Depuis 2017, l'industrie de pelouse synthétique a déclaré une croissance de 15% aux États-Unis, pour un total de plus de 24 millions de mètres carrés installés dans les jardins américains à la mi-2020. Au vu de ce succès, des journalistes du New York Times se sont lancés dans la comparaison des dernières offres disponibles sur internet pour recommander les meilleurs faux gazons. Avant de réaliser que le sujet méritait une enquête.
À qui est-ce destiné? Quels sont les coûts et l'entretien nécessaire? Quels impacts ont-ils sur la santé et l'environnement? Les journalistes ont rédigé un très long guide expliquant tout ce qu'il faut savoir sur le faux gazon, mais surtout pourquoi il ne faut pas en installer dans son jardin. Grâce à de nombreuses sources étudiées et interviews menées, ils ont percé à jour toutes les contradictions du faux gazon.
À première vue, la pelouse synthétique présente de nombreux avantages qui attirent les clients et les poussent à en acheter: elles est réaliste, demande peu d'entretien et permet de faire des économies d'eau. Ceux qui ont multiplié les efforts pour faire pousser de l'herbe naturelle sans y parvenir peuvent aussi être séduits.
Mais les journalistes ont adopté une vision de long terme, et ont essayé de calculer la durée de vie du faux gazon. En observant ceux installés durant la dernière décennie et en examinant les différentes garanties proposées par chaque marque, ils en ont déduit que les rouleaux de gazon artificiel avaient une durée de vie d'environ dix ans. «Nous ne pensons pas que ce soit un excellent investissement à long terme, surtout en comparaison des alternatives d'aménagement paysager plus durables», écrivent-ils.
D'autant plus que d'autres dépenses sont à prendre en compte, en plus des simples rouleaux. Frais de transport et d'installation lors de l'achat, entretien dû à la chaleur ou à l'odeur liée aux animaux qui se soulagent dessus, installations supplémentaires pour éviter que des bêtes se nichent dedans... Le faux gazon exige beaucoup d'argent et de temps, avec notamment des ratissages et remplissages réguliers.
«Des préoccupations environnementales majeures sont une autre raison pour lesquelles nous ne pouvons pas le recommander», poursuivent les journalistes. En effet, l'industrie du gazon synthétique présente ses produits comme durables, mais l'enquête prouve le contraire. Par exemple, une étude menée sur la pollution des sols en Suède montre que les terrains de sport en gazon artificiel sont les deuxièmes contributeurs de microplastiques dans les cours d'eau. Quant à l'argument de l'économie d'eau mis en avant par l'industrie, Jaimes Baird, horticulteur, répond: «L'herbe naturelle ne gaspille pas d'eau; ce sont les gens et les systèmes d'irrigation défectueux qui en gaspillent!» De plus, s'il s'agit du seul argument pour ne pas faire pousser de l'herbe naturelle, il existe encore d'autres alternatives à la fausse pelouse. «À part peut-être pour les stades de foot, je ne vois pas de réel avantage au gazon artificiel», ajoute Jaimes Baird.
Même sur ce dernier argument, les journalistes sont sceptiques. Des chercheurs en médecine sportive étudiant les dossiers médicaux d'athlètes de haut niveau de l'Ohio lors de la saison 2017-2018 ont constaté qu'en moyenne, les sportifs étaient 58% plus susceptibles de se blesser sur du gazon artificiel que sur de la pelouse naturelle.
L’Autorité environnementale réclame à la Ville de Toulon et à la Métropole TPM des "précisions" sur leur chantier de mise en sécurité et de confortement du Faron, et ses incidences sur la biodiversité.
Par Mathieu Dalaine - Var Matin - 13 avril 2021
Vingt-cinq millions d’euros d’investissement et dix-neuf opérations pour quinze ans de travaux: en trois chiffres, voici résumée l’importance du chantier de mise en sécurité et de confortement du mont Faron, porté par la Ville et la Métropole. Si l’intérêt de ce projet reste "incontestable" pour éviter d’exposer quelque 465 logements à l’instabilité rocheuse, l’Autorité environnementale vient de rendre un avis plutôt critique sur la manière dont il est présenté par les collectivités.
