village.
2) Parallèlement, un dispositif mobile de dépistage COVID-19, le bus de dépistage du Centre Hospitalier Intercommunal Toulon- la Seyne, sera présent au village le samedi 21 novembre aux horaires 09h/12h – 13h30/17h boulevard de l’égalité (places en épi qui jouxte la maison des Comoni). Conditions :
être muni de sa carte vitale, d’une pièce d’identité, d’un stylo et d’un masque.
Le dépistage consiste en un test virologique RT-PCR grâce à un prélèvement par voie nasale.
Depuis plusieurs semaines maintenant, l’ensemble des acteurs sont mobilisés pour casser les chaînes de contamination. Notre cellule de crise veille à répondre au plus près des Revestoises et des Revestois (04.94.98.19.97). Restons solidaires et respectueux des gestes barrières pour traverser au mieux cette période difficile.
Extraits de l'arrêté préfectoral - Pour le consulter dans son intégralité sur le site de la Préfecture du Var, cliquer sur le titre
*ARRÊTÉ PRÉFECTORAL nf 2020-1o-ze-Ds-01
imposant le port du masque pour les personnes de onze ans et plus, dans l'ensemble des lieux publics (espace public de plein air) des douze communes de la métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM)
Article 1er: à compter du mercredi 28 octobre 2020 etjusqu'au mercredi 11 novembre 2020 inclus, le port du masque est obligatoire pour toute personne de onze ans ou plus dans l"ensemble des lieux publics, notamment sur la voie publique et les espaces publics de plein air, des communes de la métropole de Toulon Provence Méditerranée, à savoir Carqueiranne, Hyères, La Crau, La Garde, La Seyne-sur-Mer, La Valette-du-Var, Le Pradet, Le Revest-les-Eaux, Ollioules, Saint-Mandrier-sur-Mer, Six-Fours-les-Plages et Toulon.
Article 3: l'obligation du port du masque prévue par le présent arrêté ne s'applique pas aux utilisateurs d'un moyen de déplacement individuel ainsi qu'aux personnes pratiquant une activité physique et sportive.
Article 5: conformément aux dispositions de l'article L. 3136-1 du code de la santé publique, la violation des mesures prévues par le présent arrêté est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe et, en cas de récidive dans les 15 jours, d'une amende de 5ème classe ou en cas de violation à plus de trois reprises dans un délai de trentejours, de six s/4mois l'emprisonnement et de 3750 euros d'amende ainsi que de la peine complémentaire de travail d'intérêt général.
Face à la covid-19, le gouvernement a annoncé la fermeture partielle ou totale des bars ou restaurants de plusieurs grandes villes – suscitant la colère des restaurateurs. À l’époque médiévale, les débits de boissons sont également surveillés de près par les pouvoirs, inquiets de leur potentiel subversif.