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Pas de pesticide au Revest parce que pas d'agriculture ?
Mon 8 Aug - 11:28

Le mot de Kat : J'avais déjà vu cette carte il y a quelques semaines, et certains journalistes viennent de la découvrir et la mettent en exergue. Il s'agit d'afficher, commune par commune, la quantité de pesticide à laquelle la population est exposée.

La carte Adonis a pour ambition de porter à la connaissance de tous les données communales sur l'usage des pesticides.

Ces données ont pour vocation :

d'être utilisée à des fins de recherches scientifiques et
de servir de référence pour la définition et l'évaluation des politiques publiques nationales et européennes, dans des démarches de labellisation des exploitations agricoles et d'établissement de plans de progrès visant à réduire l'utilisation des produits phytosanitaires.

Cette plateforme permet de contribuer à la mise en œuvre :
de la Directive européenne « pesticides » du 21 octobre 2009 déclinée en France par les plans Ecophyto I et Ecophyto II
du Plan National Nutrition Santé 4 (2019-2023) lancé le 20 septembre 2019 par Agnès Buzyn, Ministre des Solidarités et de la santé, qui recommande de consommer des produits végétaux non contaminés par les pesticides

Et comment est fait ce calcul ? La méthode de calcul est ce qu'elle est : on fait avec ce qu'on a :

les données parcellaires du Registre Parcellaire Graphique (RPG) 2020 qui donne accès à toutes cultures
les enquêtes Pratiques Culturales concernant les grandes cultures, l'arboriculture, la viticulture et le maraîchage qui donne un >IFT moyen décomposé (insecticides, fongicides, herbicides et traitements de semences) par ancienne région administrative
les parcelles en bio fournies par l'Agence bio

Et voilà ce que cela donne appliqué au Revest.

Carte pesticide

Surprise ! Le Revest est une zone grise, sans aucun pesticide référencé. Non parce qu'on a mesuré qu'il n'y en a pas (on n'en sait rien), mais parce qu'il n'y a pas de zone agricole au Revest. En effet, la société qui possède les 2500 oliviers et les 2,5 hectares de vignes de Tourris, bien que domiciliée au Revest, avec toutes ses terres agricoles sur Le Revest, cette société donc, a une adresse postale sur La Valette.

Non que je souhaite démontrer l'utilisation de pesticide sur Le Revest. Mais je suis un peu étonnée du mode de calcul des statistiques qui vont servir de base à nos politiques.

agriculture statistiques
https://solagro.org/nos-domaines-d-intervention/agroecologie/carte-pesticides-adonis
Le site officiel de la vignette Crit'Air (certificat qualité de l'air) - Ministère de la Transition écologique | Commander votre vignette Crit’Air sur le site officiel
Thu 4 Aug - 11:16

Selon Var-Matin du 4 août 2022 :

"Après un report d’un an dû à la Covid, la Zone à faible émission (ZFE) sera en place dès janvier 2023 de La Garde à Six Fours. Elle se concrétisera par la mise en place de la fameuse vignette Crit’air, limitant la circulation des véhicules les plus polluants lors des pics de pollution."

Pour commander votre vignette Critair, n'utilisez que le site officiel https://www.certificat-air.gouv.fr/. Attention Méfiez-vous des intermédiaires et des sites frauduleux.

Site Officiel de la vignette Critair

Plus d'information sur l'utilisation de la vignette Critair : Voir là.

Critair
https://www.certificat-air.gouv.fr/
Un site Web pour les archives de la Seyne-sur-Mer | La Revue française de Généalogie
Fri 29 Jul - 00:16

Les Archives municipales de la Seyne-sur-Mer ont lancé leur site Web. On y trouve les délibérations du Conseil municipal de 1791 à 2001, soit 210 ans de lecture, tous les magazines municipaux depuis 1947, une large série de brochures thématiques, les films des fonds Peiré et Passaglia et une collection de cartes postales de la Ville.

Tous ces fonds étaient déjà numérisés, mais ils étaient jusque-là seulement accessibles depuis les ordinateurs de la salle de lecture. Ils ont vocation à s'étoffer de nouvelles séries au fil des mois et dès la fin de l'année. En effet, le service se dote actuellement de moyens de numérisation lui permettant d'assurer en interne ses campagnes de numérisation, annonce France Archives. Les usagers sont donc invités à faire part de leurs envies particulières pour que le service puisse intégrer ces souhaits à son planning.