Pour "l’AE", nombre de "précisions" manquent ainsi sur la prise en compte de l’environnement par le projet, et "notamment sur les mesures d’évitement, de réduction et de compensation" à mettre en place sur les pentes du poumon vert toulonnais. Sans non plus se faire alarmiste, l’entité indépendante invite TPM et à la municipalité à apporter plus de "réponses concrètes" concernant la protection de la biodiversité.
Parmi ces recommandations, l'Autorité environnementale souhaiterait que les incidences du projet sur l'aigle de Bonelli, dont le Faron pourrait être un territoire de chasse, soient examinées de plus près. Pour TPM et la Ville, elles sont "faibles", l'espèce protégée ne fréquentant que très peu le massif. "Cette conclusion nécessite d'être vérifiée en adoptant pour l'aigle le suivi prévu pour l'avifaune significativement affectée par le projet", précise l'avis de l'Autorité environnementale.
Toujours selon ce document, l'impact des opérations d'héliportage sur la biodiversité mériterait d'être mieux documenté. En outre, "l'AE recommande d'évaluer la vulnérabilité du projet au changement climatique (augmentation de l'intensité des événements météorologiques exceptionnels, Ndlr) et de présenter les mesures prises pour la diminuer."
Un "descriptif précis du suivi déjà mis en œuvre et de ses résultats" pour les éventuelles incidences du projet (dont quelques opérations ont démarré) sur les oiseaux protégés manquerait également à l'appel. Le hibou grand-duc, potentiellement impacté par le chantier, doit bénéficier d'un "suivi renforcé", expertises à l'appui, "afin qu'il soit à la hauteur des enjeux."
D'autres critiques sont encore émises sur cette étude d'impact présentée par TPM. Est souligné par exemple un calendrier des travaux "pas à jour", des justifications insuffisantes concernant certains choix techniques ou l'absence "d'un retour d'expérience des sic opérations déjà réalisées ou en cours." Bref, s'il faut relativiser l'acuité de ces remarques, qui portent beaucoup sur des points de détail, elles auront sans doute le mérite d'améliorer encore le dossier technique du projet ... fort de 3600 pages.
De leur côté, la Métropole et la Ville assurent en effet "étudier ces recommandations", mais rappellent que cet "avis de l'autorité environnementale ne s'oppose aucunement au projet de sécuriser le mont Faron." Destravaux qui sont d'ailleurs effectués de septembre à décembre "pour laisser la faune et la flore dans des conditions optimales". Au total, les maîtres d'ouvrage consacrent 1,7 million d'euros aux mesures environnementales.
Un avis "ni favorable ni défavorable"
Le projet de mise en sécurité du Faron, dont la majorité des travaux sont situés en site classé et Natura 2000, requiert de nombreuses autorisations administratives. Une partie a déjà été obtenue. Reste à la Métropole TPM à valider une déclaration d'utilité publique pour pouvoir faire procéder aux travaux, mettre en œuvre les mesures compensatoires et maintenir le réseau de surveillance des falaises (notamment via des expropriations ; l'ensemble des démarches de procédure à l'amiable pour pouvoir intervenir n'ayant pas trouvé d'issue favorable.)
C'est à l'occasion de cette demande que l'Autorité environnementale, "autorité de l'État compétente en matière d'environnement", émanation du Conseil général de l'environnement et du développement durable, intervient. Elle rend un avis sur "la qualité de l'étude d'impact" présentée par TPM et sur "la prise en compte de l'environnement par le projet". "Ni favorable, ni défavorable, cet avis doit permettre d'améliorer le dossier et l'information à la population, avant une enquête publique prévue cet été.
