Message de Monsieur le Maire
J'ai le plaisir de vous faire savoir que notre Commune ouvre
1) son centre de dépistage Covid-19 dès mardi 17 novembre à la salle communale dite « cyberbase ». Ce partenariat avec la Préfecture du Var, l’Agence Régionale de Santé, la Communauté Professionnelle Territoriale de Santé la Seyne-sur-mer/Toulon Ouest va permettre de réaliser des dépistages par tests antigéniques gratuits pour la population.
Je tiens particulièrement à remercier et à féliciter les agents des services technique et d’entretien qui ont mis aux normes sanitaires cette salle en quelques heures conformément aux demandes expresses de l’Agence Régionale de Santé.
La salle Cyberbase transformée en centre de dépistage sera armée par des infirmières et des infirmiers libéraux. L’intérêt principal de ces tests est la remise immédiate du résultat au patient.
Les conditions d’accueil :
Horaires : de 14h à 17h
Jours : du lundi au vendredi inclus, dès ce mardi 17 novembre.
Lieu : 29, avenue Maréchal Foch en cœur de village.
2) Parallèlement, un dispositif mobile de dépistage COVID-19, le bus de dépistage du Centre Hospitalier Intercommunal Toulon- la Seyne, sera présent au village le samedi 21 novembre aux horaires 09h/12h – 13h30/17h boulevard de l’égalité (places en épi qui jouxte la maison des Comoni). Conditions :
être muni de sa carte vitale, d’une pièce d’identité, d’un stylo et d’un masque.
Le dépistage consiste en un test virologique RT-PCR grâce à un prélèvement par voie nasale.
Depuis plusieurs semaines maintenant, l’ensemble des acteurs sont mobilisés pour casser les chaînes de contamination. Notre cellule de crise veille à répondre au plus près des Revestoises et des Revestois (04.94.98.19.97). Restons solidaires et respectueux des gestes barrières pour traverser au mieux cette période difficile.
Face à un nid "impressionnant", la semaine dernière au village du Revest-les-Eaux, le service technique a dû faire appel à un spécialiste.
"D’habitude, nous gérons les petits nids de guêpes et/ou de frelons. Mais là, on avait beau intervenir pour des guêpes dans ce petit trou du mur sous le toit d’un bâtiment municipal juste derrière la mairie, rien n’y faisait. C’était impressionnant. Il était vraiment difficile à localiser. Un autre nid de frelons était en hauteur dans un platane du village. Nous avons fait appel à ce spécialiste", précise Yannick Sannino, l’un des responsables du service technique qui s’éloigne du bâtiment lorsque l’entrepreneur Erwan Deninck monte sur le toit en combinaison de protection.
"La difficulté est que ce nid de guêpes a été construit par les insectes à l’intérieur, entre la cloison et le mur juste sous le toit du bâtiment. Je dois enlever des tuiles pour voir ce qui se passe. J’injecte une poudre homologuée qui va contaminer le nid pour ne plus que les insectes prolifèrent. Il faut atteindre le nid pour contaminer le plus de surface possible. Il y en avait des centaines et des centaines. Je reviendrai dans quelques jours pour constater l’évolution", explique le spécialiste agréé.
L’été n’a pas été de tout repos pour la profession : "J’ai été appelé au moins une fois par jour pour des nids de frelons et de guêpes. C’est le double d’activité par rapport à l’été passé. Une intervention d’un spécialiste agréé comme moi coûte en moyenne entre 90 et 150 euros" conclut le spécialiste.
Notre Revest est un village haut perché qui a gardé tout son caractère de par sa localisation particulière. Il est campé sur un piton rocheux, au fond d’une vallée en cul de sac, c’est là l’origine de son nom. Il n’est donc pas traversé par le flux continuel de la civilisation et au Vieux Revest, les habitants ont conservé les usages d’autrefois, enfin presque.
Ici, tout le monde connaît tout le monde, impossible d’aller d’un endroit à l'autre sans rencontrer vingt connaissances et il serait inconcevable de ne pas s’arrêter pour discuter un moment avec chacun. La traversée du village est pour un Revestois comme une visite de la famille, certes très sympathique, mais qui implique de bien prévoir son temps de parcours. Ici, le technicien de surface est encore un aimable balayeur toujours prêt à un brin de conversation et les gens appellent encore le prêtre Monsieur le Curé.
Pas d’automobile, ou si peu, vu l’espace disponible et l’étroitesse des rues. Et à propos des rues ou plutôt des ruelles, elles s’enroulent en cercles concentriques autour de la Tour-donjon et sont reliées par des traverses, calades raides souvent en escalier. Rien n’est plat au Revest et les Revestois ont tous du souffle et des jambes musclées, il en faut pour habiter ce rocher.