Le site propose également des actualités avec des focus historiques pour mettre en lumière un document ou un objet conservé dans les collections ainsi que des expositions virtuelles passées ou inédites

Liens : Portail des archives de la Seyne-sur-Mer

Archives Archives-communales La-Seyne-sur-Mer
https://www.rfgenealogie.com/infos/un-site-web-pour-les-archives-de-la-seyne-sur-mer
Trois ans après, les cloches volées à Ginasservis ont été remplacées - Var-Matin
Mon 25 Jul - 10:10

Trois ans après le vol de plusieurs cloches, les habitants de Ginasservis ont assisté à leur "renaissance", de la fonte au décochage. Elles sonneront à nouveau à partir du mardi 19 juillet.

La nouvelle cloche de Ginasservis À Ginasservis, les élus locaux ont procédé au décochage des nouvelles cloches, recréées à l’identique par la fonderie familiale Paccard. Photo Florian Escoffier

"La véritable naissance de la cloche, c’est au moment de son premier cri, raconte Anne Paccard, responsable de communication de la fonderie familiale du même nom. Regardez, on voit déjà la tête!" Séquence émotion sur la place de Ginasservis, ce dimanche matin.
Douze heures après la coulée, le maire de la ville, Hervé Philibert, tape du marteau sur un grand moule encore chaud. C’est l’heure du décochage de la nouvelle cloche de 89kg, surnommée Arsène, quasiment identique à celle volée trois ans plus tôt, en haut de la chapelle Damase. Retentit alors un "ding!", correspondant à un sol, sous les applaudissements d’une centaine de spectateurs.

Même cérémoniel pour celle de la chapelle des Pénitents, située à quelques centaines de mètres de là et dont la cloche originale était classée aux monuments historiques depuis 1981, ainsi que pour celle d’Esparron-de-Pallières, également dérobées l’été 2019, quelques jours avant celle de Brue-sur-Auriac.

À l’époque, la disparition dans le Var de ces quatre pièces, appartenant autant au patrimoine chrétien que culturel, avait écœuré une grande partie de la population.

"Ces vols, ça nous avait marqués, remué, se souvient le maire de Ginasservis. Ça paraissait tellement fou. Toutes les télés de France s’étaient déplacées."
Cette fois, France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur a couvert l’événement, mais pas les caméras de TF1 retenues sur les incendies en Gironde.

Quel coût pour un tel remplacement?

60.000 euros, au total. La moitié correspond au déplacement et aux ateliers proposés par la fonderie Paccard, venue de Haute-Savoie.
Les autres 30.000 euros aux deux cloches remplacées de Ginasservis, plus une troisième manquante depuis des décennies qui se seront installées mardi et mercredi.
Près de 3.700 euros ont été récoltés grâce à un appel aux dons lancé via la Fondation du patrimoine. Auxquels s’ajoutent 4.000 euros apportés par l’Intermarché de la ville, 3.000 euros provenant de mécènes du Var et 1.000 euros des assurances.
Pour Esparron, qui s’est greffé à l’événement, la note est de 5.000 euros, dont une partie également réglée grâce à des dons.

Où en est l’enquête?

"Il y a environ un an, j’ai reçu un courrier officiel m’indiquant que l’affaire a été classée sans suite", regrette le maire de Ginasservis, qui avait déposé une plainte déclenchant une enquête du parquet de Draguignan et lancé en parallèle un appel à témoin.

Même désarroi du côté de son homologue d’Esparron-de-Pallières, qui avait lui aussi saisi la justice. "Les voleurs n’ont pas vraiment laissé de traces, l’enquête n’était pas évidente", glisse Christian Ghinamo.

Plusieurs hypothèses avaient été émises: l’œuvre d’un collectionneur qui a commandité ces larcins ou de revendeurs qui pouvaient en tirer plusieurs milliers d’euros au marché noir?
Ici, beaucoup penchent pour une troisième option: la fonte du bronze des cloches pour environ 500 euros pièce.

La peur de nouveaux vols?

Si aucune une autre disparition de cloche n’a été déclarée depuis la médiatisation de cette affaire, les édiles des villages concernés redoutent des récidives.