Le mont Faron est un "caillou" qui connait une importante instabilité rocheuse, menaçant la sécurité de zones habitées. Ainsi, environ 2830 habitants sont exposés au risque de chute de pierres et de destruction de leur logement, ou concernés par le risque de rupture d'une canalisation d'eau potable en cas de chute de blocs en surplomb. Dans ces zones "très exposées", la réalisation de nouveaux logements est strictement interdite. Surveillé comme le lait sur le feu par des capteurs sismiques ou des photos ultra-précises des falaises, le Faron doit donc faire l'objet de travaux de confortement pour prévenir les risques de mouvement de terrain. Dix-neuf sites ont été identifiés où filets, merlons et autres grillages doivent être mis en place afin de protéger biens et populations. Les travaux, commencés en 2018 pour raison d'urgence, pourraient se dérouler jusqu'en 2032. Une poignée d'interventions a déjà été réalisée.
Non, il n'ya pas que des sangliers, des geais et des écureuils sur les pentes du Faron ! Parmi cette faune "riche et variée" qui fréquente le mont, plusieurs animaux sont mêmes protégés au titre de la réglementation nationale. C'est le cas de certains oiseaux répertoriés sur le poumon vert toulonnais et qui peuvent être plus ou moins affectés par le projet. Citons le hibou grand-duc, le faucon pèlerin, la fauvette pitchou, le crave à bec rouge, le monticole bleu ou l'engoulevent d'Europe. Quant à l'aigle de Bonelli, dont on sait qu'un couple habite à proximité (mont Caume), il viendrait y chasser de temps en temps. D'autres espèces représentent "un enjeu modéré ou fort" : le lézard ocellé, par exemple, ainsi qu'une dizaine d'espèces de chauve-souris, dont quatre peuvent être impactées par les travaux. Tous ces individus sont suivis. Des mesures d'évitement, de réduction et de compensation (restauration d'autres sites en limitant leur fréquentation, création d'abris, opérations de génie écologiques...) relatives aux incidences du projet sur la biodiversité sont ou vont être mises en place.
A noter, concernant les végétaux, que le mont Faron abrite également 12 espèces protégées à l'échelle régionale ou nationale, dont deux (choux de Robert et lavatère maritime) feront l'objet de dispositifs compensatoires.
L'entreprise bretonne "Cool Roof" propose de repeindre les toits en blanc pour réduire la chaleur et faire des économies d'énergie. Elle est d'ailleurs présente à la COP25, qui se termine ce jeudi 12 décembre, pour présenter son projet innovant.
Virginie Garin édité par Camille Descroix publié le 12/12/2019 à 08:50
Drôle d'idée de Bretons. Une entreprise, originaire de Bretagne, propose de repeindre la planète en blanc, du moins les toits. Ils sont à la COP25 à Madrid qui doit se terminer ce jeudi 12 décembre et présentent leur solution pour lutter contre la chaleur.
Ils ont déjà repeint plusieurs toits en France dont le hall 2 de l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, des grandes surfaces, des Ehpad et une école à Paris. Dans celle-ci, il y a 2 salles de classe, une peinte en blanc et l'autre en noire. Et la différence de température au moins de juin était de 7 degrés en moins grâce au blanc. Même chose dans un supermarché de Quimper : après avoir repeint le toit, les dépenses d'énergie pour la climatisation ont baissé de 30 %.
Cette entreprise bretonne, Cool Roof, a donc mis au point une peinture plutôt écologique, à l'eau avec des coquilles d’huîtres broyées, un liant à base d'algues qui renvoient 95 % des rayons du soleil.
Une solution pour lutter contre le réchauffement climatique ?
Dans l'un des derniers rapports du GIEC, cela fait d'ailleurs partie des solutions envisagées. La ville de New-York a déjà repeint 500.000 m2 de toit. Et si les grecs ou dans certains pays d’Afrique, les maisons sont blanches depuis toujours, ce n'est pas pour rien. Le blanc renvoie 95 % du rayonnement solaire.
Et tout cela va dans le sens des mesures annoncées par Emmanuel Macron sur le climat. Le président a créé, au dernier G7 de Biarritz, la cool coalition. Une alliance mondiale du froid pour fédérer toutes les entreprises qui trouvent des solutions pour rafraîchir sans trop polluer.
Et cette entreprise a un chantier dans la banlieue de Dakar au Sénégal : elle est en train de repeindre tout un quartier. La peinture coûte 20 euros le m2. Avec les économies générées, si votre logement à la climatisation, il faudra 5 à 6 ans pour amortir le coût.