Les maisons du Revest sont resserrées et les jardins bien rares. Aussi les villageois investissent pacifiquement un peu de l’espace public, peut-être comme une survivance traditionnelle de ces aires communautaires qui étaient à chacun et à personne. Les juristes et les historiens appellent ça des pateqs. Vous voyez un banc, une table, des plantes vertes, du linge qui sèche, un arrosoir qui se remplit à la fontaine. Non, non, vous n’êtes pas entrés dans une cour privée, toutes les ruelles, placettes et passages ont des noms, choisis avec soin par lors de conseils municipaux. Toutes ces voies sont tracées sur les plans de ville, mais ne sont pas numérotées sur les plans cadastraux : la preuve qu'elles appartiennent au domaine public communal et en tant que telles, elles vous sont toutes ouvertes, vous pouvez passer partout, vous y êtes invités pour bien vous imprégner de l'esprit du village. Comme sur la place Langevin et son beau murier platane ou la place Desambrois, sa fontaine, ses pots de fleurs et les petits bancs des riverains.
N'abusez pas quand même de ce droit de déambuler : ces endroits sont PARTAGÉS, à l'instar des forêts où se croisent chasseurs, promeneurs, cyclistes. Et l'espace y est si contraint que pour un peu d'intimité, les villageois ne peuvent compter que sur une discrétion mutuelle, devenue naturelle et qu'il vous faudra adopter si vous ne souhaitez pas passer pour de grossiers touristes.
Tous ceux qui habitent le village, vieilles familles ou nouveaux arrivants, ont choisi ce mode de vie communautaire et convivial, riche d'échange et d'entraide, comme on le vivait autrefois. Sous les cieux de Provence, on vit beaucoup dehors. Voyez l’artère centrale, la rue du maréchal Foch, celle qu'on appelait la Grand'rue ou la rue Longue, avant de vouloir honorer ce chef de guerre, de la Grande Guerre : elle est bordée de bancs de pierre où les anciens s’assoient pour profiter de la fraîcheur des soirées estivales. Allez ! Prenez votre élan, grimpez par les ruelles, explorez l'esplanade de la Tour, à l'intérieur des anciens remparts, qui souvent ne sont plus que vestiges, que l'on devine entre les vieilles pierres de ces hautes maisons étroites. Puis redescendez vous reposer sur le bancaou de l’église ou à la terrasse d’un café.
Un jeune couple est intervenu pour éteindre un début d'incendie qui s'était déclaré sur les collines du Revest, la semaine dernière.
Alors qu’un fort mistral balaie les collines, en début de semaine, un jeune couple de Revestois, Justin Sauvaire et Karen Pisella, profite de cette belle nuit pour admirer le ciel étoilé le long de la large piste en terre.
"Subitement, on a vu des flammes au loin sur la grande ligne droite, route de Tourris, vers les carrières. On a essayé d’appeler les pompiers, mais ça ne passait pas. On a appelé la police municipale qui était en patrouille, mais la conversation était hachée. On a répété plusieurs fois les mots “carrière”, “feu”. Et on a pris la voiture pour foncer vers cet incendie", raconte Karen.
"Arrivés sur les lieux, on ne savait même pas ce qui brûlait. Justin a vidé nos deux bouteilles d’eau, puis il a commencé à jeter du sable pour éviter que des braises embrasent les broussailles", revit avec émotion Karen.
Rapidement sur les lieux, la police municipale a vidé ses extincteurs, aidée ensuite par les sapeurs pompiers et un véhicule de la police nationale.
"Sans le signalement et l’intervention de ce jeune couple, on aurait pu avoir une catastrophe avec ce mistral", félicitent les agents de la police municipale.
(Le tas de cendres a révélé deux scooters.)
Véhicules stationnant n’importe où et bloquant l’accès des véhicules de secours, barbecues en pleine colline, baignade interdite… les errements de certains restent monnaie courante au Revest.
« Bonjour Mesdames, je vous déconseille de vous garer ici. Regardez un camion de pompiers ne pourraient pas passer en cas d’intervention », interpelle le policier municipal avec le sourire de circonstance. Gentiment, la conductrice obtempère. Pourtant les panneaux signalent les interdictions comme le traçage au sol pour les emplacements autorisés chemin de la Foux. Il y a la même réglementation route des Camps, de l’autre côté du plan d’eau. Les choses se compliquent : « Regardez ce panneau d’interdiction de circuler pour tout véhicule à moteur à l’entrée du chemin en terre. C’est pourtant bien visible, non ? Et bien tous les jours, nous avons des véhicules qui stationnent n’importe où et qui bloquent l’accès pour les véhicules de secours. Je ne vous parle même pas des barbecues sauvages ici en pleine colline. Heureusement, nous sommes équipés d’extincteurs », s’indigne le policier municipal. Effectivement, quatre véhicules sont garés dans le chemin étroit. Les conducteurs reviennent à leur véhicule un à un. Le ton monte. Ils sont verbalisables à hauteur de 135 euros.
« Je resterai là quand même », tente d’intimider un conducteur. Le policier municipal garde son calme et verbalise le contrevenant avant de reprendre sa patrouille. Sur le plan d’eau, des baigneurs sont même installés sur leur matelas gonflable. La présence du policier municipal ne les dérange nullement. La baignade y est strictement interdite. « À chaque fois, nous appelons la police nationale en renfort et en complément de leurs patrouilles », complète l’agent.
Deux équipages de la police nationale arrivent sur les lieux pour des nouvelles verbalisations.
Et pendant ce temps-là, la même opération se déroule sur l’autre berge par l’accès Route des Camps.