"Il y aura toujours un risque, mais on va essayer de le minimiser", assure le maire d’Esparron-de-Pallières, sans préciser par quel moyen. Même appréhension du côté de Ginasservis.
"Bien sûr qu’on y pense, reconnaît Hervé Philibert. On a d’ailleurs prévu un système de sécurité. Mais j’espère que ça ne donnera pas à certains l’idée de relever le challenge."
Quant au vicaire Frédéric Forel, qui a procédé à la bénédiction des cloches, il y voit une opportunité: "Après avoir observé comment tout ça est fabriqué, cela donnera peut-être des vocations à nos jeunes". 

Serge Porre, le Campanologue

Serge Porre et le calque de la cloche de GinasservisDepuis 43 ans, Serge Porre inventorie toutes les cloches du département. Ce qui a permis de reproduire quasiment à l’identique les éléments en bronze disparus en 2019. Photo Florian Escoffier.

Depuis 43 ans, Serge Porre inventorie toutes les cloches du département. Ce qui a permis de reproduire quasiment à l’identique les éléments en bronze disparus en 2019. Photo Florian Escoffier.
"J’ai fait le calque de 800 cloches"
Pour reproduire quasiment à l’identique les cloches volées, il y avait des photos. Mais surtout des calques. Ceux de Serge Porre, 70 ans. Depuis 1979, il s’aventure sur les clochers des églises et chapelles du Var pour y inventorier les inscriptions datant de plusieurs siècles.
"Avec un ami, on a d’abord été sollicités par une association pour répertorier les cloches du département datant d’avant la Révolution française, raconte cet archiviste de Cuers à la retraite. Il y a en 190. Puis, j’ai continué. J’ai 800 calques aujourd’hui."
Une passion qui le mène en 2014, jusqu’aux cloches de Ginasservis. Muni d’un crayon marron, il y reproduit les mots en latin et la date de fabrication des objets en bronze, 1739 pour celui de la chapelle des Pénitents, 1867 pour celui de la chapelle Damase, fondu par Eugène Baudouin, à Marseille. Pas de feuille transparente comme à l’école. Serge Porre utilise une simple page blanche A4 de 80 grammes.
"Il faut surtout faire preuve d’équilibre et s’armer de patiente, précise ce campanologue, qui doit d’abord procéder au dépoussiérage et au brossage. Ça peut prendre jusqu’à 2 heures pour une seule cloche. Ça m’arrive que ça ne soit pas parfait. Dans ce cas, j’y retourne."
Ce jour-là, il se précipite sur les nouvelles cloches encore chaudes pour en faire une copie. Au cas où.

cloches Serge-Porre
https://www.varmatin.com/vie-locale/trois-ans-apres-les-cloches-volees-a-ginasservis-ont-ete-remplacees-781810
Éloge de la marche dans un monde qui va trop vite - Reporterre
Thu 21 Jul - 18:13

Les mondes contemporains confrontent en permanence à une multitude de décisions et de sollicitations, dans une course sans fin. Ils ont remplacé la rareté des biens de consommation par la rareté du temps. L’individu est soumis à l’écrasement du temps sur le seul présent puisque le monde n’est plus donné dans la durée. Pluie des SMS et des mails, sollicitation sans répit des sonneries ou des signaux d’arrivée de messages… la tyrannie de l’immédiat et de l’urgence mobilise un défilement sans repos des activités à accomplir et des réponses à donner. D’où ce sentiment de ne plus avoir de temps à soi et de courir sans cesse après une existence qui échappe.

En route vers l'impluvium d'Orves - Photo Marie-Hélène TaillardEn route vers l'impluvium d'Orves - Photo Marie-Hélène Taillard

L’accélération du changement social implique parallèlement l’obsolescence des expériences et de la mémoire, l’entrée dans une société amnésique. La vitesse ne laisse plus le temps d’enregistrer les événements, elle produit l’oubli. Elle réduit le corps à l’immobilité à travers les prothèses innombrables qui le relaient pour rester dans le flux. Elle procure une intensité provisoire, mais ne laisse aucune trace, à la différence de la lenteur propice à l’appropriation des lieux ou des situations.

La marche est en ce sens une résistance. Les marcheurs ne sont pas pressés. Ils cheminent à quatre ou cinq kilomètres-heure, n’hésitent pas à faire la sieste ou à lanterner quand, en avion, on traverse l’Atlantique en une dizaine d’heures. Une journée de marche revient à quinze-vingt minutes de voiture. Les marcheurs prennent leur temps et refusent que leur temps les prenne. Les heures sont à eux, non aux impératifs sociaux. Leur cheminement paisible restitue l’épaisseur de la présence au monde et aux autres, il est un instrument puissant de retrouvailles avec les proches pour ces moments de plus en plus mesurés où l’on est tout entier dans le souci de l’autre tout en partageant des moments privilégiés.