Réunion du COPIL du 22 octobre 2019, présidée par M. Ange Musso, Vice-Président de Toulon-Provence-Méditerranée., de 9 h 15 à 11 h. dans la salle de la Mairie du Revest.
Compte rendu de Michel Bonjardini, président de l'Association Défense et protection du Faron
A l’invitation de M. Ange Musso, son Président, nous avons participé à la réunion dressant le bilan de l’animation 2016-2019 du COPIL pour le site Natura 2000, la Forêt des Morières, le Mont Caume et le Mont Faron, ainsi que la relance du dispositif arrivé à échéance la 8 septembre 2019.
Par rapport aux séances précédentes nous avons été étonnés par l’assistance clairsemée et par l’absence des maires des communes incluses dans Natura 2000, excepté M. Musso, Maire du Revest.
M. Mathieu Lascève a dressé un bilan du travail accompli : rédaction du DOC UB, bilan des richesses naturelles et biologiques. Les inventaires effectués ont montré la richesse que représentent les ripisylves du Gapeau, du Las, de la Ripelle. Il y a eu création de vasques utiles aux batraciens. Un recensement des chiroptères : 4 espèces cavernicoles qui sont toutes hors périmètre Natura 2000 mais qui chassent sur le site.
Exposé sur les observations de l’aigle de Bonelli qui niche sur les falaises du Mont Caume et chasse jusqu’à Pierrefeu.
Les équipes ont trouvé des lézards ocelés sur le Faron auxquels il faut porter une grande attention car l’espèce a disparu en beaucoup d’endroits.
En revanche et malgré de nombreux échanges sur le terrain et l’aide de la DDTM, il n’a pas été possible d’établir des contrats Natura 2000 : pas de candidats, actions reportées. Sur le secteur des Salins, la lutte est perdue ou presque pour enrayer la prolifération de la tortue de Floride, de l’eucalyptus et de l’ailanthe.
Dans le cadre du confortement des falaises du Faron, Toulon et la Métropole s’engagent pour la protection des chauves souris. La carrière Hourdan est proposée comme espace de compensation et une procédure d’acquisition est lancée par TPM.
Nous faisons remarquer que ces travaux de confortement vont également toucher des populations de merles bleus, de perdrix, et que l’impact sur la flore (présence du genêt de Lobel et du chou de Robert) ne saurait être négligeable. Il est prévu de constituer un comité de pilotage mené par l’ONF et la LPO qui devront proposer un plan de gestion.
Nous rappelons qu’entre 2009 et 2011 nous avions attiré l’attention de la municipalité sur cette carrière abandonnée devenue squat, terrain de rodéos motos… Le maire nous avait répondu que la propriétaire ne désirait pas vendre. Le propriétaire actuel a le choix entre un rachat à l’amiable et l’expropriation.
Est évoquée ensuite la présence sur le Mont Caume d’un papillon spécifique, d’un troupeau de chèvres sauvages, du loup ainsi que d’une meute de chiens errants.
Un point préoccupant pour le COPIL et l’ONF est la détérioration de l’impluvium de la forêt des Morières, important point d’eau. Un contrat de réfection est à déposer avec un suivi de la faune et de la flore.
Nous demandons des éclaircissements sur le projet de parc éolien de la Compagnie du Vent. M. Musso répond que cette compagnie a été rachetée par Engie. M. Lascève ayant mentionné un projet de 7 éoliennes, M.Musso déclare qu’il n’y a pas eu de contact, aucune sollicitation. Nous faisons remarquer que, depuis le premier projet de 18 à 20 éoliennes, ramené à 10 dans une nouvelle version, et maintenant à 7, l’impact sera à peu près identique : défrichement de O,5 ha par appareil, création de 6 km de pistes pour desservir les machines, soit un défrichement de forêt de 15 ha, auquel il faudra ajouter 12 ha supplémentaires pour débroussailler les abords des voies (risque incendie).
Depuis 2016, la situation a changé :
— Le projet de parc naturel régional (PNR) a abouti. Le décret actant la création du PNR de la Ste Baume est paru au Journal officiel du 20 décembre 2017. Il s’étend sur environ 81000 ha et 26 communes.
— Sur le plan législatif, ce projet se trouverait dans le périmètre du PNR où il est écrit noir sur blanc que les éoliennes sont proscrites. D’autre part il semblerait que l’installation d’éoliennes ne soit pas compatible avec le SCOt-Provence-Méditerranée. Enfin le PLU de Solliès Toucas n’est pas compatible avec de telles installations ; or la révision n’est pas à l’ordre du jour.
Notre opposition à ce projet vient du fait que ces éoliennes, quel que soit leur nombre, seraient implantées sur le territoire de l’aigle de Bonelli. Nous rappelons qu’il n’y a dans le Var qu’ un seul couple et qu’il s’agit d’une espèce très en danger. D’autre part, cette forêt abrite toutes les espèces de chiroptères dont certaines sont très rares.
M. Musso redit qu’il n’y a aucun projet. Donc le COPIL n’a pas à prendre position sur ce qui n’existe pas… Peut-être la Métropole a-t-elle eu une approche mais Natura 2OOO n’a pas à interdire mais à réfléchir. Il faut être persuadé que l’Etat est très vigilant et lui-même peut témoigner, en tant que maire, de discussions très serrées avec la DREAL. « Si un projet est présenté, nous n’attendrons pas le COPIL et je vous réunirai » affirme-il. Mais il faut faire confiance aux services de l’Etat et à l’ONF. Il signale qu’une personne en Préfecture va coordonner les actions de gestion, la gouvernance et les aspects financiers.
Enfin, il faut initier la suite du dispositif par deux élections au COPIL. Il présente la candidature de la Métropole et la sienne en tant que Président de l’instance, votées à l’unanimité.
Il remercie l’assistance et revient une dernière fois sur le projet d’éoliennes pour marteler qu’il n’y a pas de projet et que donc, le COPIL n’a pas à se prononcer.
Après un arrêté anti-glyphosate et un budget participatif à l’environnement, Sceaux lance sa "charte de l’arbre" pour maintenir un patrimoine vert dans les espaces privés et publics.
La ville Sceaux a fait de l’environnement son cheval de bataille. Après avoir lancé la démarche "parlons ensemble de l’environnement", la commune des Hauts-de-Seine a pris plusieurs mesures qui ont fait du bruit : un arrêté anti-glyphosate, contesté depuis par le préfet du département, et le vote d’un budget participatif dédié à l’environnement. Dernière mesure en date, la création d’une "charte de l’arbre", adoptée en conseil municipal le 2 octobre dernier, explique Le Parisien.
Le texte prévoit de renforcer le patrimoine végétal de la ville en "impliquant tout le monde". Ainsi, Philippe Laurent souhaite qu’à chaque coupe d’arbre un autre soit replanté, que ce soit par la mairie ou par les habitants de la commune. "Contrairement à ce qu’on pense, la plupart des arbres sont situés sur des terrains privés, et il n’y a pas besoin de permis pour en abattre un, explique le maire de la commune au quotidien. Comme nous ne pouvons pas l’empêcher, nous mettons en place un accompagnement pour aider les propriétaires à gérer leur arbre ou à en implanter un".
Planter des "arbres majeurs"
Si de telles chartes existent déjà en France, celle de Sceaux a une particularité : elle offre une aide financière aux propriétaires et syndicats de copropriétés qui souhaitent planter un "arbre majeur" chez eux comme un tilleul, un boulot, un chêne ou même un sapin. La subvention est indexée sur le prix de l’arbre. La commune prend en charge jusqu’à 50% du prix d’achat alors que l’aide est plafonnée à 200 euros.
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Un véritable coup de pouce pour les particuliers qui souhaitent replanter des arbres. Par ailleurs, la charte n’oublie pas les habitants qui ne bénéficient pas d’un jardin et ne peuvent donc pas acheter de figuier et autres érables. Ainsi les locataires d’appartements ou de maisons sans espace vert pourront, eux aussi, bénéficier de ce coup de pouce, à condition de planter un arbre de leur choix dans le domaine public.