On retrouve un sentiment d’enracinement à la terre

Marcher, c’est cesser de perdre pied ou de faire des faux pas, c’est se retrouver de plain-pied dans son existence. Le chemin parcouru rétablit un centre de gravité qui s’était défait au fil du temps, ou bien il le renforce en procurant des moments de plénitude. Dans un autre temps, Thoreau écrivait déjà dans Walden, ou la vie dans les bois (1854) : « Je gagnais les bois parce que je voulais vivre suivant mûre réflexion, n’affronter que les actes essentiels de la vie […], vivre abondamment, sucer toute la moelle de la vie, vivre assez résolument, assez en spartiate pour mettre en déroute tout ce qui n’était pas la vie. »

La marche remet en ordre le chaos intérieur

Une marche, même de quelques heures, instaure une distance propice avec le monde, une transparence à l’instant, elle plonge dans une forme active de méditation, de contemplation. Elle donne sa pleine mesure à l’intériorité. Détour pour rassembler les fragments épars de soi, elle remet en ordre le chaos intérieur, elle n’élimine pas la source de la tension, mais change le regard sur elle.

L’esprit bat alors la campagne en toute liberté, car la marche est aussi un cheminement entre pensée et mémoire, sans hâte, sans crainte d’être interrompu par un emploi du temps exigeant ou une sonnerie intempestive. Pour mémoire, le Bouddha, le Christ, Mahomet sont d’abord des hommes à pied, livrés à leur seul corps, et leur parole se répand au rythme de leurs déambulations et de leurs rencontres avec les autres.

De surcroît, la marche est une activité physique sans compétition, tout entière dans la jouissance de l’instant. Le marcheur redécouvre son corps au jour le jour, et nombre de maux liés au manque d’exercice physique s’effacent sans qu’il s’en aperçoive : déprime, tensions musculaires, lourdeurs digestives…Tissée d’humilité, de patience, de lenteur, de détours, la marche reste dans les limites des ressources physiques sans recherche de vaines prouesses, elle s’ajuste aux aspérités, aux courbes ou aux difficultés du terrain. L’individu retrouve un sentiment d’enracinement à la terre. Longtemps d’ailleurs, la mesure de l’espace sollicitait le corps. Il n’existait pas alors dans nos sociétés une rupture entre l’humain et le monde. On parlait de pouces, de pieds, de brassées, de coudées, de toises. Le corps était encore un écho du cosmos.

Anachronique dans le monde de la vitesse, de l’utilité, du rendement

Aucun combat avec les éléments pour y imprimer son empreinte personnelle, mais une volonté apaisée de se perdre avec élégance dans le paysage sans jamais le considérer en adversaire à vaincre. Une co-naissance avec un monde environnant se révèle au fur et à mesure de l’avancée. La « biodiversité » cesse alors d’être un mot abstrait, et s’associe aux odeurs d’herbe coupée, de fleurs jusqu’alors inconnues, à la contemplation des collines ou des arbres, au souffle du vent, etc. Il s’agit bien d’avoir les pieds sur terre au sens littéral et symbolique, et non plus à côté de ses pompes.

Le succès grandissant de la marche depuis une vingtaine d’années est une manière heureuse de se mettre en retrait. Qu’ils marchent une journée sur des sentiers de campagne ou s’aventurent pour de plus longues périodes sur les chemins de Compostelle ou de la Francigena, les marcheurs n’ont plus de comptes à rendre, ils deviennent anonymes sur les chemins, enfin disponibles à leur existence, hors course. Ils abandonnent provisoirement leurs repères familiers pour se mettre en situation de découvertes, de réinvention de soi.

Anachronique dans le monde de la vitesse, de l’utilité, du rendement, de l’efficacité, la marche est un acte de résistance civique privilégiant la lenteur, la disponibilité, la conversation, la curiosité, l’amitié, la gratuité, la générosité, autant de valeurs opposées aux exigences néolibérales qui conditionnent désormais nos vies. Quête d’intériorité, d’apaisement, de convivialité, elle est un éloge de l’attention au monde.

marche randonnée
https://reporterre.net/Eloge-de-la-marche-dans-un-monde-qui-va-trop-vite
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